Ça parle, ça parle… mais ça chasse plus trop

Toujours pas une gueule de porte-bonheur, mais il y a de fausses notes. La créature doit être (d’après le réalisateur) « modernisée » à l’image de tout le reste. Mauvaise idée. Premièrement, on sait qu’ils ont toujours eu leur propre langage, mais depuis quand est-ce qu’ils sont devenus des pipelettes ? Le predator principal parle trop et semble en pleine crise existentielle. Où est passé le côté bestial et imprévisible ? On passe du chasseur mythique venu d’ailleurs à un élève qui suit un cours de "morale cosmique".


Le Predator s’humanise, perd sa sauvagerie, et on finit par ne plus le craindre. Les scènes sont trop bien éclairées, trop bien filmées, et donc sans mystère. Quand on repense aux militaires transpirants du premier Predator, on imagine mal Dutch et sa bande perdre leur temps à lui faire une thérapie de groupe. Ils n’étaient pas là pour faire de la psychologie, mais pour lui rendre la monnaie.


Bref, le Predator n’a jamais eu besoin de se remettre en question, pas plus qu’un lion ne se demande s’il doit attaquer une gazelle. C’est ça le sport. Merci mais non.




Slater17
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top 10 films que j'attends le plus en 2025

Créée

le 10 nov. 2025

Critique lue 12 fois

1 j'aime

Slater17

Écrit par

Critique lue 12 fois

1

D'autres avis sur Predator: Badlands

Predator: Badlands
Kelemvor
6

Lueur sur la fosse

Il y a, dans la proposition de Dan Trachtenberg, une aurore qui n’en est pas une — un crépuscule qui s’avance à rebours, tendant ses bras métalliques vers l’enfance de la violence. Les premiers plans...

le 5 nov. 2025

33 j'aime

31

Predator: Badlands
Behind_the_Mask
5

Se rappeler qu'un Predator ne chasse qu'en solo

Après avoir été consternés par un Alien vs Predator : Requiem de triste mémoire, puis atterrés par les singeries de Shane Black avec The Predator, plus grand monde de donnait cher de la peau de la...

le 5 nov. 2025

30 j'aime

8

Predator: Badlands
lugdunum91
8

Predator Badlands : Entre Honneur retrouvé et sauvagerie à l’état pur – 8/10

Après Prey et Killer of the Killers, on pouvait craindre la redite ou l’essoufflement d’une saga ressuscitée à coups d’idées neuves et de mise en scène viscérale. Mais Predator: Badlands balaie ces...

le 6 nov. 2025

24 j'aime

15

Du même critique

Alien: Earth
Slater17
6

Pétard mouillé

En tant qu’énorme fan d’Alien, une des meilleures licences de science-fiction que je connaisse, j’attendais beaucoup de cette série. Ayant vu tous les films, lu plusieurs comics, regardé les...

le 24 sept. 2025

2 j'aime

Quand passent les cigognes
Slater17
8

Vol d’espoir

Ce film me fait donc découvrir le cinéma russe. L’actrice principale est incroyable… le symbole des cigognes, la cruauté de la guerre et les images marquantes confirme son statut de film culte.

le 22 sept. 2025

1 j'aime

Jodorowsky's Dune
Slater17
8

Ce qui apporte la lumière doit supporter la brûlure

Depuis le visionnage du making of d’Aliens je me suis pris de passion pour les coulisses du cinéma. Je suis persuadé que certains making of valent plus que leur propre film et que parfois on ne...

le 16 sept. 2025

1 j'aime