C'est en cherchant à répondre à cette question : que demander de plus à un film de cinéma ? que j'ai mis la note maximale, car rien est bien ma réponse, je n'attends rien de plus d'une oeuvre de cinéma : il y a peut-être mieux mais ça me suffit au sens où tous les -bons-ingrédients sont réunis et le mélange est diablement bien maîtrisé.

Je l'ai vu à sa sortie, en 1994 donc, à l'âge de 20 ans et si je l'ai revu plusieurs fois depuis à des âges plus avancés forcément, il n'avait rien perdu de sa superbe et avait conservé cette part de magie qui font les chefs-d'oeuvre.

L'histoire a bizarrement perdu de son importance avec les années, moi qui n'aime rien d'autre que les films "qui se tiennent" mais ce sont les expressions des acteurs, leurs visages, leurs rictus qui en ont pris : je ne résiste pas à débusquer un sourire sous la poker face de Marcellus Wallace, un ricanement de Butch -prononcer Boutch- lorsqu'il fait la leçon à sa belle Maria, un oeil qui frise chez Samuel Jackson en face de l'imperturbable Harvey 'The wolf" Keitel. Et tant d'autres pour Uma, John, Tim et les autres.

On ne reviendra pas sur le scénario et son agencement, petite horloge suisse dont je ne saurais me rappeler les ressorts à mon grand âge, le jeu des acteurs bien que parfois à contre-emploi à l'époque pour certains, la musique ou plutôt les musiques qui accompagnent avec délice le film tout du long, la lumière qui reste étincelante malgré les années et sans parler des dialogues, une vrai claque à l'époque. Et Christopher Walken en uniforme qui, les yeux dans les yeux. nous chie littéralement une pendule !... Enorme.

Comme un bon vin, ça a pris quelques rides avec les ans, mais de belles rides d'expression, un peu comme sur le ventre de ces madeleines... A croquer donc, en attendant quelques années de plus pour continuer à savourer. Jusqu'à quand ?...

Alors, éh ben, on danse ! On se met l'index et le majeur en V et on se les passe en rythme au revers des yeux en se déhanchant autant que possible. En attendant la prochaine séance...

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le 29 déc. 2023

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Jor Jor Ouelle

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