Présentoir des légendes du bodybuilding

Le culturisme, pour plein de monde, c'est des mecs balèzes avec des têtes de cons ( et qui ont l'air réellement con ) qui enchainement les appareils de musculation pour ensuite défiler en moule-bites sur une estrade devant des mecs en costard afin de gagner un prix, depuis ses débuts, cet discipline intrigue les gens, se demandant l'intérêt d'être le croisement entre un humain et une armoire bretonne et c'est encore un sport auquel des gens se demandent l'intérêt mais avec Youtube ( Iron Quest, Tibo In Shape... ), Netflix et compagnie, les gens s'aperçoivent qu'il existe des individus passionnés par ce sport et cet culture, et cela remonte à fort longtemps et en 1977, deux mecs, Robert Fiore et George Butler, ont dévoilé un documentaire qui deviendra une référence dans les documentaires sur le sport en général : Pumping Iron.

Suivant plusieurs gros morceaux du bodybuilding comme Arnold Schwartzenegger, lou Ferigno ( le future Hulk ), Serge Nubret, Franco Columbu et des culturistes catégories durant leurs entrainements pour le titre de Mister Olympia de 1975, le documentaire nous immerge dans un univers différent de celui du sportif qui va à la salle de muscu de son quartier pour se sentir costaud et qui s'enfile de la bouffe de Mc Do.

Ici, nous sommes devant des individus concentrés sur leurs objectifs, dévoilant leurs façon de construire leurs corps, à l'aide d'haltères avecs un grand nombre de disques pour le dos, les biceps, les trapèzes, les pecs, les obliques, cela donne des images hallucinantes sur lequel par contre de la musique funky ringarde et digne d'un boulard des 70's s'ajoutent pour accompagné ces mecs poussant en plus de cris de douleurs, tellement un mauvais choix de musique que s'en est drôle.

Si on mets de côté la musique, à chaque fois que les mecs parlent, on se rend compte que c'est tout sauf d'énormes abrutis, évidemment, c'est plus souvent Schwarzy ( détenteur de 5 titre de Mister Olympia au moment dutournage et gagnera le sixième en 75 ) qui l'ouvre et hormis une certaine prétention et du quasi mépris pour les autres concurents, ce qu'il dis est très intéressant mais avec un passage froid de sa part quand il évoque sa réaction lors du décès de son père ( il en reparlera dans sa passionnante autobiographie, Total Recall ).

Pumping Iron est une superbe mise en lumière sur l'univers du culturisme, avec des plans très soignés montrant les divers carrures de ses personnages qui possèdent tous des caractères assez différents mais assez fraternel entre eux malgré une évidente concurence à l'approche de la compèt', que vous soyez tourné sur la musculation ou que vous aimez le " Chène autrichien ", surnom mérité de Arnold Schwartzenegger ou bien les deux, ce film mérite le visionnage