Je lis ces livres pour faire genre "j'suis intelligent"

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La base de toute culture littéraire digne d’intérêt, 1984 reste un chef d'oeuvre intemporel, un livre d'anticipation qui sonne toujours avec autant de justesse et qui marque durablement les esprits. Thumbs up for George.

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Le chef d'oeuvre de Jane Austen que je me devais de lire: j'avais peur de tomber sur un livre (trop) destiné aux "filles" avec une romance à l'eau de rose sans fond. Agréable surprise, le style d'écriture est précis, avec différents personnages assez intéressants.

PS: c'est le livre préféré de ma sœur ! Oui c'est important de noter ce détail

PS 2: il semble que "Emma" soit le réel chef-d'oeuvre de Jane Austen, il faudra que j'aille me faire ma propre idée.

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Un des rares livres que j'avais été obligé d'étudier en cours et que j'ai fini par apprécier (on sent l'élève complètement traumatisé par ses profs de français), un livre coup de poing tout autant dans son fond que dans le traitement du récit.

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Probablement mon préféré de tous les Voltaire que j'ai pu (et parfois dû) lire.

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J'avais lu le livre juste avant de voir l'adaptation cinématographique de Scorsese, Dennis Lehane a un style d'écriture très intéressant pour le genre du thriller, et le twist final est vraiment bien amené (et moins ambigu que dans le film, d'ailleurs).

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Première incursion dans le monde de Boris Vian, j'avais peur de ne pas pouvoir m'adapter à tout cet imaginaire ancré dans la réalité, mais finalement c'est vraiment très bien écrit et très poétique. Je compte récidiver avec L'écume des jours.

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C'est un livre qui raconte une histoire d'amour. Et pourtant...

Je crois que je suis un très grand romantique au fond.

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J'ai failli abandonner au bout de 30 pages tellement le début ne fait pas envie, noyé sous des considérations scientifiques dont on a n'a que faire, mais petit à petit on est pris par l'histoire, et au final on se laisse embarquer. Twist final pas très surprenant, mais convaincant.

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Coup de coeur pour ce livre, j'ai adoré le fait de suivre l'évolution de héros à travers son orthographe. Sa vision des choses est très bien représentée, et sa croissance intellectuelle est aussi extrêmement bien traitée, quoique sa lente régression est un peu abrupte (mais logique).

Je compte poursuivre la lecture d'autres oeuvres de Keyes, prochaine étape : Les 1001 vies de Billy Milligan.

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Je ne cacherais pas que j'ai été pas mal déçu par ce livre : je n'ai pas du tout accroché au style un peu trop chargé de Dick, avec trop de détails inutiles qui alourdissent le récit (et encore, il paraît que la première traduction était pire, je n'ose même pas imaginer le truc).
Par contre l'idée de base est vraiment géniale. Peut-être donnerais-je à ce livre une relecture plus attentive...

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Ce livre est du genre "m'as-tu-vu" grâce à la reconnaissance de son auteur dans les milieux huppés parisiens, mais au final ce n'est pas si mauvais que ça. Il faut bien souvent lire avant de juger !

(voir ma critique)

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Je découvre Ellis, et quelle découverte ! Tout est brutal. Intéressant, mais TRÈS dérangeant.

(voir ma critique)

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J'ai adoré le fond, j'ai détesté la forme: si l'histoire en elle-même est extrêmement passionnante (Joseph K se retrouve accusé de quelque chose dont il ne connait pas la nature, et tente de comprendre la raison de cette arrestation et de ce procès, s'il en est une), l'écriture de Kafka est trop dense, fouillie, avec des phrases qui ne servent nullement le récit. Des pans du roman pourraient être amputés que cela n'aurait aucun impact sur l'histoire, et qui permettrait une lecture facilitée.

EDIT : j'ai vu le film d'Orson Welles, et étrangement j'ai ressenti la même déception quant à la forme. Les dialogues étaient trop bavards et peu intéressants, alourdissant la trame principale. Vraiment dommage.

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Un livre coup de poing, qui tout en restant objectif, retrace l'histoire du meurtre d'une famille du Kansas, et toutes les répercussions qu'il va engendrer, sur la population, les meurtriers etc.
Coup de coeur pour ce livre, cela m'a donné envie de découvrir les autres romans de Truman Capote.

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Roman beaucoup plus court que l'Arrache-Coeur, Boris Vian s'essaye à une autobiographie à travers le personnage de Wolf, en exorcisant ses démons grâce à une machine qui permet d'effacer la mémoire. Si la fin est un peu décevante en soi, ce roman reste inventif, original, et nous fait nous interroger sur ce qu'est réellement l'existence humaine.

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Stephen King, JFK, je ne pouvais pas mieux rêver, et je n'ai pas été déçu. King a vraiment le sens du détail pour nous faire revivre cette époque, et n'a pas perdu de son style pour nous tenir en haleine pendant plus de 900 pages. Quelques longueurs qui se font vite oubliées.

(voir ma critique)

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Je n'ai même pas de mots pour exprimer ce que je ressens à la lecture de ce livre. Je ne me lasserais jamais de le lire (et le relire).

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Livre assez court, qui utilise l'histoire d'un vieil homme confronté à un énorme espadon, pour illustrer en trame de fond le courage et la ténacité de l'Homme face à l'adversité. La fin est certes cruelle pour le personnage, mais elle finit sur une certaine touche, sinon d'optimisme et d'espoir, de soulagement et de fierté.

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L'histoire pouvait être passionnante, avec des phrases fluides et percutantes, malgré ça le rythme reste plat, et l'intrigue met vraiment trop de temps à démarrer. La fin est trop abrupte par rapport au reste du livre. Vraiment dommage, j'en attendais beaucoup plus d'Ellory.

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Une histoire simple mais vraiment très belle, avec une fabuleuse amitié entre une petite fille et un lion. Le livre arrive à nous faire voyager dans cette savane africaine, on sent les couleurs chaudes du ciel se poser sur notre visage, et on parcoure les plaines sauvages avec comme guide notre narrateur qui découvre un monde nouveau. Une réussite.

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Quelques anecdotes vraiment intéressantes, le reste du livre se cherche entre pathos et humanisation de l'homme se cachant sous la robe d'avocat. Je m'attendais à un aspect plus poussé autour du comportement de l'avocat, et les doutes engendrés par sa profession, j'ai donc été déçu de ce point de vue.
Pas un chef d'oeuvre, mais se lit très facilement.

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Un livre plus méconnu de Steinbeck, tout aussi bon que ses classiques.

(voir ma critique)

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L'écriture de Nabokov est un modèle du genre, avec des descriptions d'une profondeur infinie. Le côté autobiographique ne dessert aucunement le récit puisqu'il permet de mieux cerner les désirs de ce Humbert, quadragénaire épris d'une "nymphette" de douze ans. A aucun moment on ne tombe dans la vulgarité, l'obscénité, et on en viendrait même parfois jusqu'à en oublier le rapport malsain entre le narrateur et Lolita.
Le seul défaut majeur du livre qui lui empêche d'atteindre une note plus stratosphérique est celui causé par certaines longueurs, le roman pouvant être amputé de certains pans de l'histoire sans voir sa qualité décroître.
Mais ce livre reste un chef d'oeuvre, et on comprend à sa lecture pourquoi il a hérité d'un statut culte.

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En lui-même, le style d'écriture de Golding peut parfois être lassant car trop chargé. Cependant la force allégorique et la qualité du livre en général en fait un livre à absolument lire.

(voir ma critique)

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Un monologue métaphysique très intéressant (on retrouve un peu la dialectique d'un autre livre lu récemment, Sa Majesté des Mouches, avec un questionnement sur l'Homme et sur sa nature première), enfin c'est ce qui m'a le plus passionné au cours de cette première excursion dans la littérature russe.

(voir ma critique)

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Romain Gary a l'une des plus belles plumes que je connaisse, c'est vraiment un délice que de lire son oeuvre autobiographique. Sa vie, toute aussi intéressante que son style d'écriture, donnent à ce livre la teinte d'une oeuvre majeure à absolument lire.

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Bizarrement, j'ai eu beaucoup plus de mal à commencer ce roman que les autres oeuvres de Boris Vian, j'ai été un peu décontenancé par toutes ces références au Jazz, qui moi suis un parfait novice en la matière. Cependant, le fil conducteur du livre se dessine peu à peu, et la suite n'en a été que plus savoureuse. Un roman doux-amer, très beau.

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On peut toujours craindre avec Beigbeder d'avoir affaire à un livre nous relatant les déboires d'un jeune bobo parisien qui n'aspire qu'au succès des soirées mondaines. Cependant ce livre fait preuve d'une rare intelligence, mélangeant habilement l'art de la fiction et de l'autobiographie, avec un sens de l'aphorisme poussé à son firmament.

(voir ma critique)

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Si le style de Fitzgerald paraît gênant aux premiers abords, ce roman semi-autobiographique est une petite perle, et probablement le chef d'oeuvre de son auteur.

(voir ma critique)

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Je suis souvent dans l'incapacité de mettre des mots sur les émotions que m'a procuré Steinbeck à travers ses romans. Je citerai donc un passage (un autre que celui déjà cité dans ma critique), tel un prophète prêchant la bonne parole.


"Plus j’y pensais, plus elle me semblait chargée de sens. Il n’y a qu’un passage qui me gêne. Dans la version King James, après que Jéhovah a demandé à Caïn la raison de sa colère, il ajoute : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le pêché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi, mais toi, tu le domineras ». C’est le « tu le domineras » qui m’a frappé, car c’était une promesse faite à Caïn qu’il dominerait le péché.
[…] Alors je me suis procuré une Bible courante américaine. C’était très nouveau à l’époque, elle différait des autres à ce passage. Elle dit : « Domine sur lui », et c’est là que réside toute la différence. Ce n’est plus une promesse, c’est un ordre. J’ai commencé à m’y intéresser, je me suis demandé quel était le verbe écrit par l’auteur original et pourquoi il donnait lieu à des traductions différentes.
[…] C’est alors que nous avons découvert le filon d’or : « Tu peux ». « Tu peux » dominer le péché. Ne comprenez-vous pas ? D’après la traduction de la Bible américaine, c’est un ordre qui est donné aux hommes de triompher sur le péché, que vous pouvez appeler ignorance. La traduction de King James avec son « tu le domineras » promet à l’homme qu’il triomphera sûrement du péché. Mais le mot hébreu, le mot « timshel » - tu peux - laisse le choix. C’est peut-être le mot le plus important du monde. Il signifie que la route est ouverte. La responsabilité incombe à l’homme, car si « tu peux », il est vrai aussi que « tu ne peux pas », comprenez-vous ?
[…] Toute phrase qui a influencé la pensée et la vie d’une quantité innombrable de gens est importante. Dans les sectes et les églises, des millions de fidèles obéissent à l’ordre « domine », et jettent tout leur poids dans l’obéissance; des millions d’autres croient à la prédestination du « tu le domineras », rien de ce qu’ils peuvent faire n’arrêtera la marche du destin. Mais « tu peux », voilà qui grandit l’homme, qui le hausse à la taille des dieux, car dans sa faiblesse, sa souillure, et le meurtre de son frère, il a le grand choix. Il peut choisir sa route, lutter pour la parcourir, et vaincre."