Que joue-t-on en 2025?

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GOTY 2024, certes non, mais quel plaisir tout de même ! Un jeu de plate-forme chiadé qui tire plein profit des capacités de la machine, qui développe sur l'hommage déjà esquissé dans la version courte fournie avec la console, et renouvelle sans cesse son gameplay tout en maîtrisant à la perfection sa formule de collectathon. Il serait difficile de bouder son plaisir devant une oeuvre qui marie aussi bien nostalgie d'un genre quelque peu délaissé avec l'inventivité d'une équipe que l'on sent honnête dans sa démarche de plaisir manette en main.

Astro Bot ne fera sans doute pas date, mais il n'en reste pas moins une expérience fantastique.

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Deuxième run en nightmare
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Dans la droite lignée de son prédécesseur, The Rise of the Golden Idol tire la résolution d’une enquête vers de nouveaux sommets. J’aime quand toutes les parties du cerveau sont sollicitées pour comprendre ce qui s’est passé, que ce soit l’usage de mathématiques, l’observation menant à des liens cause-conséquences entre les éléments, le déchiffrage du langage parlé et corporel des acteurs, l’appel à la mémoire des scènes passées, et un soupçon d’imagination pour colmater les brèches.

Si cette suite n’apporte pas de différence fondamentale par rapport à The Case en termes de mécaniques, elle se pose comme un parfait compagnon qui étend cet univers satirique, mystique et barré. Le haut du panier pour les détectives virtuels.

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J'ai terminé la campagne principale en mode normale et ne suis pas allé plus loin. Le jeu n'est pas mauvais en soi, et propose même une alternative sympathique aux tower défense traditionnel, puisque l'on a pas à attendre lors des vagues ennemies. Mais l'absence de clarté sur les effets de nos constructions, de nos sorts, ou sur les caractéristiques des ennemis font que le try hard pour obtenir de bons scores ou passer les niveaux de difficulté supérieurs ne se font que par la répétition ad nauseam des quelques niveaux pour essayer de comprendre le schmilblick. Dommage.

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Un onboarding qui nous submerge pour rapidement laisser la place à un puzzle game retors, à l'ambiance aux influences multiples (cinéma, jeux vidéo, littérature, musique...) qui parvient à se créer une identité propre. Lorelei and the Laser Eyes fait partie de cette vague de puzzle-games mémorables qui arrivent de façon parcimonieuse dans notre paysage pour notre plus grand bonheur. A ranger aux côtés de Blue Prince, The Witness et autres Obra Dinn.
Mais un 8 à cause d'une UI frustrante.

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J'arrive un peu après la hype, et je pense que tout a déjà été dit sur le sujet. Et je ne peux que plussoyer la dithyrambe tant Clair Obscur n'invente rien, mais hybride ses emprunts avec une maestria rare, sur une durée resserrée parfaitement pour ne pas se perdre dans un gras superflu. C'est également la première fois que je pleure devant un jeux vidéo depuis... MGS 3 en 2005? C'est dire la qualité d'écriture.

On ne peut que souhaiter que longue vie aux gars de Sandfall. Le GOTY de l'industrie lui est déjà acquis, et il le mérite (même si je reste sur Blue Prince). Espérons que le succès ne leur fera pas perdre raison et que leur prochain projet bénéficie de la même passion et du même soin.

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Si les sensations de jeux sont bien identiques à celle de la compilation précédente, le contenu semble bizarrement bien plus famélique. Sont-ce les maps qui sont moins inspirées, les challenges qui sont trop redondants, ou la playlist musicale trop courte? Je ne saurais pas vraiment dire, sans doute un peu des trois. Toujours est-il que si 1+2 avait été un moment fort de 2020 pour moi, 3+4 est sympathique mais anecdotique. Mince.

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Hazelight avait enfin trouvé la formule gagnante avec It Takes Two, et peut donc se reposer sur cette base solide pour peaufiner le tout et offrir plus de variations de gameplays et de situation (même si certaines redondances entre les deux jeux). Split Fiction n'aura pas l'effet surprise de son prédécesseur, mais il n'en reste pas moins un solide jeu à faire en coop sur son canapé, expérience bien trop rare pour qu'on puisse la bouder, d'autant plus lorsque la prise en main est aussi instinctive (et donc ouverte aux partenaires néophytes) et sans accroc.

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2019:
40 heures , puis lâché pour je ne sais quelle raison.

Kingdom Come est une expérience hors du commun. Derrière sa technique timide se cache un RPG comme on en voit rarement, tant dans ses mécaniques que dans son écriture. Le parti pris "réaliste" est une réussite totale, et se rendre compte que galoper de nuit est une invitation à se prendre une branche basse dans les dents et finir au fond d'un ruisseau, c'est quelque chose d'assez fou.

On prend énormément de plaisir à se balader en Bohème et à converser avec des personnages tous plus intéressants les uns que les autres.

Il est alors malheureux que j'ai lâché le jeu en pleine aventure alors que je l'adorais. Une grosse sortie sans doute m'aura dévié du chemin (Sekiro je crois), et plus le temps passe, plus je me dis que ça va être compliqué de s'y remettre (et je n'ai pas envie de tout recommencer). Mais je remonterais en selle, j'en suis certain, et je viendrais à bout des mécaniques retorses de ce jeu fantastique.

2025:
Une nouvelle partie, plus de cent heures passées dessus, puis abandon. J'avais alors exploré toute la carte, fait toutes les activités annexes qui s'offraient à moi, puis me suis retrouvé penaud devant la campagne principale (quelque part dans les mines) et ait petit à petit lâché l'affaire. Je n'ai pourtant pas grand chose à reprocher à KCD, mes éloges sont les mêmes qu'en 2019 et je me dois de saluer la fraîcheur de l'exigence du gameplay et la qualité d'écriture et de mise en scène. Mais j'ai l'impression de ne plus être taillé (et de ne plus avoir le temps) pour ces expériences longues durées. Mais quoi qu'il en soit, le temps passé en Bohème fut fantastique, et j'y reviendrais dans quelques années pour me frotter au second volet.

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100% - 60h

Je me garderais bien de faire une critique tant tout a déjà été dit et redit sur Silksong. Oui, il est dur, mais jamais injuste. C'est un DLC devenu jeu qui s'adresse avant tout à ceux qui ont déjà parcouru Hallownest, et en ce sens, il part donc du principe que vous avez battu le endgame du précédent jeu.
Et même sans cela, les éternels débats sur la difficulté sont stériles : trop dur pour vous? Ce n'est pas grave, tous les jeux ne sont pas fait pour tous les joueurs.
Ceci mis à part, Silksong est parfaitement complémentaire du premier volet. Hornet est plus vive, rendant le traversal plus heureux, tandis qu'une ouverture RPG via des quêtes (elles pas toujours heureuses) vient structurer davantage l'exploration.
Pour le reste, c'est de l'affinage d'une formule déjà extraordinaire, et ça vaut à minima aussi bien que son aîné.

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7-8h puis lâché

Mouais, c'est quand même pas mal naze ce RE. Outre le système d'inventaire dont la nullité est incompréhensible (ils avaient déjà la solution sur PS1, qu'ont-ils fait?), le level design donne un hub avec des embranchements en impasse plutôt qu'une véritable zone interconnectée, et les ennemis sont imbuvables (dédicace spéciale à la chauve-souris géante).

Par contre le côté Z du scénario m'a bien fait rire. Quand Rebecca parle à un membre de son équipe que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, et qu'ils se quittent en se donnant un point de rdv pour plus tard, je n'ai pas pu m'empêcher de m'esclaffer quand elle me sort en voix off alors que s'active le piano mélancolique : "I never saw him again". Mais je sais pas qui c'est ce type!

Je pensais tout de même en voir le bout assez rapidement, et je n'étais d'ailleurs pas loin de la fin (deux boss selon les trophées). Mais voilà, j'avais pas sauvegardé depuis un moment, j'étais full life et full ammo sur mes deux personnages, je suis rentré dans une pièce, et avant même que j'ai le temps de mettre en joue, voilà que deux ennemis crapauds me stunlock les deux persos et me butent en quinze secondes.
Ragequit, salut.