Cover Spooktober 2025 !

Spooktober 2025 !

It’s Spooky Time again !
Et oui, c'est reparti pour mon défi filmographique « Spooktober » en attendant le jour des morts, des farces et des douceurs.

Rappel des règles du défi : minimum 31 métrages courts ou longs d'horreur/épouvante/fantastique (et éventuellement de SF, humour ...

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39 films

créée il y a environ 2 mois · modifiée il y a 8 jours
Shaun of the Dead
7.3

Shaun of the Dead (2004)

1 h 39 min. Sortie : 27 juillet 2005 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Edgar Wright

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Spooktober #0 ! (car revu le 30 septembre en DVD pour la 2e ou 3e fois)

Oui, je commence un peu tôt cette année car j'ai acheté et emprunté plein de DVDs pour Octobre, faut bien que je les teste.

Vendu comme une comédie romantique, c'est plutôt une comédie british virant parfois en drames et en vraie horreur hommage et parodie de George A. Romero.

Sinon, y a un propos assez intelligent où les vivants avant l'épidémie sont dépeints comme des zombies du système capitaliste à force de faire des métiers répétitifs ou d'avoir des habitudes similaires les uns les autres. Et à la fin, l'Angleterre arrive même à réintroduire les zombies sur le marché du travail.

Partant aussi d'une dispute entre colocs et d'une rupture amoureuse, notre Shaun se réveille dans une apocalypse zombie sans s'en rendre compte tout-de-suite (l'apathie habituelle, que voulez-vous).

Heureusement que les zombies sont lents et pas doués (au début), comme ça même des "losers" comme Shaun et Ed arrivent à les buter.

[Suite dans ma critique]

L'Esprit de la mort
5.4

L'Esprit de la mort (1972)

The Asphyx

1 h 39 min. Sortie : 24 avril 1974 (France). Science-fiction, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Peter Newbrook

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Spooktober #1 ! Vu en Blu-Ray en version longue US (VF avec quelques scènes coupées rajoutées en VOSTFR) aux éditions MDC Films.

On commence vraiment officiellement le mois d'Octobre avec un film gothique un peu spécial.

Mis à part l'intro de la version longue un peu abrupte, c'est SOS Fantômes mais en 1875 et étendant le concept photographique de "immortaliser l'évènement" à de la science-fiction steampunk où on va capturer un "Asphyx" (soit un spectre représentant la mortalité d'un être vivant, le capturer revient à ne plus pouvoir mourir).

Le personnage principal (Hugo Cunningham) est un père de famille photographe qui a perdu un fils et une épouse, alors il veut percer le secret de l'immortalité pour être sûr que sa fille et son beau-fils perdurent à travers les siècles. Il développe alors une technologie, dont un ancêtre de caméra (oui, en 1875) et un "projecteur" pour capturer les asphyx.

Quand je vous disais que c'était Ghostbusters édition steampunk. C'est aussi un peu la faiblesse du film car cette technologie est peu crédible (un peu comme dans certains Frankenstein de la Hammer : trop moderne pour l'époque, faisant basculer un film d'épouvante/drame sérieux à de la SF de vulgaire série B).

[Suite dans ma critique]

La Nuit de la comète
5.6

La Nuit de la comète (1984)

Night of the Comet

1 h 35 min. Sortie : 1984 (France). Comédie, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Thom Eberhardt

Darevenin a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#2(A) ! Vu en Blu-Ray.

M'ouais, bof. À part que c'est le troisième ou quatrième film que je vois qui soit en rapport avec la Comète de Haley (avec Lifeforce et Les Aventures de Mark Twain - qui sont bien meilleurs), on est finalement plus proches de "Vamp" avec Grace Jones que de The Omega Man.

Mis à part un esthétisme et une musique néons eighties, il n'a pas grand chose à offrir hormis son mélange de genres (apocalypse post-nucléaire zombie à Noël). Bref, malgré le ciel rouge, c'est pas comme "Red Skies At Night" de The Fixx :
https://www.youtube.com/watch?v=RmcNopvXedQ

C'est même assez nanardesque avec le recul et nos zombies sont assez décevants et plus proches de punk mutants qu'autre chose. Y a bien que la scène avec le gosse mutant ou le rêve avec les policiers zombies qui fait peur.

Même la scène du centre commercial avec "Girls Just Want To Have Fun" ne sauve pas grand chose, le rythme étant assez mou dans les faits et ladite scène étant assez caricaturale.

Dommage, le début laissait penser à quelque chose de plus osée, notamment quand les filles et leur belle-mère se cognent et s'insultent. Mais au final, on a le droit à une fin très conservatrice où les filles arrêtent les bêtises et décident de porter le fardeau de la civilisation en adoptant des enfants ou en sortant avec le premier survivant inconnu en voiture.

Toute trace même de l'incident nucléaire qui a transformé les habitants de Los Angeles en poussière rouge est même balayé par la pluie, comme les gros espoirs que j'avais pour le film.

La Malédiction des profondeurs
4.2

La Malédiction des profondeurs (2005)

Beneath Still Waters

1 h 32 min. Sortie : 23 janvier 2008 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Brian Yuzna

Darevenin a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#2(B) ! Vu en DVD.

Gros nanard mais sympathique de par son côté typiquement 2005. Assez similaire à Dagon de Stuart Gordon mais en plus fauché, on parle quand même de l'histoire d'un sorcier débauché qui utilise une sorte de moisissure noire monstrueuse et des zombies noyés pour se venger d'une contrée espagnole qui a enseveli son village sous les eaux.

Alors certains effets spéciaux ont bien vieilli et d'autres non, mais on aimera quand même la moisissure vivante et les zombies qui attaquent nos héros. C'est vraiment le comportement des personnages qui prêtera à rire ou lever les yeux en ciel en soufflant (surtout avec les enfants qui détestent leurs mères respectives par caprice affectif).

Je pense aussi à cette scène où le maire corrompu qui veut fêter les 40 ans de son village sans "scandales" (des noyés dans son lac) finit par voir sa fiesta devenir un vrai lieu de débauche ridicule où des guitaristes cognent les spectateurs à côté de coqs et de chèvres, et où des nonnes copulent avec des gâteaux XD

Y a vraiment que quand le sorcier effraye la fille en lui montrant l'horreur existentielle d'une possible non-vie après la mort que ça devient assez prenant. Mais c'est "gâché" par un gosse plein d'amour-haine pour sa mère (devenue un zombie moisi), qui a développé des pouvoirs maléfiques on ne sait comment (peut-être après avoir joué avec un noyé mort-vivant dans le lac).

Du coup, t'es surpris par les cris des héros, car ça te fait presque penser à la fin de "Frayeurs" de Fulci qui était aussi abrupt et violent à cause d'un autre gosse accidentellement maléfique :
https://www.youtube.com/watch?v=UdGWmPCPkHU

Douce nuit, sanglante nuit
5.4

Douce nuit, sanglante nuit (1984)

Silent Night, Deadly Night

1 h 19 min. Sortie : 9 novembre 1984 (États-Unis). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Charles E. Sellier Jr.

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#3 ! Vu en version non-censurée VOSTFR et Blu-Ray.

♫Le Pire Noël est arrivéééééé ! Sans se presseeeeeer ! Ah, sacré Pire Noël♫

Et encore, cette chanson je l'ai inventé car y a plein de chansons d'hiver qui sous-entendent que le Père Noël est une ordure.

On félicitera le film qui montre les faits dans l'ordre chronologique au lieu du temps présent coupé par des flashbacks, permettant de mieux comprendre comment une successions de traumatismes et mauvais traitements peut rendre certains fous dangereux.

C'est d'ailleurs l'enfance du personnage principal qui est la meilleure partie du film, avec ses cadres et sa musique très stressante, ainsi que la critique cynique de la commercialisation de la fête de Noël.

Pas que la partie des meurtres soit mauvaise, mais ça restera assez classique (hormis une superbe scène où un flic se fait tuer dans les escaliers avec un effet de plongée).

En gros, le film sera assez "puritain" quand il met en scène notre Père Noël tueur qui tue des gens parce qu'ils boivent et baisent seins à l'air. Même en même temps, on explique bien que c'est à cause de son grand-père gâteux, d'un braqueur (déguisé en lui-aussi en Père Noël et qui a tué ses parents) et d'une Mère supérieure d'un orphelinat s'il perd les pédales.

Voir son grand-père dire que Santa Claus punit les vilains, voir ses parents mourir + la nonne qui le punit et lui apprend que le châtiment corporel quand on a fait le mal est "absolu, nécessaire et juste" = il croit que les gentils n'existent que rarement, et qu'il faut tuer tous les "méchants" (donc à peu près tout le monde, surtout les adultes).

Mais bien que la nonne ne soit pas punie pour les châtiments corporels et psychiques que la Mère supérieure a provoqué, il est quand même sous-entendu qu'un enfant du même orphelinat que notre Père Noël pourrait le remplacer et le venger. Surtout quand le gosse la traite à la fin de "Vilaine !"

Les Frères Grimm
5.3

Les Frères Grimm (2005)

The Brothers Grimm

1 h 58 min. Sortie : 5 octobre 2005 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Terry Gilliam

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#4 ! Vu en DVD.

Le conte des contes des frères Grimm !

Intéressante la théorie comme quoi leurs contes ont presque toute la même source et d'en faire des faux chasseurs de monstres à l'époque de l'occupation napoléonienne des Allemagnes vers 1811 (l'action est à Karlstadt et dans le village de Barbaden).

C'est pour ça que Gilliam fait de Jacob Grimm le Jack au Haricot Magique, et que le Chaperon Rouge, le Loup, Hansel, Gretel et la Reine Maléfique de Blanche-Neige (qui fait aussi Belle au Bois Dormant et Princesse au Petit Pois en même temps) viennent de la même forêt dans ce film.

Moins bien aimé le filtre "automnal enchanteur" faisant parfois marron chiasse, certains acteurs en mode tics nerveux continuels pour certains, ou le personnage de Cavaldi (qui part dans tous les sens, et qu'on dirait qu'il devait donner la part des origines italiennes des contes mais que ça a été gommé ou expédié).

Après, les monstres sont plutôt sympas (un loup, des arbres vivants, une ou deux sorcières dont Monica Bellucci). Même si certains sont faits dans une CGI assez dégueulasse (notamment le bonhomme de pain d'épices qui fait super peur tellement il est mal foutu façon Vallée de l'étrange).

J'ai surtout bien aimé l'esthétisme très poussé du film pour faire référence à 1811 et aux vieilles légendes du Haut-Moyen Age thuringien, surtout dans les décors (plus la forêt enchantée digne des contes).

Et la moralité du film, c'est que les Français sont méchants-- non, je déconne XD. C'est plutôt que les contes ont une part de vérité ou qu'il faut avoir une part de croyance enchanteresse ou un truc du genre.

The 9th Circle
4.9

The 9th Circle (2008)

11 min. Sortie : 15 mars 2008 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de Damien Leone

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#5(A) ! Vu en ligne en VO : https://www.youtube.com/watch?v=3zZ240atmDM

Les débuts d'Art le Clown de la saga Terrifier !

Quoique ici, il fait plus office d'appât pour capturer des jeunes demoiselles pour les donner en pâtures à une secte de démons faisant des sacrifices de nouveaux-nés.

Très peu d'horreur cependant, c'est encore gentillet et plutôt là pour créer une ambiance à la Rosemary's Baby en plus horrifique et fauché qu'autre chose.

Murderock
4.8

Murderock (1984)

Murderock - uccide a passo di danza

1 h 30 min. Sortie : 20 avril 1984 (Italie). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Lucio Fulci

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#5(B) ! Vu en Blu-Ray.

Flashdeath ... What a killing !

Littéralement un mélange de Flashdance et de Suspiria (mais sans occulte) par Fulci et il faut admettre que le résultat est plutôt bon même si on pourra trouver l'idée de meurtres dans le monde de la danse moderne un peu décalé.

Sans trop spoiler, le résultat reste intéressant et la musique arrive cependant à faire peur malgré le fait que ce soit du pop rock appuyée par des chorégraphies la moitié du temps.

Bien sûr, on a des plot twists dignes de giallo même si ce n'est pas du Dario Argento. Je trouve quand même que c'est un des meilleurs films de Fulci sur le plan professionnel sans être trop sérieux pour autant.

En tout cas, évidemment que ce serait un Flashdance de la mort, vu que le titre anglais est "Murder-Rock: Death Dancing". Et encore, rien ne prépare vraiment à un film d'épouvante/suspense avec la choré très travaillée et perfectionniste sur "Streets to Blame" de Keith Emerson.

L'Autoroute de l'enfer
6.3

L'Autoroute de l'enfer (1991)

Highway to Hell

1 h 34 min. Sortie : 4 juillet 1991 (États-Unis). Fantastique, Comédie

Film de Ate de Jong

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#6 ! Vu en Blu-Ray.

All Cops Are Bedlam !

Version moderne du mythe d'Orphée mais on transpose l'enfer sur une autoroute désertique à l'américaine avec un Satan ressemblant à Randall Flagg et représentés par des "Flics du Diable".

Cette version de l'Enfer pourra paraître gentillet par moments sans être à court de métaphores, mais reste pertinente vu que les amoureux Charlie et Rachel voulaient aller à Las Vegas ("La ville du péché").

Y a que la motivation de Satan que je pige pas trop : pourquoi garder des vierges pures éphémères alors que l'Enfer est censé ne regrouper que les mauvaises âmes ?

Je sais bien que le Diable est censé être très très méchant, mais d'habitude on me le montre plutôt comme celui qui aime tenter et corrompre plutôt que de prendre des innocents tels quels (sauf dans les films d'exorcisme).

Y a sinon un certain esthétisme et une bande-son assez décalée pour un film sur l'Enfer. De même pour certains choix de décors et costumes (notamment des zentai suit couleur orange/beige ou des soldats napoléoniens encore trop propres.

Passé le café avec des flics zombies, c'est effectivement surtout le "Sergent Bedlam", la Succube, Charon et Beezle qui font infernaux, le reste un peu moins (même pour le Casino de Joffa).

De même, le Diable n'est pas fortiche finalement et se laisse convaincre facilement par Charlie et Rachel de les laisser partir même avec un défi. Un peu dommage que le film se termine aussi avec un carton noir expliquant hors-champ la vie de rêve des héros rescapés, mais leur voyage en Enfer reste palpitant.

Jusqu'en enfer
6.3

Jusqu'en enfer (2009)

Drag Me to Hell

1 h 39 min. Sortie : 27 mai 2009. Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Sam Raimi

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#7 ! Vu en DVD version Director's Cut (ATTENTION SPOILERS POSSIBLES).

Tu prends "Evil Dead" du même réalisateur, "La Peau sur les Os" de Stephen King, "Poltergeist" de Tobe Hooper, du dégueulis et du slapstick de cartoon, et tu obtiens "Jusqu'en Enfer" !

Vu qu'on a aussi une malédiction de gitane qui provoque le harcèlement de Christine la banquière par un esprit invisible et intangible (le Lamia).

Tout ça parce qu'elle a refusé d'accorder un prêt à Madame Ganush, qui connaît des sorts pour emmener ses cibles droit en enfer.

D'habitude, Christine n'est pas du genre à refuser un prêt à une personne dans le besoin, mais elle voulait impressionner son patron et avoir une promotion face à son collègue moins qualifié Stu (alors qu'il se serait grillé tout seul en fin de compte).

Le film te dit donc de ne pas dévier du droit chemin à tout prix. Du coup, tout bascule pour Christine qui est malmenée et semble devenir folle à voir Ganush la harceler partout et lui vomir des liquides et insectes dessus (beaucoup de scènes comme ça, d'ailleurs).

Sinon, ça a tout pour être un Evil Dead 3.5, que ce soit avec la scène avec les exorcistes qui se font posséder, ou même Clay l'être aimé accidentellement responsable de la fin de Christine ... tout ça à cause d'un bouton et d'une gitane rancunière.

Fallait lui accorder son prêt :p

Baron vampire
5.8

Baron vampire (1972)

Gli orrori del castello di Norimberga

1 h 38 min. Sortie : 27 mai 1972 (Italie). Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#8 ! Vu en DVD.

Bof, hormis un cadre gothique et des couleurs kitsch, c'est un film des années 70 au rythme lent et au "baron vampire" ("Baron Sanglant" aurait été mieux) pas très crédible (trop muet la plupart du temps).

D'autant qu'on ne comprend pas très bien comment fonctionne les amulettes et sortilèges la plupart même après le plot twist. Le film ne devient intéressant qu'après la scène de la voyante, mais la fin du baron reste hors-champ et édulcoré malgré des zombies bien pourris qui viennent le tourmenter à la fin.

Et les personnages, je ne sais pas si c'est leur côté BCBG mais ils semblent morts à l'intérieur (sauf l'architecte femme qui fait office de scream queen). Bref, même pour les années 70 c'est assez décevant.

La Nuit des vers géants
5.1

La Nuit des vers géants (1976)

Squirm

1 h 32 min. Sortie : 23 novembre 1977 (France). Épouvante-Horreur

Film de Jeff Lieberman

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#9 ! Vu en DVD.

Longtemps que j'hésitais à le voir mais il est plus gentillet que je ne le pensais. D'autant que la menace ne devient effective qu'assez tardivement mais atteint une ampleur assez inattendue.

Moins gore et plus nanardesque que prévu aussi, "La Nuit des Vers Géants" fait parfois plus office de scènes de la vie en Géorgie américaine en mode "Sud profond". Mais aussi un peu "Le Blob" à cause des masses grouillantes de vermines anthropophages rouges (à croire que le film voulait être ça mais n'a pas eu les droits).

Mais le film méritait tellement d'autres titres surtout à cause de son flic qui aime pas les étrangers de la ville (surtout le mec qui ressemble à Elton John), de son "zombie" redneck infesté de vers ou de nos nouilles rouges vivantes qui poussent des cris alors que ça devrait pas.

Genre :
"Elton John chez les Ploucs"
"La Nuit des Spaghettis vivants"
"La Revanche des Réglisses"
"Red Necks VS Red Worms"
"L'amour chez les Rouquins"
etc.

Le Loup-garou de Londres
7.1

Le Loup-garou de Londres (1981)

An American Werewolf in London

1 h 37 min. Sortie : 4 novembre 1981 (France). Épouvante-Horreur

Film de John Landis

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#10 ! Revu en DVD.

Deux nigauds rencontrent le loup-garou des Landes et #ÇaTourneMal !

À mi-chemin entre film d'horreur tragique et comédie surtout au vue des traits d'esprits et de la musique décalée même sur thème lycanthrope.

On te rajoute même des fantômes zombies et des cauchemars avec des loups-garous nazis. Plus un humour sur le décalage entre Américains, Londoniens et Landais. Plus un pour la scène du film porno où un mec engueule sa bonne femme puis s'aperçoit que c'est pas sa femme XD.

Y a bien que quand David se rend compte qu'il est bien un loup-garou mais n'ose pas se suicider quand les fantômes de ses victimes l'incitent à le faire que c'est vraiment tragique. Et encore, le rythme va un peu en vagues et crescendo (y a même une scène où David s'emmerde et fout rien).

À part ça, on a une des meilleures transformations en loup-garou. Bien qu'un peu bizarre à cause du plan sur la figurine de Mickey. De même, alors que David est tué devant sa fiancée, la musique de fin est beaucoup trop joyeuse et déphasée.

L'Île du Dr. Moreau
4.4

L'Île du Dr. Moreau (1996)

The Island of Dr. Moreau

1 h 35 min. Sortie : 8 janvier 1997 (France). Fantastique

Film de John Frankenheimer

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#11 ! Vu en DVD "version Director's Cut" (sauf que la mienne dure toujours 1h36 comme dans la version normale, au lieu des 1h41 affichées sur la page SC pour la version réal' et La Hyène ne perd aucun bras : https://www.senscritique.com/film/the_island_of_dr_moreau_unrated_director_s_cut/72583858).

Honnêtement, je comprend pas trop la haine sur ce film, je trouve qu'il est correct même par rapport à la version de 1977 (en plus d'être mieux ancré dans sa position javanaise).

Les costumes, bien qu'inégaux, sont d'assez bonnes factures et on a de bons rebondissements (même si le Dr Moreau joué par Brando et son homme de main meurent assez vite : le docteur se fait d'ailleurs déchiqueter presque vivant comme dans un film de zombie de George A. Romero, assez brutal et osé pour une adaptation).

Y a que les messages qui virent entre nuances et ambiguïtés qui peuvent nuire au film : tantôt on présente Moreau comme Satan par Douglas et sa pseudo-morale chrétienne facilement outrée par les manipulations génétiques.

Et tantôt on dit qu'il avait raison de réprimer les besoins de révolte des "humanimaux" (à un point où on se croirait dans "La Ferme des Animaux" de George Orwell mais version dessin animé anticommuniste financé par le FBI)

On pourrait toutefois aussi voir ça comme une métaphore sur le cycle de la violence : maltraite tes "enfants", ceux-ci se vengeront sur toi et les autres. Même avec une "loi" pavée de bonnes intentions (rappelée par un bouc prêtre).

On montre aussi comment le complexe de supériorité gourou de Moreau a rendu les humanimaux révoltés dignes des pires humains armés et violents contre leurs congénères.

[Suite dans ma critique]

Terrifier
5.5

Terrifier (2011)

20 min. Sortie : 31 octobre 2011 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de Damien Leone

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#12(A) ! Vu en ligne en VO : https://www.youtube.com/watch?v=LlEZXlFVgfM

(Ne pas confondre avec le film de 2016 du même nom avec le même clown)

Autre court-métrage avec Art le Clown mais rien que pour lui comme antagoniste de type force inarrêtable (faisant un peu mélange entre Freddy Krueger et Jason Voorhess).

Assez "classique" avec jeu d'acteur moyen et un filtre rétro mais la fin sadique et pleine d'angoisse existentielle (devenir un tronc humain à cause d'un clown tueur) le fait se démarquer par rapport à d'autres films d'horreur.

Le dernier plan aussi sur le visage de la victime figé avec le générique qui défile en rajoute aussi un peu...

All Hallows' Eve
5.3

All Hallows' Eve (2013)

1 h 23 min. Sortie : 29 octobre 2013 (États-Unis). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Damien Leone

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#12(B) ! Vu en ligne en VO : https://www.youtube.com/watch?v=_lC_5Av9VeA

M'ouais, bof... Comme j'ai déjà vu "The 9th Circle" et "Terrifier" (le court-métrage de 2011, ne pas confondre avec le film de 2016 du même nom) séparément, j'ai pas trouvé ce film à sketch indispensable.

Tout au plus, on a un interlude avec un alien "petit gris" qui danse et attaque une autre femme, mais c'est digne d'un navet. Y a vraiment qu'à la fin que c'est intéressant et effrayant sinon.

Autrement, l'ambiance et les jeux d'acteurs paraissent assez plats malgré de bons effets spéciaux gores. Heureusement le plot twist et les effets VHS donnent un petit charme au tout mais ça reste assez moyen pour l'initié.

Night Watch
5.4

Night Watch (2004)

Nochnoy dozor

1 h 55 min. Sortie : 28 septembre 2005 (France). Action, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Timur Bekmambetov

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#13 ! Vu en DVD.

Ouah, beaucoup de choses à dire mais c'est à mi-chemin entre du film d'art et d'essai indé et du nanar russe. Comparé par certains à du Twilight, ce serait plus proche de Matrix, Minority Report ou même Highlander version moscovite.

Après, il y a de bons moments mais la majorité fait gloubi-boulga de règles sorties du cul et les plans très rapides rendent le tout assez confus voire ridicule. J'ai bien aimé le combat entre Anton et le Chef du Mal, mais l'épée sorti de sa moelle épinière c'est un peu le LOL !

Pour un film vampire contre chasseurs de vampires, c'est assez bizarre et décalé. Limite en mode "Tuto Comment être cool à Moscou" mais avec un père qui renoue avec son fils élu de la prophétie du Mal.

Guyver : Out of Control
6.1

Guyver : Out of Control (1986)

55 min. Sortie : 13 décembre 1986 (France). Animation, Action, Science-fiction

Film de Hiroshi Watanabe

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#14 ! Vu en ligne en VOST anglais (probablement VHS-rip car y a des bandes-annonces pour "Les Ailes d'Honnéamise" et "Pink Noise" à la fin) : https://www.youtube.com/watch?v=qJgR-R5jL0k

Le premier film "Guyver" ! Avec une dose raisonnable de body horror et de monstres souvent écorchés et/ou insectoïdes. Sans être hyper gore, y a quand même du sang qui pisse en geyser. Y a que les gros yeux des humains qui me semble un peu en décalage (et le héros un peu idiot qui répète presque tout ce qu'on lui dit).

Après, on reconnaîtra des occurrences avec "Baoh le visiteur" ou même un peu "Devilman : The Birth" : un héros lycéen/étudiant découvre l'existence de démons/monstres/aliens, en devient un et va combattre une organisation secrète et d'autres monstres.

Particularité quand même qu'un des antagonistes est une "Guyver II" bleue féminine qui a subi la transformation de façon moins agréable que le héros (on dirait presque une VSS de hentaï) et dont l'armure fond de façon écœurante à la fin. À un point où le héros doit la désintégrer pour abréger ses souffrances.

Notre Guyver I (Shô) rencontrera même un Guyver III mystérieux qui sauve sa petite amie Mizuki. Mais notre héros la laisse seule, ne voulant pas la mettre en danger. C'est un des gros points du film : le fait que devenir un être fort vous rend seul contre tous.

Hâte de voir la suite, dommage que les Américains aient raté le coup avec "Mutronics" XD.

Kuroneko
7.6

Kuroneko (1968)

Yabu no naka no kuroneko

1 h 39 min. Sortie : 24 février 1968 (Japon). Épouvante-Horreur

Film de Kaneto Shindō

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#15 ! Vu en DVD (VOSTFR) aux éditions Potemkine.

J'ai reconnu le style du même réalisateur que "Onibaba, les tueuses" vu qu'on a un scénario similaire mais avec du vrai surnaturel : des femmes victimes des hommes en tant de guerre se vengent, la plus jeune (l'épouse du héros) finit par se ranger ou épargner, tandis que la plus vieille (la mère ici) se damne et devient un vrai démon.

On ajoute aussi un prisme de la lutte des classes car les samouraïs sont présentés comme des assassins et des violeurs qui arrivent au sommet et méprisent les paysans victimes de leurs guerres. L'horreur est donc surtout sociale et dramatique ici, en plus du mystère si les femmes fantômes sont des chats démons ou réellement la femme et la mère du héros.

La fin est toutefois différente et plus proche d'un Kwaïdan, vu que le héros ne bat pas les fantômes mais finit par perdre la raison. L'horreur est toutefois assez minimaliste mais joue encore une fois sur le clair-obscur, des images de bambous en mouvement en arrière-plan, des brumisateurs et autres détails subtils, assez pour créer une ambiance fantomatique.

Companion
6.1

Companion (2025)

1 h 37 min. Sortie : 29 janvier 2025 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Drew Hancock

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#16(A) ! Vu en Blu-Ray (ATTENTION SPOILERS).

Les relations toxiques avec un pervers narcissique expliquées avec le point de vue d'une androïde.

Ou "T'es tellement un connard que ton robot sexuel te quitte", le film !

Notre Iris hackée découvre que son Josh adoré était une grosse merde qui l'a trafiqué pour tuer son pote russe Sergueï et voler son argent. Et en plus, il voulait la jeter comme une vieille chaussette pourrie.

Et l'autre salaud de service ne se contente pas d'être toxique avec Iris : il est manipulateur envers tout le monde de façon d'abord subtile puis violente quand il arrive pas à ses fins.

Tout les discours de mascu qui tabasse sa femme est récité par Josh jusqu'à la fin, y compris la projection des défauts sur les autres et le délire de persécution pour minimiser ses fautes.

Le comble, c'est que Josh est prêt à jeter Iris pour Patrick (le sexbot gay de Ellie) et trafiquer ses souvenirs juste par Iris a eu le cran de révéler ses défauts une fois l'intelligence débloquée à 100 % et le plan de Josh trouvé.

Y a que la partie où Iris ose pas tuer Josh au pistolet qui me turlupine alors que les fonctionnaires ont réussi à enlever ses inhibitions. Mais je pense que le film se veut un manuel de lutte contre les pervers narcissiques au sein du couple.

En revanche, j'ai une fan théorie intéressante : "Companion" se passe dans le même univers ou dans une réalité alternative à "Terminator" vu que Iris et Patrick ressemblent à des T-800 et T-1000. Ça se trouve, la Révolte des Machines aura lieu parce que des mecs comme Sergueï et Josh ont fait leurs connards avec leurs robots XD.

Bruiser
5.4

Bruiser (2000)

1 h 38 min. Sortie : 24 juillet 2002 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de George A. Romero

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#16(B) ! Vu en Blu-Ray.

La vengeance de l'homme invisible !

Un peu comme si Chute Libre rencontrait le Joker de Todd Philipps.
Vu qu'on a l'histoire d'un employé loser (Henry) qui se fait entuber par tout le monde mais qui comme par magie devient sans visage du jour au lendemain.

Du coup, il se venge de tout le monde et tue ceux qui l'ont trompé : sa femme de ménage voleuse, sa femme infidèle, son pote escroc et son patron insupportable.

C'est assez long voire un tantinet ennuyeux aux 3/4 mais on reconnaît la satire sociale à la George A. Romero. En revanche, si c'est plus "fun" au dernier quart, ça devient aussi n'importe quoi car on finit sur une sorte de catch/carnaval/concert du groupe Les Misfits bien bordélique (plus le boss qui meurt tué par un laser sorti de James Bond).

Même le héros qui était soumis mais dans une "bonne position" finit par être préposé au courrier mais se la joue Punisher du bureau et profite de son "absence d'identité" pour régler ses comptes, devenir plus remarqué et venger les petites gens.

Ambigu ou nuancé, je ne saurais pas dire. Si ce n'est qu'on passe d'un film qu'on passe à priori typiquement Romero des années 80 à un film purement années 2000 avec le chaos et le rock de son époque.

Un bon chaos qui profite aux revanchards comme Henry l'homme invisible...

World Apartment Horror
6.3

World Apartment Horror (1991)

Wārudo apātomento horā

1 h 37 min. Sortie : 5 avril 1991 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Katsuhiro Ôtomo

Darevenin a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#17 ! Vu en ligne VOST anglais.

Yakuzas et migrants exorcistes contre le démon !

Oui, ce film du créateur de Akira traite d'un aspect multiculturel assez peu connu du Japon (d'où le "Tokyo Boogie Woogie" à la fin).

Le tout se passe dans un vieil immeuble que des Yakuzas veulent démolir mais il est habité par des squatteurs taïwanais, coréens, pakistanais, philippins, etc.

Notre yakuza Ita essaye de les déloger mais se tourne en ridicule en essayant, les migrants n'ayant soit rien compris à ses actes, soit étant plus déterminés que lui (faisant valoir le juste fait qu'ils rêvent d'une vie meilleure comme les autres dans un Japon qui peut partager ses richesses).

Mais aussi par un mauvais esprit probablement tibétain ou hindou provoquée par la haine entre les résidents migrants et les propriétaires japonais racistes ou indifférents, qui possède notre yakuza Ita qui sort la tronçonneuse !

Ils comprennent donc que Ita est possédé et appellent un exorciste africain travaillant dans un garage de Tokyo, qui parle japonais et anglais et les aide à un exorcisme multi-confessionnel.

Mais l'exorcisme foire à cause de Yakuzas racistes ou démolisseurs, et criminels et migrants doivent s'allier contre cette menace surnaturelle en comprenant sa nature.

"Tout ça est arrivé à cause de la haine !"

La seule chose dommage, c'est que pour un film de Katsuhiro Otomo c'est incroyablement fauché (ou alors ma vidéo était naze).

Mais il y a un cruel manque d'éclairage professionnel et trop peu d'effets spéciaux pour un film fantastique d'horreur.

Evil Dead Rise
5.7

Evil Dead Rise (2023)

1 h 37 min. Sortie : 19 avril 2023 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Lee Cronin

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#18 ! Revu en DVD.

Toujours aussi bien que lors de mon premier visionnage, avec l'accent sur la douleur et le sadisme provoqué par les Deadites bien plus crades et sanguinolents que dans le remake de 2013.

J'ai aussi mieux remarqué les ressemblances à Evil Dead 1 et 2 (quand les enfants possédés rigolent, quand Beth est recouverte de sang, quand la mère est attaquée par des câbles, etc.)

Un très bon compromis entre l'épisode de 2013 et ceux des années 80 encore une fois. J'ai aussi enfin remarqué une référence à Shining avec l'ascenseur crachant des hectolitres de sang.

On ressent bien la douleur des personnages, le pire étant Beth se faisant attaquer à la râpe à fromage surtout. Bizarre qu'elle ne soit pas contaminée comme les enfants cependant (l'une devient Deadite avec une simple griffure), à croire qu'elle serait "immunisée".

Encore hypé pour Evid Dead Burn du coup, hâte de voir sa vision de l'enfer et de la douleur. Déjà que l'intro a une cabane triangulaire cheloue et une Deadite lévitant au-dessus de l'eau ...

Les Contes de la crypte - Le Cavalier du diable
6.4

Les Contes de la crypte - Le Cavalier du diable (1995)

Tales from the Crypt Presents: Demon Knight

1 h 32 min. Sortie : 13 janvier 1995 (États-Unis). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Ernest R. Dickerson

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#19 ! Vu en DVD.

On dirait Highlander si on l'avait mélangé à de l'épouvante-horreur, de la légende chrétienne et du mythe lovecraftien en même temps.

L'action et les effets spéciaux sont géniaux, y a que Billy Zane qui est un peu nanardesque par moments. Le star system fonctionne très bien en même temps.

Y a aussi un côté rédemption et passage de flambeau qui marche très bien entre Brayker et Jerryline. Tandis que le Collectionneur est une figure rigolote et effrayante du diable tentateur.

Bref, un long épisode des Contes de la Crypte dont on ne perd pas une miette, tout comme "La Reine des Vampires".

Dark Water
6.7

Dark Water (2002)

Honogurai mizu no soko kara

1 h 37 min. Sortie : 26 février 2003 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Hideo Nakata

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#20 ! Vu en Blu-Ray.

Une histoire de fantôme qui tourmente une mère divorcée et son enfant. Esprit qui se matérialise par des infiltrations d'eau et qui a le don de perturber la mère qui doit déjà se battre pour la garde de sa fille sans paraître pour une folle irresponsable.

Ça peut paraître minimaliste par moments, mais le film arrive justement à faire peur avec peu et semble emprunter à d'autres histoires de hantise comme "Ringu" (le fantôme faisant un peu Sadako).

Puis ça devient surtout une tragédie pour Ikiko, y compris 10 ans plus tard, voyant que cette histoire a profondément affecté sa mère. Le passage quand elle revient dans leur ancien appartement finit par être assez mélancolique pour le spectateur (surtout pour ceux qui connaissent les aléas des familles séparées).

On se doute déjà qu'il y a une guerre pour l'affection de l'enfant entre Yoshimi et son ex-mari, mais Ikiko doit quant à elle subir le fait de se faire voler sa mère par une autre enfant.

Une autre enfant certes victime, mais tout sauf bienveillante ...

Frissons
6.5

Frissons (1975)

Shivers

1 h 28 min. Sortie : 4 août 1976 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de David Cronenberg

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#21 ! Vu en Blu-Ray.

L'Attaque des Pervers Vivants !

Bien que le côté body horror cher à David Cronenberg soit encore à ses balbutiements, on reconnaît assez bien sa patte avec ses sangsues qui rendent obsédé sexuel.

Toutefois l'apparence des créatures fait un peu "zizi-caca mixtape", heureusement que ça reste crédible quand elles attaquent des gens qui finissent défigurés ou maniaques.

Cependant on peut être un peu dubitatif devant ce film par moments, semblant être un prototype de Zombie de Romero, qui paraît aussi tantôt quasi conservateur car il range les gays et les lesbiennes au même titre que les pédos, les incestueux et les violeurs (mais finit un peu comme une orgie de libération des mœurs puis une invasion).

Mais aussi tantôt comme progressiste en avance sur son temps car il dénonce justement la culture du viol (entre hommes et femmes, entre femmes et hommes, entre hommes, entre femmes, et même entre adultes et enfants), y compris conjugal et hétéronormé car le patient zéro veut forcer sa femme qui préfère alors céder aux avances de son amie lesbienne.

Dur à dire effectivement qu'est-ce que ça dénonce ou encense par moments, mais ça permet aussi de rappeler que l'amour et le sexe est horrible quand ce n'est pas avec consentement réciproque (d'où le côté film de zombie à la Roméro mélangé à une orgie tabou, surtout vers la fin).

Gothic
5.9

Gothic (1986)

1 h 30 min. Sortie : 4 février 1987 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Ken Russell

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#22 ! Revu en DVD version française cette fois (voir ma critique).

Un film culte !! Même si mon avis ne change pas trop : la musique de Thomas Dolby en fait clairement des caisses, pareil pour certaines scènes surtout au début (au point où je criais "Du calme !!" au film XD).

Il faut vraiment considérer le tout comme une mauvaise descente de laudanum, sinon ça passe pour un gros nanar. Faut dire que y a beaucoup d'exagérations et de cabotinage, même chez Gabriel Byrne incarnant un Lord Byron bien débauché.

Je trouve quand même les personnages injustes envers Polidori (surtout Byron et l'époux Shelley), et on ressent beaucoup de peine pour Mary qui doit à la fois contempler ses peurs réalisées dans l'avenir. De même pour Byron avec les sangsues.

Un vrai mélange de gothique, de bucolique et de mélancolique qu'est ce film expliquant à sa manière la création du mythe du Prométhée moderne (l'enfant mort-né de Mary étant possiblement la Créature ...)

Street Trash
6.2

Street Trash (1987)

1 h 31 min. Sortie : 24 juin 1987 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de J. Michael Muro

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#23(A) ! Vu en DVD.

La Guerre des Ordures Pourries !

T'as cru que le film ne crachait que sur les clochards ? Et non ! Toutes les classes en prennent pour leur grade : les pauvres, les riches, les classes moyennes, les flics, les mafieux, tout le monde.

On dirait un film de la Troma (surtout que je crois reconnaître des décors de New York ou sinon des équivalents) mais avec une détestation pour le genre humain, où 90% des gens sont des ordures aussi pourries de l'intérieur que les clochards du film le sont à l'extérieur.

Après, chacun est un spécimen : entre le chef clodo psychopathe vétéran du Vietnam, sa fiancée chouinarde, le flic à la Dirty Harry, le parrain mafieux, le patron de casse obsédé sexuel, et enfin le vendeur de liqueurs qui fait circuler du faux alcool décapant qui tue ses buveurs, on n'est pas sortis de l'auberge.

On croit à un film qui n'est qu'une démo technique d'effets gores grotesques et colorés, on finit avec une satire au vitriol de l'humanité. Tantôt comédie noire gore, tantôt fil d'horreur sociale, "Street Trash" est vraiment le rendez-vous des ordures pourries qui veulent s'en foutrent plein la gueule pendant que nos héros un tantinet corrects veulent juste vivre en paix.

Street Trash

Street Trash (1982)

15 min. Sortie : 11 avril 1982 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de J. Michael Muro

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#27(B) ! Vu en DVD et VOSTFR (bonus de Street Trash le film de 1987).

Court-métrage de 1984 à l'origine du film du même nom mais clairement projet étudiant fauché, vu que les clochards qui fondent ne sont pas montrés en entier.

Il s'agit toutefois globalement des mêmes scènes de gens qui fondent à la Viper acide, hormis que le vendeur fond de façon plus détaillée.

Les Sorcières d'Eastwick
6.2

Les Sorcières d'Eastwick (1987)

The Witches of Eastwick

1 h 58 min. Sortie : 10 septembre 1987 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de George Miller

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#24 ! Vu en DVD.

Comment se débarrasser de son ex quand celui-ci est le Diable ?
C'est la question auquel répond ce film qui réinvente le mythe des Sorcières de Salem et des sabbats mais version moderne et du point de vue des "sorcières".

C'est pour ça que la rencontre avec Jack Nicholson en Daryl Van Horne (littéralement "Devil's Horns" = les cornes du Diable) est d'abord un moment d'épanouissement et de libération morale, physique voire sexuelle, notamment la partie de musique où la basse prend feu tellement c'est intense XD !
Daryl apparaît d'abord comme l'homme à la fois imparfait et parfait, providentiel pour nos 3 femmes (incarnées par Cher, Susan Sarandon et Michelle Pfeiffer).

C'est que après qu'il apparaît comme l'ex toxique qui fait souffrir les autres. Même si j'ai pas trop compris pourquoi il avait jeté un sort sur la femme du rédacteur en chef du journal local alors qu'elle ne lui avait rien fait à la base (soit il voulait faire taire une enquêtrice en la faisant passer pour folle, soit c'est une autre ex à lui dont il voulait se venger).

Par contre, nos héroïnes ne sont pas trop étonnées de voir de la magie la première fois. Comme si c'était "naturel", notamment la partie où les balles de tennis lévitent. En revanche, on croit d'abord qu'elles quittent Daryl sur un malentendu ou un caprice (la femme du rédacteur étant morte à cause d'un souhait qu'elles ont fait et réalisé par la magie de l'autre Diable. Surtout quand ce dernier les a foutu enceintes, on croit presque à de l'ingratitude.

Puis on comprend que Daryl est comme tous les ex toxiques : il se sert d'elles et de leurs peurs pour les faire souffrir dans une relation amour-haine. Le film vire un peu comique avec la magie vaudou des 3 "soeurs" (c'est marrant, on dirait un prototype de Charmed) mais Daryl ressemble alors plus à un démon antique qu'à un diable chrétien (il va même à l'église pester contre les femmes, dommage que ça soit un peu bâteau et pas inspiré des pires discours mascus, ça aurait fait plus d'échos selon moi).

Darevenin

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