le 12 juil. 2017
Le chant du néant
Je ne comprends pas. Le Goncourt, alors qu'en face on avait Babylone, Désorientale, Petit pays, 14 juillet... entre autres romans, tellement meilleurs. Chanson douce possède deux atouts majeurs: son...
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Difficile de passer à côté de ce court ouvrage à gros succès, classé dans les nouveaux incontournables des nouvelles plumes prometteuses. Gagner le Goncourt l'année de Petit Pays de Gaël Faye qui le méritait tout autant est un gage de qualité, dans un autre registre mais tout aussi intense émotionnellement.
En parlant de charge émotionnelle, le récit se veut marqué d'emblée par le chapitre introductif - la première phrase même - qui donne le ton et le but à atteindre, la conclusion morbide qui ne laisse aucune place ni au doute quant aux intentions de la future nounou, ni à l'espoir d'une alternative à la pire des conclusions. Procédé de construction du récit particulièrement réussi puisqu'il permet, par la suite, de mettre la lumière sur l'environnement psychologique de Louise et les relations ambigües entretenues avec les parents plutôt que sur l'évolution classique de la trame narrative dans l'enchaînement des évènements vers un dénouement inconnu. La suite est l'histoire d'un bourreau et d'une victime à la fois, victime de sa propre misère affective et d'une forme particulière de misère sociale, l'une entrainant l'autre et inversement.
Une adaptation pour le cinéma est prévue pour l'année prochaine. Espérons que les images soient aussi fortes que les mots, qui se dévorent grâce au style simple et accrocheur de son auteure, pour transmettre l'intensité émotionnellement de ce roman.
Créée
le 28 oct. 2019
Critique lue 444 fois
le 12 juil. 2017
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