Un règlement de comptes sauvé par le gong !!
De mon point de vue, dès que le philosophe se laisse envahir par l'affect, il perd la raison. C'est ce qui a du arriver à Schopenhauer quand il a écrit ce texte. Mais il se reprend quand même dès la deuxième partie pour dresser une critique de la société chrétienne qui, par un protectionnisme absurde de la monogamie, érigée, à tort, au même rang que le mariage de manière générale, se retrouve en train de nager à contre-courant de la nature humaine. Sur ce point précis, je suis entièrement d'accord avec Schopenhauer, et je trouve même qu'il exprime l'idée de façon assez objective pour un essai aussi personnel.
Je ne peux néanmoins ne pas être d'accord avec certains propos complètement fantaisistes, où la pensée est littéralement noyée dans un liquide soporifique, que personne ne peut supporter, même Schopenhauer en personne, s'il avait montré un minimum de détachement envers le sujet.