C’est le meilleur livre de Haruki Murakami.
C’est aussi simple que ça.
…
Et je suis convaincu que je pourrais en rester là, mais comme c’est une critique, je ne vais pas en rester là !
Pour la faire simple : on va suivre l’histoire de deux personnages en particulier : l’un est un ado qui a fugué de chez son père (après que ce dernier l’ai maudit en proclamant une prophétie Œdipienne), et de l’autre un vielle homme amnésique, pas très inintelligent (d’ailleurs il va le répéter pendant tout le récit) et qui sait parler au chat.
Et malgré leurs différences, malgré qu’ils ne se soit jamais vu, malgré qu’ils ne connaissent ni l’un ni l’autre : ils vont, contre toute attente, avoir un lien qui les rapproche… ou plutôt : comme si il valait qu’ils se rencontre, comme si ils devait terminer quelque chose qui n’avait pas encore était aboutit.
Mais qu’est-ce donc ? Quel est cette force mystérieuse qui semble prendre contrôle de la vie humaine ? Et surtout : qui sont-ils, ces deux hommes à l’histoire tellement différente ?
Il faut avouer que j’ai été séduit par le livre, et que j’ai passé un agréable moment à le lire.
Mais bon : faut avouer que certaine fois, l’auteur a tendance à exagérer sur des points ou tu te dis : « mais bordel, c’était vraiment obligé, ça ? ». Y’a une scène (alors attention, je la sors du contexte) qui m’a un peu perturbé, si je peux le dire comme ça, mais en gros : notre jeune héros, Kafka (âgé de 15 ans) se voit invité chez une femme, avec qui il a bien parlé pendant sa fugue (en prenant le bus). Et il se trouve que cette femme a presque 20 ans. Eeeeeeet…. Arrivé chez elle, il est l’heure d’aller se coucher, voyez…Et notre jeune Kafka a comme quelque chose qui le titille… dans le sud de son corps… si vous voyez ce que je veux dire ! Et donc il le fait savoir à la femme (qui s’appelle Sakura). Et donc elle lui propose…. De lui secouer le maïs. De lui astiquer le poireau, de lui éplucher l’aubergine, de… ENFIN MERDE QUOI ! Vous voyez où je veux en venir ! Et du coup, Kafka, accepte cette proposition. Et du coup il est content !
Mais ce n’est pas la seul scène avec ce genre de plan, t’as aussi le(s) moment où il rêve qui « Jean-Marie-Bigard » (pour ceux qui auront la réf’ 😅) le fantôme de la bibliothécaire de 50 ans (sortit encore du contexte, désolé…), et aussi quand il a vraiment « Jean-Marie-Bigard » la bibliothécaire de 50 ans. Et que fut notre surprise lorsque qu’on apprend qu’en faite : il se peut que Sakura, et la bibliothécaire de 50 balais (qui s’appelle Mme. Saeki) soit en faite… sa sœur et sa mère.
Bah la malédiction Œdipienne balancé par le daron, qu’est-ce que vous voulez que je dises de plus ? 🤣🤣🤣🤣
Mais bon, tout de même : le livre a des passages formidables, avec tout un mystère qui les entourent, et c’est pour cela que j’ai vraiment passé un bon moment^^
Aller ciao !