Les meilleurs films de 1995 selon Frakkazak

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Redescendre dans l'antre de la folie, c'est retrouver tout ce que l'on aime chez Big John : de la tension, des trouvailles scénaristiques et visuelles, et un humour noir bien présent... Qui plus est, il est difficile de trouver de bons films d'horreur lovecraftiens, n'hésitez donc pas si vous n'avez pas encore franchi le pas.

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Générique de Saul Bass et puis c'est parti pour une variante de Goodfellas à Vegas. Une première heure documentaire, une deuxième plus intime, puis la troisième sur la chute d'un empire, le tout s'enchaînant avec la maestria à laquelle nous a habitué Scorsese.
C'est instructif, c'est drôle, c'est violent, c'est joué par des cadors, et c'est réalisé avec brio. Que demande le peuple?

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Vu une fois dans ma fougue adolescence, j'avais oublié à quel point La Haine est efficace, et à quel point il s'est inséré dans mon parler (c'est donc de là que vient "C'est affreux...affreux, affreux, affreux!"). Kassovitz n'a malheureusement jamais dépassé son second film en termes de réalisation. Téma le film générationnel !

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Peu de souvenirs de mon premier visionnage, ce second est donc presque une découverte. On a bien le duel au sommet tant attendu entre Pacino et De Niro, épaulés par un casting 5 étoiles dans ce modèle de film de braquage (ses influences sur les GTA sautent aux yeux). Par contre, comme souvent avec Mann, j'ai un soucis avec ses choix musicaux douteux qui apportent du ridicule a des séquences solides qui s'en seraient bien passé.

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Histoire d'amour impossible entre un duo d'acteurs légendaires. Le rythme est lent, pour qu'ils puissent savourer ces quatre jours hors du temps et hors des responsabilités de la réalité pour l'une, et l'apparente solitude d'une vie d'errance pour l'autre. Sans avoir été profondément ému par le film, il faut lui reconnaître une beauté délicate qui s'efface sous la pluie tombante mêlée aux larmes.

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Bigelow dans les 90s, ce n'est pas que Point Break. C'est aussi cet excellent film cyberpunk où le concept tourne autour d'un outil, similaire aux Brain Dances de Cyberpunk 2077, permettant de revivre (sensations et sentiments inclus) une scène enregistrée par le porteur de l'appareil. La dérive évidente d'une telle technologie vers le snuff nous livre une des scènes les plus perverses qu'il m'ait été donné de voir au cinéma, servant le propos avec fracas. Rajoutez un Ralph Fiennes et une Angela Bassett mémorables et vous obtenez une perle de SF.

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Trois histoires, trois réalisateurs de renom (Otomo en tête, pour son chef d'oeuvre Akira), trois styles graphiques, trois tonalité (horreur spatiale, satire politique, uchronie steampunk), trois voyages dans ce qui se fait de mieux en termes d'animation japonaise. Memories est une pépite méconnue qui a largement mérité son visionnage en salle.

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On est dans le coeur de la filmo de Ron Howard: du plan-plan sans grand intérêt. Ca se regarde puis ça s'oublie. Certes, il y a quelques passages sympathiques (la construction en mode McGyver d'un bidule-batterie), mais ça ne va jamais plus loin que ce que propose l'histoire réelle de l'équipage, faisant fi de tout ce que le cinéma est sensé apporté de supports narratifs. Ca m'a juste donné envie de revoir First Man.

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Spain in the ass

Comédie absurde sur la naissance de l'anti-christ à Madrid un soir de réveillon, le tout sous acide avec un fond de métal. Les personnages complètement déconnectés sont attachants et drôles, et la frontière entre réalité et folie fine comme il faut. Très sympa.

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Un Carpenter qui possède bien des idées, mais où il y a tout de même quelque chose qui cloche. On a d'un côté un prémisse qui nous happe de suite, avec un déroulement des évènements maîtrisé et une atmosphère tendue, et où ces gosses sont effectivement terrifiants dans leur interprétation. La scène finale est d'ailleurs fantastique dans sa construction de la tension, quand bien même le spectateur connaît déjà le pot aux roses. Un bon cru de Big John donc (le dernier de sa carrière?).
Seulement, à toutes ses louanges, je ne peux qu'être rebuté par ce côté kitch qui englobe le film et vient à en effacer certaines qualités. Les acteurs (hors enfants) sont à côté de la plaque, l'image est terne et les effets en toc. Par ailleurs, les péripéties semblent précipitées, avec des ellipses laissant de grands trous dans l'évolution de la mentalité du village et des revirements de motivation trop vite expédiés. Tout cela vient inhibé la tension pourtant bien présente à la base. On pourrait expliquer ça par une baisse de budget, bien que Carpenter ait été en bonnes relations avec le studio et qu'il avait ce projet de remake en tête depuis plus d'une décennie.
Dommage donc.

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Western reposant sur un high concept simple (un championnat de duel) et un désir d'épate plus que de réalisme, The Quick and the Dead se laisse regarder sans déplaisir, même s'il manque cruellement de substance. Un Raimi en demi-teinte.

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Roadtrip movie résolument 90s à la sauce Disney, ce Goofy Movie est cousu de fils blancs mais somme toute assez sympathique.

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Paraît que le 2 et le 3 sont de bons petits films, du coup j'ai du me farcir celui-ci par devoir. C'est pas mauvais, c'est juste très plat. Mais au moins, quand on compare au Godzilla de Emmerich qui sortait à la même époque avec une débauche de moyens, c'est pas con-con. Evidemment le budget n'est pas le même, mais les mecs en costume au milieu de maquettes et les marionnettes apportent un petit charme au tout.