Les meilleurs films de 2011 selon Adrast

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♫♪♪ Shame you, shame me, shame you together, patchouli ♫♪♪ https://catabase.wordpress.com/2023/12/08/shame/

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En fait ça mérite sûrement un 8. A revoir.

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Ca mérite sûrement un 8 en fait.

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Fin du haut du panier on va dire

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C'était sûrement bien mais j'en ai aucun souvenir.

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Bon western des familles.

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Ca mérite sûrement moins.

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Je pense que ça vaut pas du tout cette note, à revoir éventuellement.

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Mention ambiance

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Mention ambiance (2)

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5,5

Malgré la revoyure 10 ans après sa sortie, je n'ai pas changé d'avis, sauf que maintenant je sais pourquoi : rythme mou du cul qui tolère le X1,5, forme très classique de drame ricain, musiques génériques, raccourcis d'intrigue durs à avaler, FX des singes dégueulasses, qui passent mal après le réalisme gogoth d'un Burton... C'est une progression dans l'hollywoodisme mais une régression dans la saga. Un produit standardisé avec une politique en sous-sous-texte, pointant seulement la maltraitance animale, ou, au mieux, la mainmise des grandes corporations sur les sociétés et le bien-être animal, mais c'est pas flagrant. Et c'est pas le joli minois de l'indo-américaine qui rattrapera tout le reste.

Ça s'éloigne définitivement de l'esprit artisanal initial.

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C'est un bordel sans nom, sans visage, et pourtant il règne... Euuuuh non pardon, c'est juste un bordel sans nom. Mais pas sans influences. Du cul du cul du cul, mais imagé, façon body horror pipou, comme si ExistenZ était passé dans la moulinette du monde nippon des licornes. Avec du Gulliver qui vrille les échelles, des voyages en un claquement de doigts qui s'apparentent à de la téléportation et globalement un discours sur les rêves et le bonheur. Les rêves au sens freudien, au sens psychanalytique, d'inconscient, deux conscients et trois conscients, et subconscient. Pas tout à fait au sens d'aspiration personnelle forte, même si dans les faits certains persos dans ce rêve permanent semblent être mus par des rêves. Bref on n'y comprend rien sans avoir la notice, c'est brut dans la réal, presque mal branlé parfois, surtout quand on doit se taper des ellipses par fondu au noir MAIS c'est le genre de film qui fait avancer le ciné plutôt que le faire ronronner, quitte à perdre et diviser.

Pas sûr qu'un revisionnage lui donne + de sens tant c'est construit en mode foutoir, selon la grammaire du rêve justement, m'enfin c'est un film notable quoi qu'il en soit. Parce qu'osé, parce que léger malgré sa navigation sans gouvernail, parce que travaillé malgré son apparent je-m'en-foutisme.

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5,5

C'est dommage d'avoir à lui mettre 5 par lassitude, j'aime le ciné italien par essence [ou presque, parce que parler d'essence c'est déjà un peu beaucoup le fascisme], même si ici il se pare d'atours fauxcumentaires à la Dardenne. Heureusement toujours avec cette patte rurale, tristoune et kraspec comme savent bien le faire les italiens qui veulent mettre en scène le vague-à-l'âme des terrains vagues. Le vague-à-terre quoi. Mais ici point d'enseignement, c'est justement le problème. Le scénario ne construit rien, il ne déconstruit rien non plus, pas besoin de casques de chantier sponsos eWokes. Il présente, il montre, d'une manière crue, presque gonzo, infiltré chez les curés comme un Strip-tease. Il montre l'endoctrinement, le bourrage de mou sympathique ou plus brutal quand c'est à peine nécessaire [toute ressemblance avec les maîtresses en marche est purement fortuite]. La main-mise de l'Église sur les existences, de la paroisse jusqu'au salon, du tronc de l'église à l'urne du bureau de vote. Une vie encadrée où le prêtre carriériste régente les ouailles sans jamais trop forcer, le nudge des écoles de comex est suffisant pour les mener jusqu'à la Confirmation. Business is business. Praying is their business. And business is good.

Moi j'dis ils feraient mieux de prier le Saint-Marx dans le Ciel avec leur petit livre rouge m'enfin bon...