Quand la professeur Justine Gandy rentre dans sa salle de classe, seul un élève est assis à sa place. Les autres ont disparus, partant de chez eux en pleine nuit, tous à la même heure. Un village ébranlé et une enquête qui commence, celle de la police mais aussi des habitants. Quand la situation devient inexplicable le doute et la violence émergent.
Une œuvre en chapitres, chacun suivant un personnage dans un puzzle qui se résout petit à petit. Un film d’horreur qui remplit parfaitement sa finalité, une salle qui frissonne et sursaute à l’unisson (avec une place importante accordée à l’humour, un relâchement qui fait du bien). Dans un cadre où les habitants sont renfermés et l’alcool et la drogue omniprésents, l’horreur semble changer d'horizon en ne s'exerçant pour une fois pas seulement dans la famille américaine modèle.
Weapons n’arrive néanmoins pas au niveau de thrillers psychologiques tel que Prisoners, la peur est momentanée mais ne dure pas. L’intrigue ne fait pas se questionner le spectateur, avec un manque d’enjeu marquant ou de dilemmes psychologiques forts qui apporteraient au film une dimension plus profonde.
Un bon film d’horreur.