Ce n’est pas une biographie de Gainsbourg mais comme le dit Sfar, un conte. Sfar a utilisé Gainsbourg afin de transposer SON univers sur grand écran.Tous les thèmes de prédilection de l’œuvre de Sfar s’y trouvent : le peintre et ses maîtresses (Pascin), le double en forme de miroir (le Golem), l’environnement musical (Klezmer), la question juive, son humour typé et sa manière bien personnelle de raconter une histoire. Une histoire passablement édulcorée en regard de toute sa production littéraire. Le personnage de Gainsbourg ne semble pas vraiment incarné mais plutôt habité par Sfar. Le film est loin d’être raté, malgré quelques faiblesses de scénario et des passages avec peu d’intérêts ainsi que des redondances. Quel plaisir de revoir cet artiste composer au milieu de ses dames célèbres.. A voir pour les nostalgiques, à voir pour ceux qui ne connaissent de Gainsbourg que son personnage de fin de vie.