Danse explosive !
Sur le plan de la mise en scène — visuelle et sonore —, c'est difficile de ne pas s'incliner devant autant de virtuosité esthétique. Il suffit de voir les séquences d'introduction lors de la...
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le 11 sept. 2025
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C'est dès les premières seconde qu'on étouffe sous la chaleur d'un désert poussiéreux, qu'on succombe sous la musique techno en continue, qu'on observe le début de la descente au enfer encore ignoré des personnages insoucieux. En effet le sirat, cette allégorie qui rythme tout le film, ce pont entre le paradis et l'enfer est le contexte spatio-temporelle même dans lequelle les personnages sont plongés du début à la fin. Un hostilité plane au dessus d'eux mais on se sait encore laquelle, peut être l'arrivé de Luis et son fils Estéban dans ce rythme effréné des festivités et le commencement du voyage entre les deux mondes opposés ? La recherche de la sœur aimé disparue est le point de départ des personnages que l'on suit tout le long du visionnage dans leurs quêtes, armés de bolide qui fend le désert dans le style d'un Mad Max revisité, suivit de la voiture Renaut de Luis, ce qui rend les scènes à la fois subtiles, drôles et touchantes. La cohésion du groupe est forte, l'entraide et les discussions entres les teufeurs et le père et sont fils nous donne un attachement réjouissant jusqu'au moment ou les drames s'accumulent, le choc prend la place de notre divertissement, et ce n'est que le début du stresse à l'écran, de la tristesse engendré volontairement. C'est l'entrée aux enfers des personnages, comme Dante, mais ici, sans guide pour les aider, ni même les sauver. C'est avec effroi et tension que Oliver Laxe rythme son film de stupeur, d'angoisse, une recette qui marche et qui ne nous laisse pas indifférent à l'écran. Une fin toute fois un peu décevante mais un film dans l'ensemble qui ne déçoit pas au gré de forte émotions. Une belle direction artistique derrière cette chaleur constante et une énergie touchante pour cette troupe en quête d'insouciance.
Créée
le 15 sept. 2025
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2 j'aime
Sur le plan de la mise en scène — visuelle et sonore —, c'est difficile de ne pas s'incliner devant autant de virtuosité esthétique. Il suffit de voir les séquences d'introduction lors de la...
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le 11 sept. 2025
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Sirat c'est quand même beaucoup de bruit pour rien (au sens propre, comme au figuré). Je ne comprends pas les retours dithyrambiques sur ce film qui n'est qu'une version saharienne du Salaire de la...
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