Top Films sortis en 2021 perso

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Cette adaptation de Balzac incarne ce que peut être la quintessence du cinéma français quand il s'attaque aux classiques de la littérature.
De part sa mise en scène , son cynisme , sa cruauté, sa critique sociale , politique et économique , ses décors, ses dialogues et son interprétation, l'adaptation que nous propose Xavier Giannoli est un véritable tour de force et l'une des plus belles réussites du cinéma français depuis 20 ans !
Avec le sommet de la comédie Humaine de Balzac, il est difficile de faire mieux en terme de contenu et de drame romanesque qu'illusions perdues.

Le film nous emporte dans le tourbillon de l'ascension et la déchéance de Lucien de Rubempré, dans un Paris du 19eme siècle ou se côtoient, s'opposent , se méprisent , et s'allient selon les circonstances, les affairistes, les artistes, l’aristocratie de province ou de palais .

En 2H30 Gianoli réussit à de retranscrire tout cela à l'écran sans une seconde d'ennui.
La multitude des personnages et les différents degrés de lecture de l'oeuvre de Balzac se superposent et s'entremêlent sans qu’ils ne soient difficiles à suivre ou ne s'édulcorent .
Il est aidé en cela par les prestations exceptionnelles de ses acteurs.
Benjamin Voisin porte le film avec aisance.
Vincent Lacoste est incroyable en Lousteau.
Depardieu fait preuve d'une sobriété qu'on ne lui a pas connu depuis des décennies.
Xavier Dolan crève l'écran.
Tous les autres, de Jeanne Balibar, Jean François Stevenin à Cécile de France, sont au diapason grâce à des dialogues extrêmement bien écrits, adaptés et retranscrits.

Au jeu des comparaisons, Illusions perdues est la plus belle adaptation des classiques francais depuis le Cyrano de Bergerac .
On retrouve la cruauté et le cynisme que l'on appréciait dans Ridicule ou les liaisons dangereuses, mais au service d'une meilleure histoire .
Par sa narration et son sujet le film évoque aussi Barry Lyndon.
S'il n'en atteint pas la beauté visuelle et mélancolique, il fait jeu égal sur le fond (critique sociale, dramaturgie ...)
On ne peut pas oublier le Scorcèse de Casino et des Affranchis, dont le mode de narration chorégraphié et porté par une voix Off, se retrouve dans le drame du destin de Lucien de Rubenpré que nous conte Xavier Giannoli.
Que de belles références et de bonnes inspirations !!
Le traitement cinématographique et l'adaptation digne du travail d'orfèvre met en valeur toute l'intemporalité , la modernité, la cruauté et le cynisme de Balzac.

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A la base, on ne le sentait pas ce projet de remake de West Side Story!
Quel besoin avait on de toucher à ce classique parmi les classiques ?
Et quelle pouvait bien être l'utilité de cette version, quand les premiers éléments qui nous sont parvenus semblaient nous montrer une absence totale de distances avec l'univers, les décors, la temporalité du formidable film de Robert Wise sorti en 1961?
On se disait que le film allait être dispensable comme les remakes inutiles de classiques comme Ben Hur, Papillon, Robocop, la planète des singes ....

En réalité, on avait juste oublié un paramètre important, c'est que ce nouveau West Side story est réalisé par Steven Spielberg !
Et c'est un Spielberg en forme olympique qui nous offre un remake nettement meilleur et supérieur en tous points à la version historique de 1961, qui vait pourtant récolté 10 oscars .
La photographie, les couleurs les prises de vues, les décors, le rythme, les chorégraphies , la dramaturgie sont inouies.
Ca danse, ca virevolte, ca bouge de partout. Les acteurs sont supérieurs et plus seduisants que dans la version originale. Meme les chansons, qui sont les mêmes sont mieux interpretées et produites.
C'est une mise en scène qui touche au sublime et à la perfection et qui rapelle combien spielberg est un génie , capable d'exceller dans tous les styles .
Pour sa première comédie musicale, il entre direct au panthéon du genre !
Donc, mettez vos à prioris de coté et courrez dans la salle la plus proche pour voir ce nouveau chef d'eouvre de Spielberg , car c'est un film qu'il est interdit de voir ailleurs que sur un grand écran et avec des conditions sonores dignes de ce nom !

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Disons le d'emblée, Bac Nord est bien le film coup de poing annoncé !

Cette plongée dans la brigade anti criminalité des quartiers nord de marseille est saisissante et poignante .
On y suit une équipe de trois flics unis, qui tente de faire leur travail dans l'atmosphère irrespirable et l'hostilité violente de ce que la presse appelle les territoires oubliés de la république , en etant totalement dépourvu de moyens , de soutiens et de reconnaissance.
Cette chronique explosive, qui rapelle par bien des égards le climat explosif des Miserables de Ladj LY, se transforme en drame lorsque ces 3 flics sont lachés par leur hierarchie après une saisie de stupéfiants.
Ce pitch, inspiré de faits réels, est formidablement réalisé par Cedric Gimenez , qui a pris de la bouteille depuis son autre film marseillais " la french".
Nerveuse, intense,esthetique, la mise en scène prend le spectateur à la gorge de la première à la dernière minute du film .
La scène de la saisie de stup est à couper le souffle et l'un des points culminant du film.

Les moments plus intimistes du film sont exellents eux aussi, car portés par une direction d'acteurs sans faille .
Lelouch, Civil, lelklou livrent des prestations cesarisables et les seconds roles sont eux aussi au diapason

Bac nord est donc un film brulot qu'il ne faut pas laisser passer .
Il se situe quelque part entre les Miserables, La haine , 36 quai des orfèvres, Polisse et L627.
Comme ces films, Bac nord est une chronique désanchantée, cruelle et edifiante sur une police livrée à elle même et abandonnée par l'état et sa hierarchie.
Celle-ci fait face à un monde de misère, de déshérités dans lequel l'omniprésente de la violence semble etre devenue le seul point d'équilibre .
Mais au delà de ces tristes constats, comme ces predecesseurs, Bac Nord est aussi le témoin d' une réelle humanité qui , si elle fait figure de bouffée d'oxygène dans le film , apporte une crédibilité et une force en ancrant le film et son propos dans une réalité à 100 000 lieues d'un polar d'action ou d'un blockbuster

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Adaptation plus que réussie du célèbre manga de Jiro Tanigushi.
C'est l'orfèvre de l'animation francaise, Patrick Imbert; qui a oeuvré sur Ernest et celestine, les adaptations de Corto maltese, que l'on doit cette réeussite pourtant loin d'etre évidente . Cette adaptation cinématographique réussit le tour de force d'etre très fidèle, tout en prenant pas mal de distances avec le Manga . L'animation colorisée est en effet différente, et pas mal d'evenements sont en effet passés sous silence. Pour autant on retrouve pleinement l'esprit etla mélancolie typiquement japonnaise du récit . On se laisse facilement happé par cette quête des sommets et par une réprésentation des personnage assez fouillée. D'un point de vue purement esthetique, le film est très beau, les dialogues, la musique son de très haut niveau et on regarde ce film animé avec la m^me ferveur que s'il avait été fait en prises de vues réelles. Une vraie réussite !

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La sortie d'un film de wes Anderson est toujours un évènement ! Son cinéma ne ressemble à aucun autre . On y retrouve pelle mele de la poesie, , de l'absurde, du burlesque, de l'émotion, un esthetisme hors norme et une mise en scène totalement incroyable . Quelque part entre le cartoon, la bande dessinée et le cinéma d'auteur , il ya dans chaque plans plus de références , de clins d'oeil et d'idées que dans la globalité de 95% des films qui ont la chance d'arriver sur un écran.
The French dispatch n'échappe pas à cette règle .
Concu comme un film à sketches avec trois histoires indépendantes les unes des autres qui rivalisent de loufoquerie , de poesie , the French dispatch rend hommage au cinéma francais de melville au godard des années 60, à la peinture moderne, à une france fantasmée avec beaucoup d'amour et d'humour noir.
On en prend plein les yeux sur un rythme trépident . Ca va d'ailleurs peut êtte un peu trop vite et on loupe forcement pas mal de choses.
Mais c'est tellement singulier , léger , malin , charmant et cruel que l'on ne peut que souscrire à ce nouveau wes anderson.
Tous les acteurs semblent s'en donner à coeur joie quelque soit l'importance de leurs roles . Les habitués sont d'ailleurs tous présents de Bill Murray à Adrian Brody en passant par Owen wilson et sont rejoints par Thimotée chalamet , Lea seydoux, benicio del Toro, Mathieu Almaric dans des personnages plus truculants les uns que les autres . A ceux ci s'ajoutent un paquet de second roles ou de caméos dans lesquels on reconnaitra Edward norton, Willem Dafoe, Christoph Waltz, Guillaume Galienne et meme Henry Winkler ( le fonzy de Happy Days) ....
Comme Un film de wes anderson ne ressemble qu' à un film de Wes anderson, la question ne sera pas de savoir si le film est bon , mais si c'est un bon Wes Anderson ?
A cette question , la réponse sera fatalement subjective et personelle . Pour moi c'est un bon cru , meme s'il n'atteint pas à mes yeux le niveau de Grand Budapest Hotel . Il se situe quelque part entre la vie Aquatique et du Darjeeling Limited.
Bref , il faut aller voir ce film car il sort tellement des sentiers battus qu'il apporte une vraie vague de fraicheur , de style et de poesie dans une époque ou le cinema se resume trop souvent à un contenu uniformisé .

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Dune était le film le plus attendu de cette rentrée 2021.
L'ampleur de l'histoire et de son univers conjugués aux adaptations avortées, ou non abouties passé font de Dune un mythe .
Un mythe pour les fans du roman qui rêvent de voir une transposition réussie du monde hallucinant de Frank Herbert .
Un mythe pour les fans de SFqui espèrent un film susceptibles de rivaliser avec les tous meilleurs films du genre.
Lorsque l'on apprit que ce nouveau projet de Dune était confié à Denis Villeneuve, l'engouement et l'impatience montèrent d'un cran . En effet la suite ultra convainquant qu'il avait donné à Blade Runner laissait présager du meilleur pour ce projet tant fantasmé.
Avec un film de 2h35, Villeneuve fait pénétrer avec brio le spectateur dans l'univers visuel hallucinant de DUNE.
L’entreprise est réussie et éloigne le film de toute notion de série B grace à une photographie, des effets spéciaux et visuels incoyables et un esthétisme clinique de toute beauté.
Dans cette première partie , il explique de manière compréhensible les enjeux passés et à venirqui se trament autour de la quête de L’Epice dans une galaxie lointaine . C’était loin d'être évident ...

L'objectif est rempli grâce à une narration réussie et à des acteurs qui portent leurs rôles avec brio.
Le tempo, assez lent, laisse au spectateur le temps de s'immerger dans un monde incroyable, peuplé, de personnages riches et de prophéties aussi fascinantes que complexes.
On peine à imaginer l’Energie hallucinante que Villeneuve et son équipe ont du dépenser pour cette transposition réussie de l'univers pharaonique de franck Herbert.

Au-delà de la formidable mise en scène de Villeneuve, la question de savoir si l'on va vraiment vouloir poursuivre cette gigantesque fresque jusqu’à son terme avec un , deux ou trois films de plus sans risquer une indigestion, se pose, tant la matière de ce qui nous est proposée est gargantuesque.
Il faut de l'estomac pour apprécier cette orgie de science fiction à grand spectacle !

Ce premier Dune est dun spectacle hallucinant, mais aussi un peu exigeant, qui ravira les vrais fans de SF et du livre mais qui peut laisser sur le bord de la route de nombreux spectateurs: les plus pragmatiques, les plus impatients , les allergiques au manichéisme, les fans inconditionnels de la nouvelles vague et du cinéma d'art et d'essai....

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Adam MCkay nous avait offert il y a quelques années l'excellent "The big Short" qui traitait de la crise ses subprimes avec un regard plein d'humour acide et de satyre .
Il réitère dans le registre de la satyre sociale avec ce "don't Look Up", porté par un casting top niveau ( leonardo Di caprio, Meryl streel, Jennifer Mawrence , Jonah Hill, Mark Rylance ....) et des moyens d'envergures.
2 scientifiques découvrent qu'une comète va s'écraser sur la terre et engeandrer un appocalypse quasi irrémédiable.
Ils decident d'en informer les autorités et l'opinion afin que tous les moyens possibles soient mis en oeuvre pour enrayer cette catastrophe quasi ineluctable .
Le problème, c 'est que tout le monde s'en fout !!!
Le film part alors dans un délire complet qui mélange satyres, moqueries, delires probables et improbables en attaquant pelle mêle l'incompétance, le mepris l'egoisme et l'arrivisme des politiques, le cynisme hypocrite des GAFA, les derives des réseaux sociaux, la futilité et l'avidité sans complexe des people, la manipulation de masse, l'emprise des algorythmes, la stupidité de nos congénères et la condescendance moqueuse des médias .
Bref , tout un programme !!!!
En se situant quelque part dans la lignée de films satyriques déjantés comme 'Mars attacks" , "Docteur Folamour", " Casino royale", " Calmos", "Les temps modernes", "le dictateur", "Truman show", "Starship troopers" et " le sens de la vie des Monty pithon" ce "Don't look up" remplit bien ses objectifs .
Tous les acteurs sont au top et ont l'air de bien se marrer en faisant des tonnes avec une mention spéciale pour JonahHill, mark Rylance et Léo di caprio.
Du coup on prend plaisir en riant jaune devant cette fin du monde qui pourrait bien ressembler à celle qui nous attend...
Tout cela fait de ce don't look up un film sympathique, même s'il ne marquera pas de son emprise l'histoire du cinéma.
On ne peut toutefois pas éluder le fait que de part son sujet, son message et ce qu'il dénonce , sa distribution exclusive par netflix et le plan média dont il a fait l'objet puissent sembler totalement paradoxaux et d'un cynisme absolu ....A moins, bien sur, que ce soit un vrai film d'anticipation ....

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Bien sur ce documentaire s'adresse principalement aux puristes et aux fans hardcore des Pogues et de Shane mcGowan , leur leader édenté et charismatique .
Filmé et monté par Julien temple ,qui avait fait des merveilles avec le documentaire l'obscenité et la fureur, centré sur les méfaits des Sex pistols, the Crock of Gold tient ses promesses et livre un portrait très fouillé et précis sur l'icone du renouveau de ma musique irandaise.

La première partie est consacrée à l'enfance de Shane dans l'Irlande rurale et déshéritée du début des années 60 . C'est dans le décor saisissant d'une Irlande ravagée par la violence des conflits entre britaniques et indépendantistes, peuplée d'une classe rurale et ouvrière qui peine à manger à sa faim et qui n'a d'autre choix que de s'exiler pour se nourrir et survivre en acceptant d'effectuer les travaux dont personne ne veut , que Shane grandit et se forge une identité et un amour inconditionel pour les paysages verts de l'irlande, la musique jouée dans des pubs remplis de chaleur humaines, pour la littérature de Yeats , Brehan ou Oscar wilde , mais aussi pour la guiness dont il boira sa première pinte à l'age de 6 ans .

Vient ensuite le temps de la révolte, du Punk ou shane et son physique de pierrot lunaire édenté commence à construire son mythe à travers son premier groupe ( les Nips) .
S'en suivra l'age d'or des Pogues qui consacra Shane comme une Rock star, une icone, un poète inspiréet un chanteur fabuleux et unique en son genre .
Entre succès mondial , exces etilliques et narcotiques, s'en suivra une longue descente aux enfers qui le verra se faire virer de son groupe, s'enfoncer de plus en plus dans l'alcool et l'héroine jusqu' à se retrouver à 60 ans cloué dans un fauteuil roulant avec le physique d'un grand viellard nonagénaire .

Au regard de son talent fabuleux , cet itinéraire ressemblerait à un immense gachis, si l'homme en question ne gardait pas une singularité étonnante, de solides amitiés avec des politiques ou des stars comme Johnny deep et Nick Cave ponctuée d'un humour aussi acerbe que capricieux .

Au final ce docu, extremement bien réalisé , s'apparente à l'éloge funèbre formidable d'un homme en fin de vie , mais d'un homme qui a su révolutionner et renouveller la musique d'un pays dont il est devenu un Héros et l'un des pus grands poetes et dont la postèrité sera probablement célébré pendant des dizaines d'années .

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Après 2 superbes episodes contemporains totalement réussis , Matthew Vaughn s'attaque pour la troisième fois à l'univers totalement délirant du King's Man.
Cette fois ci , c'est une préquelle dont il s'agit .
Une prequelle qui nous explique comment et pourquoi le King's man , cette agence de services secrets indépendante si british, a été créee.

Comme ses 2 predecesseurs , il s'agit d'un film de distraction pure, sympathique et totalement décomplexé .
Porté par un super casting avec en point d'orgue un Ralph Fiennes bien plus sympathique et classe que dans le dernier james Bond, cette première mission nous en met plein la vue .
En passant de l'Afrique du sud, aux palais Russes, par les Tranchés de verdun et sa boutique de costumes sur mesures Londonienne, Kingsman nous fait aussi croiser dans le même film Raspoutine, Mata hary, Lenine, le Roi georges V , le Tsar Nicolas II et même Adolphe Hitler.

Si l'assassinat de l'archi Duc francois ferdinand en 1914 à Sarajevo sert de point de départ à cette histoire, le film ne s'embarrasse d'aucune cohérence historique et d'aucun interdits .
Tout est un pretexte pour nous en mettre plein la vue et pour enchainer des scènes d'actions complètement dingues , loufoques et superbement filmées .
Si cette première mission est toutefois un peu moins drole que les autres films de la saga, elle n'a pas à rougir de la comparaison tant elle est spectaculaire et parfaitement rythmée .
Matthew Vaughn montre qu'il est un top réalisateur, plein de fraicheur , de coolitude et de créativité ( tout ce qui a manqué au dernier james bond).
Il nous montre qu'il est possible de faire un Blockbuster autrement que dans les sentiers battus et rebattus de Marvel, de DC Comics et qu'une autre voie est possible !
On aimerait tellement que d'autres lui emboitent le pas en se permettant tout et n'importe quoi et ramènent, comme lui, du souffle, de la drolerie , des bastons et du grand spectacle !

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On se plaint souvent des comédies politiquement correctes, ou la betise flirte avec un bon esprit et de bons sentiments tellement omniprésents qu'ils en deviennent pénibles.
Avec barbaque, Fabrice eboué propose tout l'inverse !
Barbaque est un film Punk, irrévérencieux, méchant, gore, acide dénué de toute morale et du moindre bon sentiment.
On est clairement plus près de " c'est arrivé près de chez vous" que de " bienvenue chez les chtis"!
Un couple de bouchers, victime d'une agression antispéciste, finit par tuer par erreur un militant Végan et par le vendre à la découpe dans leur établissement en le faisant passé pour une viande rare!
Face au succès immédiat et à l'engouement sucité par ce savoureux mets auprès de leur clientèle, le couple de boucher se retrouvent happé dans un engrenage meurtrier afin de renouveller leur stock de viande végane....
Vous l'aurez compris, on est dans un esprit qui se rapproche d'avantage de "C'est arrivé près de chez vous" que de " bienvenue chez les chtis"
Tous les personnages sont immondes et on aime cà !
Si Eboué et Marina Fois portent le film , certains personnages secondaires sont fabuleux .
Le couple de bouchers industriels parvenus et obsédés par l'argent est une réprésentation savoureuse de la connerie bete, méchante et stupide .
Le beau fils Végan militant moraliste est détéestable est à gifler .
A cela s'ajoutent des dialogues typiques de l'univers d'Eboué qui font feux de tout bois.
Rien ne nous est épargné pour notre plus grad plaisir. On y apprend même qu'hitler était végan et que les serail killers ont toujours un nom de famille "prénom" : Emile louis, Guy Georges ...
Bien sur tout cela est assez indigeste mais , comme un bonne assiète de tripes à la mode de caen, on en redemanderait presque !!
Les estomac sensbles devront toutefois s'abstenir. les autres apprécieront ce film déjà culte pour peu que l'on apprécie l'humour noir et une bonne cote de boeuf.

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Envole moi est un très bon feel good movie !
Bien sur le rapprochement que l'on peut faire avec Intouchables est évident , même s'il est inversé .
En effet , cette fois ci, c'est un gosse de riche qui se trouve contraint d'assister un enfant malade issu d'un milieu populaire . Il lui redonnera le gout à la vie en lui faisant découvrir , tel une bonne fée , tout un tas de choses auquelles il n'a pas accès, tout en se découvrant lui même .
Le film , qui souffre pourtant d'un paquet de racourcis et d'incohérences ( le garde malade qui assiste à une opération chirurgicale ...) fonctionne très bien .
Cela est du à la complicité évidente des 2 acteurs principaux Victor belmondo et le petit sosie de kilian mbappe , à de bons dialogues , à de bonnes "vannes" .
On prend donc beaucoup de plaisir à regarder cette orgie de bons sentiments dont on se prend à vouloir qu'elle se prolonge le plus possible .
Donc ca fonctionne et on prend du plaisir, meme si tout cela ne changera pas l'histoire du cinéma

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Bien souvent les grosses attentes génèrent de la frustration et de la deception . C'est d'ailleurs ce dont faisaient état la plupart des critiques parues après la sortie du film.
A mes yeux les avatars d'Hubert Bonnisseur de la Bath en francafrique sont plutot réussis et savoureux .
Jean Dujardin se réapproprie le role sans la moindre difficulté et ne decoit absolument pas . Sa performance est quand même , une fopis de plus ,assez exeptionelle !
Les dialogues, l'esprit, les gags , les clins d'oeil, et les vannes sont parfaitement au niveau des 2 premiers films et reservent de grands moments .
Les décors et le coté pastiche fonctionnent plutot pas mal .
Le personnage d'OSS 1001 incarné par pierre Niney fait le job, donne du fil à retordre à Hubert, tout en étant halluciné, exaspéré , interloqué par les methodes peu conventionelles de son mentor.
Rien qu'avec ces éléments , le job est fait !

En revanche, et c'est bien normal, l'effet de surprise est désormais totalement absent puisque l'on connait désormais par coeur l'arrogance et la bétise d'Hubert Bonisseur de la bath.
Dans le Caire , nid d'espions, la découverte du coté pastiche des films des années 60 et de la loufoquerie du personnage faisaient l'effet d'une bombe .
Dans Rio ne répond plus ( le meilleur de la série), Hubert Bonnisseur de la Bath allait encore plus loin dans la bétise et l'arrogance dans un scénario qui ne cédait rien au "politiquement correct" , porté par la mise en scène ultra réussie et inspirée de Michel Hazanvicius .
Au troisième épisode, l'effet de surprise est donc fatalement moins présent car on connait bien la saveur de ce qu'on va voir.
De plus,meme si elles est parfaitement honorable, la réalisation de Bedos est un ton en dessous de celle d'hazanavicius et manque parfois un eu de rythme et d'inventivité.
Les personnages secondaires mériteraient notamment d'etre plus fouillés et parfois plus originaux.

Alors oui, pour toutes ces raisons , Panique Rouge en Afrique Noire decoit fatalement un peu . Pour autant en prenant un peu de recul , je pense qu'il est largement au niveau du premier opus,et répond largement au cahier des charges attendu. Un néophyte découvrant cet épisode avant les 2 autres en aurait bien plus que pour son argent .

Bref , pas de hic, Hubert bonisseur de la bath fait le job !

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On suit avec attention la carrière de Kevin Mc Donald que ce soit pour des films de fiction comme " le dernier roi d'écosse" ou des documentaires comme "Mon meilleur ennemi" ou "Marley".
Désigné Coupable est une fiction qui se fait l'écho de faits historiques rééls. Il se veut être un témoignage et une critique des agissements américains dans la prison de Guantanamo.
On y suit le calvaire subi par un Mauritanien, soupsonné d'avoir participé à l'organisation des attentats du 11 septembre .
Arreté et placé en détention sans procès , ni preuves, il a été victime d'interrogatoires et de tortures dans le but de le faire avouer et de lui soutirer des renseignements dans le but de lutter contre Al quaida et pour traquer Ben laden .
Accompagné par des avocats, suite à de longues années de procédures semées d'embuches, de verités, de contre vérités, il a fini par être libéré 14 ans plus tard, faute d'élements probants dans sa lise en cause dans les actions terrorristes du 11 septembre.
Le film est prenant et très efficace car MC Donald sait raconter une histoire. Le film est aussi porté par des interpretations plus que solides de Tahar Rahim et de Jodie Forster .
Il se veut une critique virulente de la zone de Non Droit de Guantanamo et des actions qui y ont été perpetrées. Le film défend le postulat qu'on ne peut pas jeter arbitrairement quelqu'un en prison sans qu'il soit passé devant un juge et sans preuve.
La limite de la critique, c'est que l'on parle d'un homme qui a hebergé un des pilotes du 11 Septembre et qui avait des conversations telephoniques directes avec Ben Laden et qui par le passé avait suivi des entrainements militaires dans les camps d'Al Quaida ....
Meme si aucune preuve le liant directement aux attentats n'était exploitable ou tangible , il y avait quand même de grosses interrogations ...
Justifiaient elles la réalité de Guantanamo , c'est tout l'enjeu du film !

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Boite Noire est un thriller paranoiaque réussi.
Bien écrit, bien ficelé, bien filmé ( malgré de mon point de vue un esthetisme de papier glacé), bien joué il a le merite de s'attaquer et de nous plonger en immersion dans le monde de l'aviation civile et de ses énormes enjeux.
On se laisse donc embarquer dans cette enquete à rebondissements autour du crash d'un avion, portée par Pierre Niney ( qui est peut etre le point faible du film...mais cele reste subjectif), dont le personnage,seul contre tous , tentera de comprendre et de faire éclater une vérité aux yeux du monde.
Boite Noire ne marquera pas l'histoire du cinéma mais restera un bon film de distraction, comme on aimerait en voir d'avantage dans un cinéma francais peuplé de comédies bas de gamme affligeantes

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Avant toute chose, il faut que le monde soit informé que l'ignoble film sorti en 2016 n'a jamais existé . C'était un mauvais rêve , un cauchemard, désormais rayé de la memoire collective et des registres . Toutes traces laissées par cette infamie , s'il devait encore en rester , sera immediatement éffacée !

Partant de ce postulat,ce n'est plus avec crainte , mais avec une curiosité d'ado retrouvée que l'on attendait la sortie ce qui est désormais le troisième vrai opus de la saga Ghostbuster.
Ca commence vraiment bien avec une vraie ambiance de film 80's et une histoire qui prend le temps de se mettre en place .
Pour toucher un héritage , Une famille fraichement arrivée dans un petit village perdu du middle west, tente de faire son trou .
Très vite les 2 enfants de cette famille vont réaliser que l'héritage n'est pas celui qu'il pensait alors que d'etranges phénomène parnormaux se multiplient.
Avec une ambiance évoquant un croisement entre "stranger things", les "goonies" et "Ghostbusters 1et 2 , ce troisième opus coche les bonnes cases pour le plus grand plaisir des afficionados .
A cela s'ajoute un "fan service"du meilleur effet et savament distillé.
La mise en scène est réussie, les personages sont sympathiques qu'ils soient ado ou adultes et portés par des acteurs bien dirigés grâce à des dialogues meublés de vannes qui font mouche.
On passe donc un super moment devant ce film qui n'a pas d'autres prétetion que de s'inscrire dans la lignée des 2 premiers opus de la saga . Il y parvient parfaitement puisqu'il est nettement au dessus du deuxième épisode .
Il nourrit cependant quelques regrets puisqu'avec un scénario un peu plus travaillé qui aurait renoncé à une certaine facilité, ce "SOS fantomes l'héritage" aurait même pu être encore un cran au dessus . De Bon petit film Sympa , il manque le coche pour être un vrai bon film sympa ....
On ressort cependant du cinéma avec un grand sourire et le thème de ray parker Junior dans la tête . La mission est donc remplie ....

Annotation :

Le monde évolue souvent plus vite que les êtres humains, dont l'adaptation aux changements peut se muer en renoncement , en cauchemard, ou en redecouverte de soi- même .

Les 2 alfreds met en scène un quinqua (Denis Podalydes) dépassé par l'évolution du monde, qui après s'etre fait licencié d'une petite entreprise d'enluminure se retrouve embauché dans une start up 3.0 .
En partant de ce pitch qui aurait pu se transformer en comédie francaise à la Jugnot/duboscq, les frères Podalydes livre un film d'anticipation comique, poetique, absurde aussi original que réussi et à mille lieux de la comédie francaise formatée .
Sandrine Kimberlain est une fois de plus parfaite dans un role de femme dépassée odieuse, fragile et amoureuse .
Bruno Podalydes campe quant à lui un paumé cumulard de jobs uberisé au grand coeur .
Tout ce petit monde se retrouve embarqué dans une serie de peripeties loufoques et droles qui les voient subir et réagir aux contraintes un monde futuriste qui ressemble diablement au notre , ou à ce qu'il ressemblera dans 3 à 5 ans....
Tout cela est fait avec beaucoup de sensibilité, de poésie , mais aussi un bon regard critique. Nous ne sommes pas en phase d'un chef d'oeuvre , mais d'un film qui par bien des aspects peut gagner ses galons de films culte....

Annotation :

Le discours est un feel good movie efficace et réussi à plusieurs titres . Dans un premier temps par sa mise en scène inventive qui nous plonge dans les pensées d'Adrien en mode BD burlesque . Par son casting efficace, par certains de ses gags ou de ses dialogues qui font plus que mouche , et par son optimisme dans une période ou on en a bien besoin .
Pour autant , malgré tout cela et une multitude de bonnes attentions le film n'atteint pas les sommets de drolerie et parfois de profondeur de "PLAY", de " comme des frères", de " ma vie en l'air" , du " premier jour du reste de tavie", de "tellement proches", " du sens de la fete", " de lendemains qui chantent " qui sont les mètres étalons des films francais feel good de ces dernières années .
Cela étant , le Discours reste un bon cru supérieur à 95% des tentatives de films comiques et feelgood produits dans notre bon pays . C'est donc déjà la promesse d'un bon moment et d'une très bonne distraction à qui l'on souhaite un vrai succès populaire .

Annotation :

Un Biopic sur NTM, c'était à la fois un projet alléchant et un projet bien casse gueule...
Tout d'abord les Biopic consacrés à des musiciens font en dehors de quelques exceptions ( Cloclo, Gainsbourg, motley crue) rarement l'unanimité . Que ce soient pour les Doors, Jerry Lee Lewis, Freddy Mercury, Dalida, Johnny Cash, Ray Charles, 2 pac cela parait toujours édulcoré , fake et bourré d'ellipses. Ramener une vie et un processus artistique à 2 heures est toujours trop court....
Clairement "Suprêmes" tombe dans cet écueil.
La drogue, la violence qui sont omniprésents et centraux dans la carrière du NTM ne sont qu'effleurés. On ne voit pas non plus, ou trop peu, le coté fan de musique, le travail stakhanoviste et la complicité/ rivalité du duo.
Les scènes de live, pourtant habilement tournées, sont à des années lumières de l'impact hallucinant et de l'agressivité du groupe sur scène.
Et si les acteurs sont bons et font de leur mieux , c'est évidemment difficile de camper Joeystar qui est un personnage "bigger than life".
Le visage qui en est donné dans le film est vraiment canada dry... Quand on le croisait au début des années 90 , il foutait les "chetons" , il était patibulaire, agressif, deglingué , incontrôlable comme une grenade dégoupillée. Dans le film tout cela semble diminué de 80%

Pour le reste le film tient la route que ce soit dans la restitution de l'époque et dans l'axe narratif. Au final , c'est probablement une bonne entrée en matière pour un néophyte qui voudrait découvrir le suprême, mais il faut être conscient que c'est très édulcoré et en dessous de la réalité

Annotation :

Visuellement surprenant et porté par une très belle bande annonce et une belle affiche à l'ancienne, ce film de science fiction francais etait à la fois tentant et intriguant.
A l'arrivée, malgré de superbes decors, une atmosphère prenante , on se perd un peu dans cette science fiction qui hésite et tangue entre la poésie et l'action.
Du coup on se perd dans un scénario un peu confus, et une atmosphere futuriste pleine d'inspirations bédéphile.
Les acteurs principaux manquent un peu de charismeet l'on peine à s'interresser à la rivalité fraternelle qui anime le film.
Du coup, malgré des qualités esthetiques evidentes, le film ne passe pas le cap de la série B ( de bonne facture ...) et c'est bien dommage !

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En pleine guerre froide, un représentant de commerce est recruté par l'occident pour servir d'intermediaire avec une de leur taupe au Kremlin. L'importance des éléments transmis par cette source sera prépondérante lors de la crise des missiles de cuba et a peut être sauvé le monde d'une guerre atomique . Benedict Cumberbatch livre une prestation solide dans ce film d'espionnage interressant mais ultra conventionnel.
La mise en scene est plate et rien ne ressort de ce sujet qui en d'autres mains auraient probablement donné un film plus efficace, spectaculaire ou haletant .....
Mieux vaut voir l'affaire Farewell, Topaz ou secrets d'etat

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Que penser d'un film dont l'histoire se résume , pour des raisons obscures, à la quête improbable d'un avocat , accompagné de sa femme et son meilleur ami, qui cherche par tous les moyens à prendre une photo du sexe de sa mère de 82 ans ?
Avec un tel claim, d'une inutilité et d'une pertinance confondante, on s'attend au pire ou à de l'absurde gonflé aux hormones.
C'est évidemment d'absurde dont il est question, mais d'un absurde assumé, travaillé et porté par des acteurs totalement talentueux au service d'un scénario multipliant les gags et les repliques les plus ciseléees qui soient .
Karine Viard est époustouflante en Bobo capricieuse et colérique entre deux ages qui forme un couple avec un Laurent Lafitte dans le role d'un avocat égocentrique
Laurent Lafitte n'est pas en reste . Vincent Macaigne exelle dans le role du bon copain,maladroit et martyrisé.
Que dire d'Hélène Vincent , dans le role de la mère de 82 ans, qui est la cible incrédule et outrée de cette quete si absurde et si délirante.
L'origine du monde est un exercice de style réussi, qui peut potentiellement devenir culte, grace à son rythme et à la qualité de son interpretation, même si le fond de ce film est un océan de vacuité.

Annotation :

Film sympathique qui pourrait être qualifié de rhesus entre "le diable s'habille en Prada" et "A la recherche de forrester" .
Une charmante jeune femme tente de se lancer dans la jungle de l'industrie de l'édition à New York . Elle trouvera sa voie grace à la proximité que son travail lui permettra d'avoir avec JD Sallinger .
Tout ca ne changera pas l'histoire du cinéma mais se laisse regarder avec une certaine fraicheur .

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Bronx est un ennième polar d'Olivier Marchall dont les mètres étalons restent le 36 quai des Orfevres et les Lyonnais .
On retrouve donc les poncifs de son cinéma avec ces flics aux gueules patiblaires, portés sur la bouteille, à la frontière de la depression et de l'honneteté , qui balancent des punch lines bien burnées, tout en étant en guerre contre les services concurrents de leur administration.
On retrouve aussi la noirceur , la violence crue du grand banditisme et son simili code d'honneur .
Bref , on est bien sur assez loin du gendarme de saint tropez , m^me si l'action du film se déroule dans le Sud de La france.
Bien sur la gallerie de personnages et la nervosité de la réalisation de Marchall sont éfficaces , mais le film ne fonctionne qu' à moitié .
L'intrigue, pourtant interressante, n'est pas simple à suivre et aurait mérité plus de linéarité et peut être aussi un peu plus d'originalité .
Bien sur Bronx n'est pas un mauvais film , mais il n'est pas à inscrire au pantheon de la filmographie de Marchal

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Gros casting et grosse ambition pour ce film arride , cruel, dur et boulversant sur les ravages durables de la guerre d'Algerie .Filmés en mode flashback, des hommes montre le destin tragique d'un homme dont la jeunesse a été boulversée et traumatisée par son engagement forcé lors des evenements d'algérie . Il y a cotoyé la violence, la cruauté et l'horreur tant du coté francais que du coté du FLN, mais restera malgré tout marqué par la beauté fabuleuse de cet ancien territoire francais . Tout cela lui fera perdre son ame et sa dignité jusqu' à l'irréparable.
Depardieu y trouve un role boulversant , bien secondé par Daroussin . La mise en scène de belvaux est bonne même s'il ne choisit jamais une époque plutot qu'une autre et insiste probablement trop sur la noirceur de son récit et de ses personnages qui semblent vidés de leur humanité . Le film n'est donc pas simple d'accès mais reste boulversant

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Avec Illusions perdues, Eugénie Grandet est la deuxième adaptation de Balzac qui arrivent sur nos écrans en 2021. C'est plutot une bonne chose d'adapter les grands classiques de la littérature francaise car cela ammène du souffle, du fond et une dramaturgie à nul autre pareille.
Eugénie grandet, qui a déjà été adapté de nombreuses fois sur le grand et le petit écran , ne l'avait pas été depuis un moment . Une relecture de ce grand classique à une époque ou le feminisme fait rage était plus qu'interressant .
Contrairement à Illusions perdues, ette version 2021 d'Eugénie Grandet est extremement sobre, sombre et austère . Le destin de cette femme bridée par le conservatisme et l'avarice d'un père despote, et brisée par un amour contrarié par l'avidité et l'appat du gain est finalement très actuel . La très belle et forte Josephine Japy incarne le role avec talent face à un Olivier Gourmet effroyablement bon et brillant dans le role épouvantable du père . Ils portent un film qui souffre d'une mise en scène trop timide, austère et pas assez cinématographique. Sans eux le film ne pourrait être qu'un triste téléfilm.
On en est pas là , et on savoure malgré tout le destin qui conduit Eugénie vers son indépendance et sur sa libération des convenances qui lui étaient imposées.

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Film quasi docufiction sur la difficulté de mener un engagement dans la legion et une vie de couple normale . Le film montre bien la dualité et le contraste entre la fraternité , la resilience , l'engagement , la dureté d'un engagement militaire et une vie de famille normale marquée par l'absence, les sas de décompression post Opex, les preocupations terre à terre et la douceur de vivre qui n'est que trop peu partagée.
Tout cela est très bien joué et bien mis en scène , mais peut etre trop brut et clinique pour donner un interet qui saurait seduire le grand public

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Ce film n'existe pas ! Il a été rayé des listes et personne ne veut s'en souvenir , à moins d'etre assimilé à autre chose qu'un James bond dont on attend toujours la suite de la saga depuis Spectre !
voir critique détaillée sur le lien ci dessous

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Un biopic sur eiffel avec en point d'orgue l'aventure de la construction de la tour eponyme était un sujet passionnant , avec un potentiel fabuleux .
Le fait de Voir Romain Duris prendre le role était une très bonne idée, tant il est taillé sur mesure pour porter le role avec autorité et crédibilité .

A l'arrivée , le film est très decevant !
Si la construction de la tour est bien sur l'un des éléments centraux du film , elle n'en est pas le principal .
Le film est en réalité centré autour d'une romance, d'un amour impossible imaginaire entre Eiffel et Adrienne, campée par la magnifique Emma Mackey, qui est belle à se damner . Malheureusement cette romance peine à nous émouvoir et à remplir les 2H30 d'un film que l'on aurait aimé voir d'avantage centré sur l'oeuvre d' Eiffel.

A cela vient s'ajouter une photographie assez pénible et incompréhensible compte tenu des moyens à disposition . En effet , alors que le décor en scope du Paris du 19eme aurait pu être fabuleux, nous subissons , une accumulation de plan serré et de plans séquances dans une atmosphère sombre ou sepia .
Eiffel se devait d'etre un film de cinéma et pas d'etre filmé en mode serie Nerflix . C'est bien dommage!!
Au final, cela fait beaucoup pour ce film qui ne tient ,du coup, pas ses promesses et dont on peinara rapidement à se souvenir...
On attendait à se retrouver devant la tour eiffeil et on se retrouve devant France Miniature.

Annotation :

Etrange film qui touche du doigt plusieurs sujets interressants sans jamais transformer l'essai .
On ne peut pourtant rien reprocher aux acteurs qui font le job , ni à la realisation qui est de bonne facture classique .
Ce thriller paranoiaque sur fond d'antisémitisme et de révisionisme finit par devenir contreproductif.
Si le fameux homme de la cave, interpreté par Cluzet, est un professeur d'histoire revisioniste et manipulateur, ce sont surtout les personnages de la famille juives qui sont totalement antipathiques et que l'ont finit par detester le plus...
Histériques, premier degrés, sans aucun recul , et odieux ils se transforment assez vites en tortionaires à la petite semaine avec des methodes et une attitudes à donner la nausée face à un homme, qui malgré son background detestable , ne leur a pas fait grand chose ...
Du coup , on finit le film avec le sentiment désagréable de se sentir limite plus proche du salaud que de la famille pour laquelle on est cencé prendre faits et causes , en se disant que le salaud n'est pas forcement celui qu'on croit .... Et c'est somme toute assez désagréable et malaisant, surtout si cela s'avairait être l'objectif du metteur en scène ....

Annotation :

Sur une très bonne idée de base , qui était la création du premier restaurant au lendemain de la révolution , Délicieux , malgré une magnifique photographie, passe à coté de son sujet .
Si le film commence bien dans l'effervescence de la cuisine d'un grand chateau preparant un festin, le film ne tient malheureusement pas ses promesses .
Il devient vite carricatural avec la représentation grotesque d'une noblesse qui n'est abordée que par un prisme à charge sans la moindre nuance.
Les prémices de la révolution et des lumières sont traitées avec si peu de finesse que l'on frise l'indigestion .
L'intrigue autour du personnage d'Isabelle Carré n'est jamais crédible, tout comme sa romance téléphonée avec le cuisinier interprèté par Gregory Gadebois .
Plus le film avance et plus le scénario sonne desesperement creux . Tout est manichéen et indigeste . Si l'on ajoute à ces ingredients un manque de rythme certain et une absence de légèreté , la recette est loin d'etre réussie .

A l'arrivée , il ne restera pas grand chose de ce film que l'on pourra ranger à coté de Vatel , autre film culinaire qui n'a, lui aussi ,pas réussi à décrocher ses etoiles .... Et 3 etoiles sur sens critique, cela n'a pas la même valeur que 3 étoiles au Michelin