[Mangas] Les critiques où, dans un accès de rage parfaitement justifié, je me dévoile politiquement parlant

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Le boss final en terme de critique.

Sur la fin, c'était plus tant une critique que la rédaction d'un pamphlet politique qui répondait à celui de Buronson. Lui, il a pas seulement titillé mes réflexes de vilain réactionnaire, il les a invoqués solennellement pour que je fasse un festin de son œuvre.

Ça aura fini en orgie sanglante ; mais ça n'aurait pas pu se passer autrement. Pas avec les thèses qu'il défendait si éhontément.

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Tetsuya Tsutsui, c'est un bon client. Ultra-gauchiste jusqu'à l'excès le plus hilarant qui soit, il aura passé toute son œuvre à me donner des prétextes pour l'aligner au gros câlibre.

Rarement je me suis autant acharné sur un auteur en démontant la médiocrité de ses thèses puériles. On le sent que je me suis fait plaisir je pense. On le sent vachement.

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Tetsuya Tsutsui, c'est l'art incarné de la récidive permanente dans la félonie. On parle d'un auteur qui jamais ne saurait être frappé du sceau de la déchéance. Et pour cause, la déchéance suppose la chute autant que la chute suppose l'élévation. Or, on ne chute pas quand on est déjà plus bas que terre.

Poison City est, je l'ai écrit, l'hagiographie masturbatoire d'un auteur fantasmant la réalité au point de ce penser comme un héros. C'en est tellement impudent que ça confine à l'obscénité.
Un tel concentré de conneries dans un recueil lui étant dédié, ça force l'admiration. À lire. Parce qu'il faut le voir pour le croire.

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Le mont Everest de la culture de l'excuse. Je l'ai escaladé jusqu'à en avoir des engelures aux couilles pour pisser à son sommet et faire fondre ce tas d'immondice sous mes saillies corrosives.

Un des mangas sur lesquels je me suis le plus acharné politiquement parlant. Le manichéisme immodéré, l'idée de Justice selon l'auteur... pour une hyène de mon acabit, c'est comme voir une gazelle boiteuse me passer sous le nez.... évidemment que ça allait être sanglant.

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Nous sommes... en pleine Apocalypse. L'humanité est au crépuscule de son existence alors qu'une ère glaciaire est sur le point de décimer les derniers membres de son espèce. Vous vous diriez alors que la question du cataclysme à venir est une priorité.

Naïfs que vous êtes !
La priorité, même à la fin des temps, c'est la lutte contre l'homophobie, le machisme et la souffrance morale des trans.

On peut être woke. On peut. Mais dans un contexte donné. Quand l'électricité circule, que l'eau courante ne manque pas... oui, dans ces conditions, on peut être woke.
Quand l'humanité en est au stade de Mad Max croisé avec La Guerre du Feu, le progressisme, on le met sous le boisseau quelques siècles. Le sens des priorités, tout ça.

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X-Men avait tenté son analogie du racisme avec des mutants, Pluto nous fera la même - en moins pertinent - avec le racisme anti-robot. Racisme dont je me serais employé à démontrer l'incohérence dans ce cas précis.

Mention spéciale aux activistes anti-robots habillés avec les uniformes du K.K.K. Des fois que la métaphore ne soit pas suffisamment appuyée...

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L'histoire était joliment écrite avec son lot de drames et d'émotion sans jamais - ou en tout cas rarement - trop en faire.

Mais voilà, l'anti-nazisme avec un demi siècle de retard, en plus du «courage» que ça suppose, bah ça me fait doucement rire voyez-vous.
Tezuka a l'excuse d'avoir été trop jeune durant les événements de la deuxième - et pas seconde - guerre mondiale. Par conséquent, je ne puis lui faire le procès de la lâcheté.
Mais gageons qu'il ait été un peu plus âgé, je doute qu'il se serait essayé à la critique d'Adolf Hitler à cette époque qu'il dépeint ici d'une plume acerbe.

Parce qu'à ce compte-là, moi aussi je peux dire avec du recul que Attila, quand même... il exagérait, hein. Vous avez vu comme je dénonce ?! Eh bien c'est ce que font tous les antifascistes depuis près d'un siècle.

Le jour où Hitler reviendra sous l'apparence d'un chef de guilde pirate (lisez Cobra de Buichi Terasawa), on verra s'il se trouvera autant de courageux pour lui baver dessus. On verra.

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La parenthèse anti-raciste dans un manga que je lis, c'est un peu comme souffrir d'une hémorragie impromptue dans un aquarium à requins. Ça peut engendrer quelques curieuses réactions.

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À un moment donné, perdu dans une envolée lyrique très nationaliste dans le principe, je suis revenu sur une saine doctrine énoncée par l'auteur en filigrane. Une à laquelle je n'ai pas su me montrer insensible.

Au regard de la thématique d'une histoire de Yuki, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec une certaine situation en cours actuellement en occident.

Tout ça pour dire que.... mieux vaut mourir que disparaître.

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Je suis loin de m'engager pour le droit et la dignité des femmes ou toute drôlerie s'y rapportant. Mais Fruits Basket, la vache... je crois que c'est une insulte adressée aux femmes qui a plus de cruauté dans son propos que tout ce que pourrait proférer un pilier de bar misogyne au lendemain d'un divorce difficile.

La niaiserie de cet ordre est à ces dames ce que le football est à ces messieurs ; un élément susceptible de les rabaisser à tout ce qu'ils ont de plus vil à offrir. Respectez-vous mesdames, ne lisez pas des merdes pareilles pour votre bon plaisir. C'est dégradant.

Je sais en tout cas que je me sentais sale au lendemain de ma lecture.

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Ces demoiselles ont Fruits Basket, nous, les mâles, les velus plein de testostérone, bah on a ça. Le titre de ma critique, je pense, résume tout ce qu'il y a à en penser.

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Pour ce qui est du contenu politique, je serais revenu dessus plus en profondeur sur ma critique de son adaptation animée - dont le lien est dans l'introduction de cette critique-ci.

J'ai été de gôche quand j'étais plus jeune et surtout, plus influençable. Réceptif que j'étais à un prêt-à-penser distillé autant par les médias que l'Éducation Nationale et qui ne me laissait pas tellement d'alternative idéologiquement parlant. J'y ai cru à l'égalitarisme, à la justice sociale bien comprise. Eh puis j'ai eu le temps de me confronter à la réalité ; de réfléchir ensuite. J'ai grandi.

Et en grandissant, j'ai pas vu GTO avec les mêmes yeux que du temps où je végétais au collège. Ce héros, si impétueux et plein de bons sentiments, il me sera apparu tellement irresponsable et nuisible. On parle quand même d'un prof qui n'enseigne rien à ses élèves et qui ridiculise un homme - le vice-principal Uchiyamada - qui, lui, a à cœur de créer un environnement sain et studieux pour aider ses élèves à apprendre dans de bonnes conditions. Foutre dehors des délinquants, c'est pas de l'autoritarisme abusif, c'est la juste rétribution qui pendait au nez de petits cons mal embouchés. Uchiyamada, c'est l'homme chez qui la culture de l'excuse ne trouve aucun écho. Lui, pense au bien commun avant de se soucier des intérêts particuliers. Et si ce putain de collège a pu tenir debout ; c'est grâce à lui et à lui seul.

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Y'a un moment où je mentionne le fait que Sanpei Shirato s'acceptait comme un auteur marxiste. J'opère une distinction entre le marxisme des années 60 et celui qu'on présente comme tel aujourd'hui...
Et le pire, c'est que même en me montrant outrancier dans la description que j'en fais, je reste en dessous de la vérité.

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Une petite incise sur le féminisme en passant. Toute petite. Mais qui frappe là où il faut.

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Dans la mesure où j'ai rajouté un petit Post Scriptum relatif au narratif de la gestion totalitaire de la crise sanitaire que nous vivons actuellement et qui ressemble à s'y méprendre aux frasques d'Ami, on peut dire que j'y suis allé de ma petite incise politique.

Certains citent 1984 - à raison - pour commenter le bon déroulé de ce que nous vivons, mais Urasawa, pour le coup, aura été visionnaire à sa manière.

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J'aurais pu aimer. Ça commence avec un idéal de justice et ça termine en révolution fantasmée et délirante. Alors forcément... je commente en grinçant des dents.

Mais je mords pas cela dit. Hideki Arai, c'est l'auteur d'un de mes mangas préférés. Y'a le respect eu égard à son talent indéniable.

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Quand c'est prétentieux, non seulement je le dis, mais je prends la peine de le démontrer. Non, Planètes, c'était pas profond puisque c'était tourné vers lui-même.

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Comme chacun, j'apprécie de voir des camarades et amis s'entretuer dans un cadre ludique, qui plus est plein air.

Mais, il y a en toile de fond l'histoire de ce futur dystopique qui les aura amenés à ce programme scolaire avant-gardiste et injustement critiqué. Et dans ce futur dystopique, il est question d'une société totalitaire malsaine et un doigt d'honneur naïf lui étant adressé en toute fin.
C'était mal amené.

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Le sujet est grave et véritablement social. Je pouvais, par conséquent, pas ne pas y aller de mon petit commentaire politique en filigrane.

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Pas si politique que ça dans ma critique. Mais le titre aura été prémonitoire d'une certaine situation municipale que connaît la France aujourd'hui. Alors... pour me faire mousser, je l'inclus dans la liste.

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Est-ce que ça se fait de décortiquer une religion dont on n'a appris les rudiments que dans un manga ?

Je sais que je l'ai fait en tout cas. Sans scrupule en plus.

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Vous pensez sérieusement que je vais me laisser impressionner par le petit fond larmoyant au prétexte qu'il y a des fauteuils roulants et que Takehiko Inoue est à l'écriture ? Non, franchement, c'est pas raisonnable d'attendre ça de moi. Vraiment pas.

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La misogynie ici est de bon aloi. Les aventures de pétasses urbaines et ovariennes.... fallait pas. La cible est ici trop tentante pour que je ne tire pas dessus.

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Falsificateur d'histoire, va !

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Petite allusion où je me sens en intelligence avec Albator du fait de certaines de ses vues politiques (une critique sur SC va jusqu'à l'affubler du terme coutumier de «facho»).

Un petite pique sur les Sylvidres avec notamment une métaphore filée qui aura davantage été rédigée pour en rire qu'autre chose. Bien que néanmoins...

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Petit laïus pro-Trump en fin de critique.