Top des débuts d'Image Comics et leurs univers étendus (dont Wildstorm)

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Suprême T.1 : l'Âge d'Or

Je ne crois pas que le début de la série Suprême ait vraiment été publiée en VF, donc j'ai juste lu le premier numéro en VO et j'ai directement été lire le run d'Alan Moore.

Et c'est génial. Moore, en réaction à la vague grim & gritty qu'il a lancé dans les comics avec ses histoires des années 80, essaye de réinjecter l'esprit silver age dans les comics des années 90, tout en restant moderne. Avec Supreme, il profite du fait que ce soit un succédané de Superman pour en faire un immense hommage au Superman du golden et silver age, en allant à fond sur le côté méta, avec notamment tout un jeu de séquences pastiches des comics d'époque.

C'est vraiment excellent. C'est dommage que les droits de Supreme soient, me semble t-il, un peu compliqués aujourd'hui et que ces histoires ne soient plus trop rééditées que ce soit en VO ou en VF, parce que ça vaut vraiment le détour.

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Lu en VO

La mini-série originale de Savage Dragon de 92 (enfin, sa version reliée avec l'ordre des pages réarrangées et avec des passages en plus). Et c'est un très bon début, surtout comparé aux autres débuts de séries Image. Le gros point fort c'est que Larsen prend le temps d'installer les choses, de développer un peu son personnage et son entourage. Y a pleins de scènes d'action comme dans les autres titres Image, mais ce n'est pas que ça. En outre, les scènes d'action sont elles-même hyper réussies, sympa à lire et plutôt jouissive. C'est très bas du front et dans une logique over-the-top mais ça marche bien.

L'autre bonne idée de Savage Dragon c'est que ça sent pas le décalque d'un autre héros. Le concept d'un super héros-flic est plutôt original.

Et je dois avouer que je préfère les dessins de Larsen à d'autres de ses compères comme McFarlane ou Liefeld.

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Lu en VO

Mini-série sur un personnage apparu dans la première mini-série Savage Dragon de 92. C'est un comics d'action plutôt soigné par Giffen et Larsen au scénario, qui vaut avant tout pour la partie graphique très réussie par un Dave Johnson en pleine forme. L'artiste est uniquement cover artiste depuis de nombreuses années, mais à l'époque il faisait des pages intérieures et c'est super chouette. En plus de son style qui joue beaucoup sur les ombres et les aplats de noirs, il ramène des influences mangas dans le rendu de l'action et de la technologie qu'on croirait issue de Ghost in the Shell et ça donne quelque chose de très plaisant à lire.

J'aime bien aussi la connexion avec le reste de l'univers Image avec pas mal de persos de Youngblood qui se ramènent très naturellement dans l'intrigue. Ca donne vraiment du corps à l'univers partagé qu'avait l'éditeur à l'époque. Ca fait aussi extrêmement plaisir de les voir enfin bien écrits.

Honnêtement je n'avais aucune affection pour le perso dont je trouve le costume un peu stupide, mais cette mini est sûrement un des trucs les plus sympas que j'ai pu lire pour l'instant dans le Image 90's

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Violator #1-3

Une mini-série d'action très fun, ultra gore et pleine d'humour. C'est étonnement plutôt efficace et plaisant à lire. Moore a plein d'idées marrantes et offre le décalage qu'il faut pour faire fonctionner l'ultra violence 90s. Et je n'étais pas un fan de Sears à la base, loin de là, mais il est très bien utilisé ici, dans son sens du détail gore et du spectaculaire, et il participe pleinement à l'efficacité du récit.

C'est loin d'être parfait, mais on a vu bien pire dans le Image des débuts. Avoir un vrai scénariste, même s'il doit composer avec des concepts idiots, ça change quand même bien la donne.

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Lu en VO - Spawn #21-26

McFarlane est de retour aux affaires, que ce soit aux dessins ou au scénario. Le gros du tome est consacré à un arc plutôt réussi qui combine pas mal d'intrigues laissées en plan et fait bien monter la sauce pour donner un climax très chouette. La conclusion a ses facilités, mais ça reste un bel aboutissement de deux ans de run et le meilleur truc qu'à écrit McFarlane jusque là.

Les deux autres numéros qui concluent le tome se laissent lire mais sont moins réussis, surtout celui dessiné par Silvestri qui introduit de manière un peu ratée un nouveau perso. L'autre numéro, qui reprend les intrigues posées par le numéro de Gaiman, est plus sympa.

Par contre, y a beaucoup trop de récap' de 3km dans chaque numéro, c'est assez gonflant à la longue.

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Spawn #26-32, Spawn Blood Feud #1-4

Les épisodes de McFarlane sont plutôt sympas. Il s'intéresse enfin au côté paradis de son univers, il rebondit de manière intéressante sur les idées de Gaiman et Morrison, il propose de nouveaux ennemis, et il tente aussi des épisodes où Spawn se retrouve face à des "problèmes du réel". C'est bourré de maladresses mais c'est vraiment pas désagréable à lire, y a un bel élan dans l'ensemble et j'ai toujours envie de savoir ce qui va se passer ensuite.

Concernant Blood Feud, c'est le travail de Moore que j'ai le moins apprécié jusque là, je pense. Ca manque d'ambition, ça tombe souvent à plat et y a des éléments d'intrigues que j'ai carrément pas compris. Par contre il propose quand même des choses intéressantes sur le costume symbiotique de Spawn, j'aime bien comment il écrit la relation de ce dernier avec le Violator, et j'aime bien aussi comment Moore bouscule le statut quo de Spawn pour le rendre plus paria que jamais.

Et pour la défense de Moore, il faut avouer qu'il n'est aidé sur la partie graphique par un Tony Daniel qui fait du McFarlane en moins bien et surtout qui est hyper mal colorisé par Todd Broeker qui fait n'importe quoi avec ses couleurs hyper sombres dégueulasses et ses effets de bubulles numériques ridicules dès que ça se passe sous l'eau.

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Lu en VO - Spawn #15-20

L'arrivée de Capullo aux dessins est vraiment bienvenue, je préfère son style à celui de McFarlane (surtout sur les visages humains), et c'est pareil au scénario, où l'arrivée de Grant Morrison pour 3 numéros fait vraiment beaucoup de bien à la série. C'est bourrée d'idées intéressantes et c'est plutôt agréable à lire, dommage que ça ne dure pas plus longtemps.

Après ça on a un arc en deux numéros par Orzechowski (le lettreur de la série) et Andrew Grossberg, et y a des idées sympas mais c'est plus anecdotique.

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Angela #1-3

Une petite mini consacrée à Angela après sa première apparition dans Spawn #9 et qui devient vite un team-up entre elle et Al Simmons. C'est écrit par Gaiman et dessiné par Capullo et c'est une histoire d'aventure/action légère et fun, qui se lit plutôt bien.

J'ai pas trouvé ça incroyable, mais c'est pas désagréable à lire, notamment parce que ça reste écrit par Gaiman et dessiné par Capullo.

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Spawn #1-15

Par rapport à d'autres séries que j'ai testé, pour Spawn j'ai eu l'avantage de commencer tout de suite avec un recueil qui contient pleins de numéros, ce qui permet de plus s'immerger dans l'univers. En outre, vu que c'est une série solo, McFarlane a plus de facilité à faire quelque chose d'immédiatement compréhensible et efficace.

Et c'est très sympa d'avoir les épisodes de Moore et Gaiman où il essayent d'approfondir l'univers posé par McFarlane, et ensuite l'épisode hyper méta de Sim ou celui plutôt humoristique de Miller.

Par rapport à d'autres séries qui font repompe des séries que faisaient les auteurs chez Marvel, là McFarlane arrive à être un peu plus original avec sa série, avec son héros SDF et l'univers très surnaturel du titre.

Cependant les dessins de McFarlane ne sont pas toujours ma came, et les univers à base d'anges et démons ça a tendance à plus me gaver qu'autre chose. Au final c'est pas désagréable à lire, mais c'est pas la série du siècle non plus.

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Batman/Spawn: War Devil et Spawn/Batman

C'est pas des histoires incroyables, mais ça se laisse lire. C'est amusant de voir Spawn dans le style de Klaus Janson (plus rétro que le style Image), et l'histoire de Miller/McFarlane est intéressante pour son côté hyper excessif, où les deux auteurs sont en permanence au bord de l'auto-parodie et ont tendance à accentuer le côté grotesque l'un de l'autre.

Et globalement la dynamique entre les deux héros est plutôt sympa, le côté mystique de Spawn et ses méthodes expéditives offrant un bon contraste avec Batman.

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WildCATS #8-10

La série WildC.A.T.s me semble gagner petit à petit en qualité. L'épisode où on voit les héros en civil est plutôt amusant et permet à Lee et Choi d'affirmer la caractérisation et les relations des différents membres de l'équipe.

Après on a un affrontement face à un vilain qui est assez quelconque mais qui est pas désagréable, surtout qu'on y apprend des infos assez intéressante sur le lore de la série.

Et enfin on a Claremont qui se ramène au scénar' du dernier épisode, et ça fait plaisir de retrouver les marottes du scénaristes, que ce soit le focus sur les persos féminins, les histoires de possession...

Globalement c'est pas incroyable, mais c'était plutôt plaisant à suivre.

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Pitt #1-3

Un faux Hulk. J'aime beaucoup les dessins de Dale Keown et y a de bonnes bastons de bourrins. Après, comme souvent chez le Image des débuts, le scénario est hélas un peu confus.

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WildCATS #5-6, Cyberforce (94) #1

Début du crossover Killer Instinct entre les séries WildC.A.T.s (de Jim Lee) et Cyberforce (de Silvestri). Maintenant que les concepts et les persos des deux séries ont été présentées dans leur précédents numéros, c'est plus facile de s'immerger dans les intrigues, surtout que celles qui sont lancées ici sont bien plus simples et racontées de manière bien plus limpides que ce qu'on avait dû se payer avant.

Y a rien d'incroyable mais c'est pas désagréable à lire.

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WildCATS #15-16

Début du run de Robinson et Charest sur la série (même si les premières pages du #15 étaient dans le numéro précédent) et c'est impressionnant. La modernisation est radicale. On est qu'en 94 mais on croirait déjà avoir en main un comics du début des années 2000.

C'est beaucoup plus réaliste, hollywoodien, avec une narration plus dépouillée, et une ambiance beaucoup plus techno-espionnage et beaucoup moins super-héroïque. Les WildC.A.T.s ont même l'air un peu ridicules dans cette nouvelle ambiance et sous les crayons de Charest. De toute manière ces épisodes sont centrés sur les Black Razor, une faction d'agent black-ops assez peu marquante des premiers épisodes de la série et qui deviennent ici les persos principaux.

Graphiquement, le travail de Charest est superbe, réaliste, détaillé et impressionnant et annonce les styles de Coipel et Jim Cheung.

Scénaristiquement c'est pas hyper intéressant, narrativement c'est souvent un peu confus (on a hélas l'habitude) mais ça se laisse lire.

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Pitt #4-6

Si on aime les dessins de Keown et qu'on aime la baston, les gros muscles et les gros monstres, ça se laisse lire. Ca vole vraiment pas très haut mais c'est pas désagréable.

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Lu en VO.

La mini-série originelle de CyberForce, des X-Men sauce cyberpunk. Au début c'est moins fouilli et plus compréhensible et appréciable que Youngblood et WildC.A.T.S et puis au fur et à mesure le scénario devient de plus en plus fouilli et incompréhensible, dommage. Les persos sont assez basiques mais arrivent à ne pas être des totales coquilles vides. J'aime surtout les méchantes badass qu'on nous présente : Ballistic, Killjoy et Mother May I. Velocity en perso principal est plutôt efficace également.

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WildCATS #3-4

Avec la fin du premier arc, j'ai commencé à comprendre l'univers global, ce qui est beaucoup plus agréable et c'est devenu plutôt sympa à lire même si c'est pas non plus incroyable.

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Gen13 #3-4

Y a franchement du mieux par rapport aux premiers épisodes auxquels je n'avais pas vraiment accroché. C'est très basique, mais ça se laisse lire. Y a une bonne énergie globale, y a Pitt en guest star ce qui m'a fait plaisir, et on a de grosses révélations à la fin du magazine... C'est plutôt efficace et ça donne un peu envie de connaître la suite.

Concernant les dessins de J. Scott Campbell : je déteste ses visages et ses persos féminins trop sexualisés, mais il y a quand même des cases soignées et globalement la narration visuelle et le découpage sont efficaces et lisibles, ce qui ne va pas forcément de soi dans les titres Image/Wildstorm de l'époque.

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Cyberforce (94) #2-3, WildCATS #7

Suite et fin du crossover Killer Instinct.

C'est très basique, on a la baston qu'on attendait entre les deux équipes et bien entendu l'une est plus ou moins contrôlée psychiquement. Bref rien de bien neuf, mais ça se laisse lire sans déplaisir, c'est toujours plaisant de regarder les dessins de Silvestri et Lee, malgré les excès 90s.

J'aime bien que le cœur de l'intrigue du crossover tourne autour de l'espèce de triangle amoureux autour de Ripclaw, Misery et Warblade. C'est pas très bien écrit mais ça évite d'avoir un truc trop dénué d'âme.

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WildCATS #13-15

Une numéro fourre-tout qui contient la fin du dernier épisode de Claremont et Lee accompagné de son back-up, l'épisode spécial où Larsen vient dessiner et scénariser et les premières pages de la reprise par Robinson et Charest. Bref c'est un patchwork de style et d'ambiances qui va un peu dans tous les sens.

Globalement y a rien de transcendant, mais ça se laisse lire.

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WildCATS #11-13

J'aime bien Claremont mais là c'était chiant. Y a plein de trucs sympas, la vilaine Tapestry qui est en couv par exemple, mais honnêtement y a trop de persos et j'ai rien compris de ce qui arrivait à Zealot dans cet arc.

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Wetworks #1-3

J'aime le concept de base d'une équipe de super militaires dorés qui affrontent des vampires, ça a un parfum de série B qui pourrait être fun, hélas ça se prend trop au sérieux et les héros n'ont aucune identité, sont complètement interchangeables et du coup pas du tout intéressants et attachants.

Même si les dessins de Portacio sont honnêtes, dans lignée de ceux de Lee et Silvestri, ce premier numéro de Wetworks (qui compile les épisodes VO #1-3) se révèle vite un peu chiant à lire et je pense qu'on passe pour l'instant à côté du potentiel du concept.

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Gen13 #1-2

L'origin story d'une équipe de jeune gens qui vont obtenir des super pouvoirs. Ce magazine contient les deux premiers épisodes de la VO, et c'est pour l'instant assez basique. Ca se laisse lire et c'est plus compréhensible que d'autres débuts de série Image mais rien de transcendant.

Et je ne suis pas fan des dessins de Campbell en général, et encore plus à l'époque où il est encore débutant et maladroit par moment, donc ça n'aide pas. Et je n'ai pas non plus été vraiment sous le charme du petit côté sexy que veut avoir la série.

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WildCATS #0-2

Le premier titre des débuts d'Image que j'ai testé, parce que je voulais comprendre pourquoi c'était jamais réédité là où tout ce qu'a fait Jim Lee est d'habitude facilement trouvable en album relié. J'ai pas trop trouvé de réponse à ma question, à part le crossover avec Youngblood qui arrive assez vite et qui gêne peut-être ? (finalement non puisqu'Urban a ressorti ces numéros en Novembre 2023, donc c'est peut-être juste Jim Lee et les différents éditeurs qui n'assumaient plus trop ? Pourquoi a t-il fallu attendre quasi 30 ans pour que ces épisodes ressortent ?)

Et vu que l'univers Wildstorm fait aujourd'hui parti de l'univers DC, j'avais aussi envie d'en apprendre plus sur ce pan de l'univers partagé.

En tout cas c'est hyper fouilli et difficile d'accès. Peut-être pas une bonne idée des éditions USA d'avoir commencé la revue par le #0 et pas directement par le #1, surtout que le #0 n'est pas dessiné par Jim Lee et du coup c'est beaucoup moins beau.
Je suis pas sur que Jim Lee soit à son meilleur niveau ici, en tout cas il est en plein dans les excès des 90's et la colo de l'époque, des débuts du numérique, le met pas du tout en valeur.

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Youngblood #5-7

Youngblood #6 contenu dans ce numéro est un genre de quasi relaunch de la série, sorti un an après le précédent épisode, et ça lance une nouvelle direction pour le titre. Ce qui fait plaisir c'est la grosse amélioration graphique et dans la narration de la série où ça ressemble enfin un peu plus à une vraie BD. C'est toujours pas bien, mais on aurait presque envie de s'y intéresser maintenant que Liefeld essaye un peu plus de définir des personnages.

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Youngblood #1-3

On nous balance encore plus de nouvelles intrigues et de nouveaux persos alors qu'on en avait déjà trop, mais toute l'histoire autour de Prophet est un poil mieux maîtrisée par Liefeld, plus à l'aise graphiquement dans ces ambiances plus SF et c'est plus enthousiasmant.

Annotation :

Wetworks #6-7

Y a plein de choses intéressantes visuellement, j'aime bien les mises en pages inventives de Portacio, et l'opposition entre l'ambiance dark fantasy médiévale des vampires et le côté paramilitaire futuriste des Wetworks, surtout que ça semble mixé avec des influences graphiques japonaises de l'époque, mais côté scénario ça oublie toujours autant d'être clair et les persos continuent d'être ultra fades, donc ça reste, hélas, très pénible à lire.

Annotation :

Youngblood #7-8

On continue globalement sur la presque bonne lancée impulsée par Youngblood #6, mais l'effet de surprise est passée, ça a moins de charme que les intrigues SF/Kirby de Youngblood #2, et pareil pour la colo où je préfère les colo à l'ancienne pour les dessins de Liefeld.

Mais honnêtement, on tient là parmi les numéros parmi les plus lisibles de Youngblood. L'intrigue autour de l'équipe de Diehard et Combat qu'il faut sauver/venger est presque intéressante, et le combat entre Badrock et l'ennemi qui vient de la série Spawn, Overtkill, est pas ouf, trop long et n'amène à rien mais n'est pas une purge à lire, ce qui est déjà ça (les exigences sont basses).

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Wetworks #4-5

Il ne se passe rien de dingue dans ces numéros. C'est toujours pas bien, ça essaye enfin de caractériser un peu les persos mais c'est toujours pas terrible, ça met en place des trucs pour la suite mais c'est très confus, et ça ramène les daemonites dans le bousin pour rendre ça encore plus bordélique et pour pouvoir avoir un prétexte pour une rencontre nulle avec les WildC.A.T.s qui se résume à une petite baston bidon rapidement terminée.

Ce qui sauve ce comics du désastre c'est que les dessins de Whilce Portacio sont plutôt honnêtes, mais c'est dommage qu'il raconte des choses peu intéressantes de manière encore moins intéressante. On oscille en permanence entre l'ennuyant et le confus/incompréhensible, c'est vraiment pas ouf.

Annotation :

Youngblood #8-9

Semic jette l'éponge sur Youngblood avec ce numéro. On a le retour en grande pompe de Chapel face à Spawn mais c'est pas ouf, un combat de Badrock face aux terroristes de Cybernet donc fait visiblement parti un genre d'équivalent maléfique de lui-même mais c'est pas ouf non plus même si ça permet de découvrir les origines du héros et au final on a un faux-Sabretooth qui ressemble beaucoup trop à l'original qui débarque après une baston naze entre des persos qu'on a pas appris à connaître et des genres de robots tout nuls... Donc c'est pas ouf non plus.

Quant à l'épisode de Valentino sur Badrock qui va voir sa vie adaptée à l'écran et qui goûte à la vie de star... Y a de la bonne volonté on va dire, mais honnêtement c'est très laid et les dialogues sont pas hyper réussis, donc ça ne relève pas la qualité globale de la revue. C'est probablement toujours mieux que le premier numéro de la revue de Semic qui était assez catastrophique, mais pas de beaucoup.