Top films perso 2025

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Walter Salles, à qui l'on doit le très beau "Central do Brasil" et "Carnets de voyages" sur la jeunesse du Ché, revient à la réalisation avec ce très beau et très émouvant " Je suis toujours là".
C'est un film à la "Costa Gavras" qu'il nous offre en nous donnant sa vision dénonciatrice de l'enlèvement et la disparition d'un député de l'opposition au moment de l'avènement de la dictature militaire au brésil au début des années 70, et le combat que mènera sa famille pour dénoncer les pratiques du régime pendant les décennies qui suivront .
En plus d'être un film politique et historique prenant et plus que réussi , "je suis toujours là" est aussi ,et peut être même surtout, une formidable retranscription visuelle de l'époque.
Porté par une photographie magnifique, une bande son exceptionnelle, Walter salles nous plonge dans un Brésil à la beauté poétique et à la nostalgie quasi impressionniste malgré les heures troubles qu'il traversait à l'époque
Les acteurs sont plus fabuleux les uns que les autres , avec une mention spéciale pour Fernanda Torres qui irradie la pellicule de son charisme, de son charme, de son autorité et de sa sensibilité et dont la prestation devrait lui valoir un oscar pour ce Rôle féminin comme il en existe peu.
C'est une formidable fresque familiale et historique à des années lumières du cinéma hollywoodien actuel qui prouve que le cinéma d'auteur peut rimer avec succès ,émotions intelligence et grand public. Bref c'est un grand film à ne pas manquer !

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Kaboul, Aout 2021, les Talibans prennent le contrôle de la ville dans une atmosphère de chaos total. L'ambassade de France est la dernière ambassade Occidentale encore présente dans la capitale Afghane . Tout ceux qui cherchent à fuir le régime qui s'annonce cherche à s'y réfugier pour se placer sous la protection du drapeau tricolore.
13 jours , 13 nuits est donc une histoire 100% réelle qui nous décrit ces évènements et l'exfiltration des lieux à travers la figure héroïque du Commandant Bida qui prendra tous les risques pour protéger les ressortissants et les refugiés dont la France à la charge.

Ce film est une nouvelle réussite du producteur Dimitri Rassam ( Monte christo, les 3 mousquetaires). Haletant de la première à la dernière minute, il nous offre en prime un éclairage géopolitique sur un drame bien réel et le comportement exemplaire et courageux de la France qui s'est joué dans une indifférence quaisi totale dans u dans l'hexagone .
La réussite du film tient autant dans le charisme de Rochdy Zem et de Lyna khoudri que dans la réalisation solide de Martin Bourboulon, que l'on ne tenait que peu en estime avant ce film. Force est de constater qu'il s'est bonifié et a perdu ses effroyables tics de mises en scènes qui avaient porté un préjudice réels à des projets alléchants comme les 3 mousquetaires , Eiffel ou la série Carême.

Tout cela donne un thriller à l'américaine réussi et efficace que l'on pourrait ranger sans peine dans une DVDthèque entre "la chute du faucon noir" , "Argo" et "Zero Dark thirty"

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il faut toujours se méfier des biopics, surtout quand ils s'intéressent à des musiciens iconiques de la seconde moitié du XXieme siècle. Bien souvent ils se résument à hagiographie relevant d'une image d'Epinal dopée aux bons sentiments et au politiquement correct dont le but est souvent un prétexte marketing pour relancer la vente du dernier Best of ou de promouvoir une tournée relevée des compteurs.

Le film de James Mangold , consacré à Bob Dylan , est une vraie réussite et se démarque de la plupart des écueils du genre.
En se concentrant uniquement sur les 4 années qui ont vu Dylan arriver à New York une guitare sèche à la main, jusqu'au légendaire festival de Newport au cours duquel il imposa l'électricité amplifiée à un public Folk plus que traditionaliste, Mangold réussit à dépeindre les contours de ce personnage énigmatique sans tomber dans la complaisance et le pré-éloge funèbre.

En laissant une large place aux chansons, les textes à la fois poétiques , politiques et contestataires de Dylan sont mis à l'honneur tout comme leur impact sur l'histoire et la société américaine de l'époque .
L'envol de sa carrière , sa relation avec Joan Baez (incarnée par la magnifique Monica Barbaro), son amitié avec Pette Seeger et Woodie Guthrie font partie des fils conducteurs d'un film qui tente d'approcher au plus près la personnalité complexe de Dylan.
De la candeur juvénile de ses débuts à son intransigeance à suivre son étoile sans se soucier de quiconque , il est dépeint tout à tour comme un homme timide , sensible , dur, brillant, contestataire, souvent antipathique exécrant le star système et les figures imposées en s'efforçant de ne jamais être là ou on l'attend.
Thimoté Chalamet livre une performance remarquable en étant crédible de bout en bout , tel un funambule marchant sur un fil très fin , en préservant la singularité énigmatique d'un homme qui semble toujours en apesanteur au dessus du monde qui l'entoure tout en préservant farouchement son indépendance .

"Un parfait inconnu" réussit à mon sens à toucher du doigt le mythe Dylan en définissant à la fois les contours de sa personnalité et de son immense talent qui lui permettront d'exercer une influence unique sur la musique des années 60/70 mais aussi par la suite de de continuer de tourner inlassablement et de devenir acteur, peintre , romancier, poète et de décrocher le prix Nobel de littérature en 2016, un prix qu'il n'ira d'ailleurs pas chercher.

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Le secret de Kheops est une chasse au trésor menée par un égyptologue et sa famille entre le Caire et Paris .
Fraiche et décomplexée cette première réalisation de Barbara Schulz oscille entre humour, aventures et bande dessinée, en prenant le soin de ne jamais choisir son camp.
Par bien des aspects, on y retrouve le ton, le rythme et l'entrain que l'on appréciait et qui faisaient la marque des films de Philippe de Broca ( L'homme de Rio, les tribulations d'un chinois en chine , le bossu...)ou la vivacité des films de Rappeneau (la vie de chateau, le sauvage) .
Fabrice Luchini porte le film de la première à la dernière minute et semble beaucoup s'amuser à jouer les Tintin septuagénaires et les Indiana Jones de l'Ouest parisien.
Il nous amuse aussi beaucoup puisque ce film est plus que sympathique et empli d'une fraicheur revigorante.
IL ravira autant les spectateurs de 7 à 77 ans que la lecture d'un album de Tintin, grâce à une intrigue pleine de trouvailles et de Fun.
Bien sur tout cela ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais peut être de nature à entrer dans la catégorie des films qui font l'unanimité quand il s'agit de regarder un film en famille avec petits et grands

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Les films de Klapisch sont toujours un rdv cinématographique que l'on a plaisir à honorer.
Bien sur il y en a de meilleurs que d'autres (l'auberge Espagnole VS Deux moi), mais on a toujours, quoi qu'il arrive, des moments de grâce , de poésie, de drôlerie servis par une mise en scène toujours léchée et des acteurs particulièrement dirigés.
La venue de l'Avenir ne fait pas exception à la règle.
Cette fable mi poétique , mi bobo sur la nécessité de savoir d'où l'on vient et l'héritage moral, physique ou spirituel que nous transmettent nos aïeux ressemble avant tout à un film de Klapisch.
Intelligemment scénarisé, monté et photographié , il nous offre des allers et retour entre le XXIème siècle de 4 cousins éloignés qui apprennent à se connaitre en découvrant leurs racines communes et le 19eme siècle qui suit l'itinéraire de leur arrière grand mère dans sa découverte du Paris et des des impressionnistes. Ces deux itinéraires si éloignés se révèleront à la fois initiatiques et plein de liens intergénérationnels .
Le film est porté par une troupe de comédiens très justes portés par la direction d' acteur de l'orfèvre Klapisch. Les premiers rôles croisent une palanquée de seconds rôles savoureux ( Cécile de France, François Berléand, Fred Testot , Olivier Gourmet, Vincent Perez...) qui amène tous leur pierre à l'édifice. Le seul bémol vient peut être de Suzanne Lindon, qui si elle joue très bien, ne correspond peut être pas çà l'idée que l'on se fait de son personnage et de son rôle de Muse . Mais on chipote et l'on retiendra surtout les prestations savoureuses de Vincent Macaigne, Zinedine Soualem, Julia Piaton Abraham Wapler qui forment une cousinade aussi sympathique qu'improbable . On ne peut pas passer sous silence la présence de la chanteuse Pomme qui irradie l'écran dès qu'elle apparait et dès qu'un son sort des a bouche .
Tout cela donne un film singulier qui porte la patte de son auteur et qui montre une fois de plus que l'on peut séduire un large public autrement qu'avec un remake, une suite ou un blockbuster .

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Depuis quelques années il est de bon ton de vilipender Luc Besson.
Pourtant l'auteur de Nikita et du grand bleu sait toujours tenir une caméra et si il est souvent moins inspiré que par le passé il reste un cinéaste comme on en fait peu .
Son Dracula n'est évidemment pas le meilleur , mais il est très loin d'être le plus mauvais .
Il permet au spectateur de savourer une bonne serie B ( au sens noble du terme) devant un grand écran pendant 2 heures sans la moindre minute d'ennui. En 2025 , c'est déjà énorme !
Le casting , la direction artistique ( costumes, décors , musique ) font mieux que tenir la route .
La mise en scène est efficace et nous offrent de bons moments.
Alors bien sur la naïveté bessonienne et quelques ajouts discutables ( les petits monstres de Dracula, la goule hystérique ) conjuguées à l'absence de surprises d'une histoire mille fois racontées empêchent le film de passer le cap de la serie B .
Mais soyons honnête deux minutes, depuis les années 60, Seuls 3ou 4 Dracula sont meilleurs que ce film ( le Coppola, Dracula prince des ténèbres, le cauchemar de Dracula et éventuellement Nosferatu).
Ce Dracula Bessonien est bien meilleur que les récents Demeter, renfield et Nosferatu ainsi que le dracula de badham, Dracula untold, Van heisling, Dracula 2001.
Bref les amateurs de Canines acérées peuvent y aller sans réserves, ils ne seront pas déçus !

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Mercato est un bon film , bien mené , bien joué , bien réalisé .

Jamel y incarne un agent de joueur de foot qui se démène, dans les derniers jours du mercato, pour réaliser un gros coup qui lui permettra d'empocher une grosse commission , mais aussi de solder ses comptes avec des mafieux qui le raquètent .

A ce petit jeu , tous les moyens sont bons: tchatche, intimidation, coup de bluff, débrouillardise, capacité à rebondir

Tristan Séguéla , à qui l'on doit la série sur Bernard tapie, nous propose un thriller efficace, pour peu que l'on ne soit pas allergiques au mot "frerot" ,qui semble ponctuer chaque phrase adressée à un joueur de Foot.

Cette mise en abyme dans le milieu du foot business nous montre à quel point ce secteur est nauséabond, impitoyable, peuplé de parasites uniquement guidés par une aviditéde tous les instants .

On reste toutefois captivé par les 2H du film et la performance de Jamel, mais aussi soulagé de ne pas avoir d'enfant suffisamment bon au foot et d'ainsi ne pas être confronté à ce panier de crabes bien pourri.

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A la fois comédie et romance , Avignon recèle bien des atouts pour se démarquer par le haut du magma épouvantable des comédies françaises produites à la chaine qui nous sont infligés sous perfusion ( Maison de retraite , joyeuse retraite, retour chez ma mère et l'ensemble des films de Dubosq, Michael youn, kev adams, philippe Lachaud et les cachetons de bourdon, Clavier, Darmon ....)

Baptiste Lecaplin qui porte le film est l'un d'entre eux car il a un vrai capital sympathie et ne tombe jamais dans la carricature et l'excès.
Elisa erka est charmante . Les seconds rôles sont plutôt justes et sympathiques (alysson Wheller, Johann dionnet).
Et clairement, le coté foutraque et parfois hors sol des acteurs est une mine pour une comédie, dont le filon aurait même pu être creusé d'avantage
Bref le casting s'intègre bien dans cette relecture légère d'un Rui Blas AU XXIeme siècle en plein festival d'Avignon.

Le festival est d'ailleurs un personnage à lui tout seul du film.
Outre l'esthétisme des rues de la ville et du palais des papes, le coté festif et improbable de l'évènement donne du corp et de la personnalité à la comédie. L'opposition entre théâtre subventionné et Théâtre de boulevard y est habilement dépeinte tout comme les querelles d'égo sociologiques entre acteurs et metteurs en scène de ces 2 familles théâtrales. C'est l'un des bons ressors comiques du film que l'on aurait aimé voir d'avantage creusé .

Tout cela donne un bon petit film sympathique, peut être un peu trop classique, à qui il manque le grain de folie , et le rythme qui lui permettrait de rentrer dans le clubs des très bonnes comédies qui passent à la postérité (le sens de la fête, le diner de cons, OSS117, Radiostars, les Chtis, mes meilleurs copains, les bronzes...)

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Un père de famille élève seul ses 2 fils .
L'un et jeune est brillant quand le second se radicalise politiquement .
Cette radicalisation à l'opposé des idéaux et des valeurs transmises dans l' éducation donnée se muera petit à petit d'une incompréhension à un conflit larvé entre le père et son fils... jusqu'au point de non retour .
Traité de manière sobre et quasi clinique, le film est porté par l'interprétation solide de Lindon dans un registre à la Gabin , et celle, sur le fil du rasoir, de Benjamin Voisin.
Tout cela donne un film dur et âpre ou se côtoient une multitudes de sentiments qui s'entrechoquent en ne laissant personne indemne.
Par certains cotés , le film pourrait être le rhésus négatif Français de "American history X".
Pour autant si c'est l'extrême droite qui sert de ressort à l'intrigue, le film aurait été le même si la radicalisation avait été à l'extrême gauche.
Le vrai sujet étant la déflagration provoquée par la radicalisation dans la sphère familiale.
A l'arrivée, si le film est de qualité dans sa forme, il n'est absolument pas marquant

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Petite comédie romantique qui ne changera pas la face du monde mais qui recèle quelques atouts pour enluminer un dimanche soir pluvieux .
Anis est un bon gars, un trentenaire qui loose avec les femmes de manière presque résignée et qui végète avec ses potes de toujours entre partie de playstation et vannes ascérées.
Il rencontre Madelaine et une alchimie se crée d'emblée avec cette femme volontaire , directe dont les vannes répondent parfaitement aux siennes.
L'histoire aurait pu être simple et se terminer avant d'avoir commencer avec un bel happy end. Mais avant d'en arriver là Anis a besoin de retrouver la confiance qu'il lui fera comprendre qu'il peut être à la hauteur d'une belle histoire.
Le film traduit de manière assez juste la difficulté d'une certaine jeunesse d'assumer son avenir et de trouver les ressources pour se lancer et sortir d'un confort qui rime avec torpeur.
Les dialogues, parfois un peu trop en Wesh 1ere langue, sont percutants, frole et plein de bonnes vannes . Certains personnage secondaires sont drôles et attachants comme le copain Paulo ou François , le père de madeleine.
Tout cela donne un film plein de bons sentiments, équilibré et qui laisse une meilleure impression que ce que l'on en imaginait avant de le voir .

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On ne savait pas trop à quoi s'attendre de ce film à la vue du pitch qui nous en était fait : La vie extraordinaire d'un homme normal adaptée d'une nouvelle de Stephen King...
A la sortie de la salle on n'en sait pas forcement d'avantage si ce n'est que l'on a vu un comte métaphorique et poétique monté en 3 parties antéchronologiques

La première partie nous plonge au moment ou notre monde va s'éteindre. Les protagonistes se retrouvent face à une série de phénomènes qui s'enchainent et face à une fin certaine.
C'est alors que surgit en eux une forme de besoin ou de quête d'humanité .

La seconde partie nous plonge dans la vie du fameux Chuck et de sa capacité à profiter du temps présent et à apporter de la joie à son entourage, avant que la première partie nous en apprenne encore d'avantage sur lui , ou pas ....

Ces 3 parties distinctes relient toutes à un moment ou un autre les différents personnages de cette gentille fable .
A l'arrivée tout cela est assez vain, et même si le film recèle quelques jolis moments, la question de son intérêt et de sa postérité ne risque pas de nous hanter très longtemps ....

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Y a-t-il un quelconque intérêt de ce énième rebboot des 4 fantastiques ?

Ce n'est pas du coté de l'histoire qui faut aller le chercher puisque l'affrontement du Surfer d'argent (devenu par la magie de ce siecle une surfeuse) et le combat contre le géant mangeur de planètes Galactus sentent autant le réchauffé que la victoire finale de nos amis fantastiques ,que l'on a vu mal en point mais qui ont su trouver les ressources finales nécessaires pour l'emporter.


Le casting avec Pedro pascal, que l'on voit définitivement partout cette année , n'apporte pas une grande plus-value ni même un semblant de personnalité à l'ensemble.

Pourtant, le film recèle cependant un vrai point fort grâce à son esthétisme.

Le style neo-retro tendance 50's, 70'S qui s'applique au décors, aux vêtements, aux véhicules, aux robots et même aux personnages ( des têtes d'affiches aux figurants) est extrêmement sympathique et réussi et sauve ce film d'un néant similaire aux tentatives de reboot précédentes des 4 fantastiques.

Grace à la direction artistique , on se plait à regarder ce film jusqu'au bout sans déplaisir puisqu'il nous fait oublier la vacuité totale du scenario .

C'est donc ce prisme qui donne contre toute attente un réel intérêt et un espoir de postérité à ce milliardième films de super héros .

Que cet esthétisme serait intéressant et bien venu sur des films avec plus d'ambitions comme l'ont été en leur temps Gattacca, time out les fils de l'homme

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Malgré son casting 5 étoiles, une direction d'acteurs parfaite , un montage efficace et une certaine coolitude rythmée par la musique de David Arnold, le nouveau film de Steven Soderbergh nous laisse sur notre faim.

Cette recherche d'une taupe dans un groupe de 5 agents secrets anglais n'arrive jamais à passionner le spectateur .
Il n'en comprend pas l'enjeu, qui ne lui est d'ailleurs pas clairement expliqué .
Il est souvent perdu dans une partie d'échecs verbeuse avec quelques longueurs , ou le protagoniste principal a souvent un à trois coups d'avances sur le spectateur , qui essaie vainement de reprendre plusieurs fois le fil de l'histoire.
Si la conclusion du film permet de raccrocher les wagons , The insider apparait comme un exercice de style manquant de fluidité pour lequel on ne s'emballe jamais et qui manque à l'arrivée cruellement de surprises, de connections et de rythme.

Pourtant on aurait adorer pouvoir aimer ce film d'espionnage qui, en dépits de personnages bien écrits et la savoir faire de Soderbergh , aura du mal à se frayer un chemin vers une postérité supérieure à 48 H.

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Bien photographié, bien chorégraphié et porté avec force et charisme par Ana de Arnas, accompagnée d'un solide casting, ce spin Off de John Wick n'a à l'arrivée strictement aucun intérêt.
A moins de compter les morts et de n'avoir d'erection que lors de scène d'actions improbables, toute personne normalement constitué sera mise à l'épreuve de l'ennui mortel d'un scénario aussi vide et inepte que prévisible.
L'indigestion provoquée par la surabondance de scènes d'actions aussi spectaculaires qu'irréalistes qui nous sont offertes est similaire à celle d'une frangipane que l'on prendrait à l'issu d'un menu qui nous offrirait à la suite du foie gras poellé, un double whopper, une saucice aligot, une choucroute , de l'époisse suivie d'un Koing-amann surplombé de crème anglaise ...
Dommage que les moyens mis en oeuvre (argent et talent ) ne le soient pas au service d'une bon scénario d'action . Ce n'est pas incompatible (Kingsmen, Terminator , piege de cristal, les fils de l'homme, Rambo, Nikita ...)

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Sorti directement sur Netflix ,sans passer par la case grand écran, Ad Vitam , en dépit de son casting , de la promotion dont il a bénéficié , n'est qu'un vulgaire téléfilm.

Guillaume Canet, à plus de 50 piges, peine à être crédible en agent du GIGN.
La réalisation est fade et sans aucune personnalité. Le scénario est simpliste , bourré d'ellipses et d'incohérences .
Les scènes d'actions et les cascades se voudraient spectaculaires et pleines d'ampleur , mais rien n'y fait puisqu'elles n'ont pas plus de saveur que celle d'un épisode du commissaire moulin .
Si Ad-vitam se laisse regarder , c'est avec beaucoup de soupirs et un intérêt poli dont la postérité ne survivra pas à 48H

On est très loin de ce que Canet a pu nous offrir en temps que réalisateur avec "ne le dis à Personne" et en tant qu'Acteur dans " l'affaire Farewell". On est vraiment dans le registre du DTV de bas étages.

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Olivier Marchal semble avoir signé un contrat de fidélité avec netflix.
Bastion 36, son nouveau film, est une fois de plus produit et diffusé en exclusivité par la plate-forme Netflix sans passer par la case "grand ecran".
C'est assez logique puisque la nouvelle livraison d'Olivier Marchal ressemble plus à un téléfilm plus qu' à un film de cinéma .
Le film commence pourtant par une très bonne scène de poursuite dans Paris , qui accroche le spectateur dès les 5 premières minutes .
Malheureusement l'enthousiasme s'estompe vite pour se transformer en un ennui poli puis profond au fur et à mesure que le film avance .
Une fois de plus , Marchal nous refait le coup de la guerre des polices , des ripoux avec des flics cowboys aux têtes patibulaires dans un environnement qui oscille entre gris clair et noir foncé dans un esthétisme froid en mode papier glacé.
Malheureusement , ce film bien trop long, manque d'originalité et de rythme .
Tout y est un peu trop prévisible et les acteurs principaux manquent un peu de charisme .
Victor Belmondo, que l'on a pourtant vu très bon dans d'autres films, manque un peu de stature et de personnalité pour porter le film.
36 quai des orfèvres ou les Lyonnais étaient plus dense, portés des castings plus solides et des scénarios plus fouillés qui tenaient en haleine le spectateur du début à la fin du film .
Bastion 36 est donc une déception .
On finit par penser que la méthode Marchal a peut être aussi dépassé sa date de péremption car des films comme BAC Nord ou Novembre sont infiniment meilleurs et plus modernes que ce Bastion 36 , qui semble etre à bout de souffle et en manque d'imagination

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Le succès des avatars de Bridget Jones est pour moi un mystère absolu .
Gourde, bête, pénible, ordinaire et rarement drôle cette version anglaise de Bécassine n'a jamais eu le moindre soupçon d'intérêt à mes yeux.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris qu'elle attire la convoitise des personnages "mâles" qui la côtoient dans ses " aventures" d'autant qu'ils sont incarnés par le Who'sWho des beaux mecs du cinéma britannique ( Hugh Grant, colin firth...).

La seule explication tangible du succès de cette saga réside dans le fantasme d'identification que bon nombre de femmes mures célibataires projettent sur Bridget ,car elles aussi aimerait avoir une aventure avec Hugh Grant ou Colin Firth...

Ce quatrième film n'apporte ni ne retire quoi que ce ce soit à cette saga cinématographique dispensable .
Veuve , Bridget , toujours aussi gourde , tente de refaire sa vie en découvrant les applis de rencontre , en jouant à la cougar et en trouvant l'âme soeur au coin de sa rue .
Les personnages sont idiots, avec une mention spéciale aux copines de Bridget dont la bêtise et la vulgarité donneraient l'envie de virer sa cutie à tous les males les approchant d'un peu trop près.
Tout est téléphoné et prévisible dans le scenario de cettecomédie au cours de laquelle on ne rit jamais et ou l'on finit même par s'ennuyer .
Renée Zellweger, en surjeu total, cachetonne en reprenant son rôle fétiche.
L'amicale des acteurs ayant participé à Love actually viennent aussi empocher leur cacheton ( Colin Firth, Hugh Grant, Emma Thomson, Chiwetel ejiofor)
Seul Hugh Grant arrive à nous arracher un demi sourire mais c'est vraiment trop peu...

Hormis quelques célibataires désespérées, degustant un pot de nutella à la cuillère enrobées dans un plaid en caressant leur chat un vendredi soir à 20H15 devant un écran de télé , on ne voit pas qui pourrait trouver son compte avec ce nanard .