De l’avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe…
Attention, âmes sensibles s’abstenir !
Totalement dénué d’empathie, Hasumi a compris dès l’adolescence qu’il y avait un moyen très simple de régler la plupart des problèmes : éliminer leur source.
Le temps de se familiariser avec les personnages (pas facile à retenir les prénoms japonais), on découvre lentement qui est Hasumi, un manipulateur, un pervers, un homme violent.
Ce tordu mis en lumière, le rythme accélère, jusqu’au cauchemar. Hasumi n’a aucune limite, et ça gicle de partout pour nous faire frémir d’horreur.
Un American Psycho japonais, critique féroce et jouissive d’une société enfermée dans ses codes, sa hiérarchie sociale et ses traditions passéistes, qui finit par engendrer des monstres.