Les meilleurs films de 2017 selon Cinememories

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Incontournable ! Après avoir tout raflé aux Golden Globes, 5 récompenses au BAFTA (Grande-Bretagne) et 6 Oscars, "La La Land" rejoint le Titanic de Cameron !

Mais une chose est sûr, c'est que cette comédie musicale les mérite. Je ne vois pas quoi dire de plus que ce qu'il y a dans ma critique. Il faut des yeux et des oreilles... et se rendre en salle pour constater le résultat et se laisser séduire par l'un des chef-d'oeuvre de cette année ! On ne peut qu'en sortir gagnant et vivant, si l'on accepte la parade Hollywoodienne romantique, nuancée dans son discours !

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Il faut le voir pour le vivre !

Ce dernier Nolan est une expérience sensorielle inouïe. Toutefois, il ne faut pas se leurrer la face, car c’est loin d’être un film de guerre comme les autres. La bonne lecture doit se faire avec tous les sens disponibles afin de tirer profit du spectacle. En soi, le drame que frappe l’opération Dynamo, qui a tant marqué la Seconde Guerre Mondiale, est un survival que le réalisateur tend à s’approprier pour le goût du suspense.

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Puissant émotionnellement, il s'agit là du gros ovni de l'année. Il suffit d'un drap blanc et suffisamment de patience pour que la magie opère. Les plans sont de véritables fresques de ce que nous laissons après la mort. Il n'y a que de la poussière, peu de souvenirs et une nuance bien trouvée sur l'absence comme le temps, au fil des générations.

Tenter l'expérience, c'est trouvé la paix et le repos éternel.

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Pour la dernière de Hugh Jackman chez les X-Men, son troisième solo surpasse nos espérances. Alors oui, la violence est au rendez-vous, une violence calculée et nécessaire afin de crédibiliser Wolverine à juste titre.

Ce dernier coup de western urbain tient ses promesses et saura même émouvoir les moins sensibles au genre ou à la saga.

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Pas aussi intouchable que le premier volet, cette suite aura néanmoins le mérite de proposer du neuf, tout en respectant la dose nostalgique que les fans lui accordent. Très sensoriel sur tous les plans possibles, le film de Villeneuve finit par séduire, car il nous immerge dans un monde sombre. Les nuances de l'existence même sont requestionnées dans une enquête bien huilée et fluide, sans que les longueurs nous repoussent hors de l'écran.

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Le compromis entre une passion et sa famille est reflété avec justesse dans ce dernier Pixar. Excellent sur la narration, comme sur les valeurs qui l'accompagnent, c'est avec une grande sensibilité que cette animation atteint nos cœurs.

Entremêlé d'une culture mexicaine emblématique, le film nous apprend à respecter les valeurs de la famille avant tout. La tradition devient alors universelle dans son discours. On prend ainsi parti de cette aventure hors du commun, qui évoque également l'importance du devoir de mémoire.

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C'est un oui ! Fort en mental Hollywoodien, l'oeuvre parvient à se démarquer par son éthique si marquante. Le mariage de l'humour léger et de l'horreur décomplexé est d'une merveille qui ne laissera pas indifférent le spectateur, habile d'esprit ou non. Le malaise est réel et porte à la réflexion dans un cadre social, traitant du racisme de sa naissance à sa définition mise au goût du jour.

On ne devrait pas passer à côté de cette merveille sensorielle et un poil... psychotique !

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Pour M. Night Shyamalan, c'est un retour confirmé ! Et pour nous autres, on ne sera donc pas déçu de le retrouver en aussi bonne forme. La surprise est au rendez-vous, pour un thriller psychologique orné de talents et d'une mise en scène implacable !

Au final, Split vous fera trembler de plaisir !

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La mise en scène est implacable. La tension est maitrisée et on se permet de déterrer des valeurs primaires que le Wyoming entretient avec fermeté. Les lois de la Nature dominent cet environnement et ne privent personne de son unique chance de subsister dans un monde haineux et peureux !

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Du racisme à l'état pur, un message universel contre l'oppression. Bigelow frappe de nouveau et la malaisance revient hanter les couloirs d'un Motel où s'est joué un jeu de puissance par la terreur. Reconstitué au mieux, le jugement restera partagé, sachant que le film prend nettement position derrière les communautés défavorisées, ne demandant plus que justice et réparation.

On alerte ainsi un état d'esprit qui sommeille en certains, afin que jamais plus il ne revienne écraser des valeurs que des simples hommes défendent.

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Controversé du fait que Disney prend un virage important, je reste tout de même convaincu que cet épisode répond à tout ce qu'il fallait pour que la saga ne sombre pas. Ce n'est pas aux fans de dicter le ton et le scénario. C'est pourquoi Rian Johnson a joué sur l'effet de surprise tout en offrant ce qu'il y avait de mieux, partant du matériel laissé par Abrams.

Très inégal dans plusieurs aspects, le spectacle est tout de même présent. Fini les traditions, on lève le pied et on passe à autre chose ! Le véritable film de transition c'est bien "The Last Jedi" et il faut le considérer ainsi, avec des défauts qui feront peut-être sa Force dans l'avenir. Il faut lui laisser une chance d'exister dans nos cœurs, tant que la trilogie n'est pas clôturée.

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Une surprise ! L'adaptation propose un jeu de tourments s'adressant à la fois aux jeunes comme aux plus sages. La peur est un mal que l'on doit combattre pour avancer. Chacun le comprendra à sa manière et adoptera l’initiative adéquat, mais lorsque ce fardeau franchit la frontière du réel, l'illusion prend un sens très métaphorique.

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Virtuose ! Ce film d'Edgar Wright est d'une force musicale à apprécier sans retenue. Il suffit de se laisser guider par le rythme et laisser la partition du réalisateur nous balader sur les routes et dans la tête du héros Baby, qui ne lève jamais le pied.

Exit Fast & Furious, on passe à un niveau plus harmonieux où l'action est autant maîtrisée que la musique qui lui donne un sens !

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Une quête légendaire où la trésor et la vérité ne forment qu'un ensemble confus. L'aventure promet des points de vue singuliers d'une société parfois niaise et rigide envers un passé qu'il ne tente pas de redécouvrir. Fort heureusement, le flambeau est encore vigoureuse !

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La grosse surprise, oscarisée meilleur film ! Le revirement de situation que l'on n'attendait face à un La La Land pourtant implacable. Et pour cause, cette oeuvre tient ses promesse et mérite tout autant ce prix pour une intrigue poétique.

La morale est d'une rigueur que seul le metteur en scène aura eu le courage de nous faire vivre. La réflexion est au rendez-vous, où l'on explore le parcours touchant d'un jeune homme, en trois actes inoubliables !

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Reflet inconditionnel de l'Homme, les singes ont prouvé par le passé que la conscience est source d'une intelligence confinée. La parole n'est qu'un facteur de plus qui vient appuyer la réflexion que Caesar défend dans l'ultime épisode d'une trilogie si généreuse. Sans nul doute le meilleur de la saga préquel à celle lancée en 1968, la guerre finit par rendre justice aux deux camps qui s'affrontent. Et d'une certaine façon, le triomphe se lie en celui qui se tiendra debout jusqu'à la fin...

Ce blockbuster crée l'évènement et cela est justifier par l'ingéniosité de son réalisateur à habiller son œuvre comme une étude de la condition humaine, aisément transposable aux "animaux" que l'on suit tout au long de leur périple. A voir en salle, la climatisation ne fera pas de mal, tout comme ce film accessible à tous et à toutes !

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Le statut de la femme sur le plan social et professionnel tend vers l'équilibre sans jamais l'atteindre. Ce film réhausse l'espoir qui doit être soutenu par tous et toutes !

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Netflix et Hollywood, ça fonctionne finalement ! Cette nouvelle merveille montre que les réalisateurs osent encore l'autodérision, face au système alimentaire de l'occident. Plutôt en faveur du végétalisme, ce film d'anticipation prend le temps de peser les méfaits d'un genre basé sur le contre marketing !

Quelques fois burlesque dans la forme, on en sort reposé si l'on s'accorde un regard neutre sur l'hyperconsommation, ainsi que sur la maltraitance animale qui en découle !

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Frappant là où on ne l'attendait pas, Colossal est la pépite de l'été. Malgré sa distribution peu encourageante, on ne peut qu'être surpris de cette mixité de genres, balayant à tour de rôle les codes que nous connaissons que trop bien. J'espère découvrir davantage d’œuvres d'auteurs qui osent visiter toutes les nuances d'une simple comédie pour divertir, ni plus ni moins. Ce film n'est pas le premier exemple ni le dernier des exceptions qui rendent le cinéma si passionnant !

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Une mascarade qui aura le don et le talent de sensibiliser à la culture Américaine, banalisant même le conflit qui manque parfois d'enjeu chez les deux Nations que l'on distincte clairement !

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Un événement qui a secoué Chicago et chaque citoyen qui porte en leur cœur, le souvenir d'un drame si bien reconstitué !

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Au-delà du huis-clos présenté, on peut sous-entendre une autocritique des États-Unis, combattant dans un ennemi invisible et éternel !