Les meilleurs films de 2018 selon Cinememories

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La passion, le remord et le temps se tissent tout au long d'un fil rouge qui lie un couturier exigeant et une femme en quête d'attention. C'est dans une pelote de concession, que l'on découvre l'art à une tout autre niveau, tout en honorant l'ultime et prestigieuse interprétation de Daniel Day-Lewis.

Mon incontestable chef-d'oeuvre et coup de coeur de l'année !

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Chazelle décroche La La Lune !

Dans la tête, mais surtout dans le scaphandre de Neil Armstrong, l'aventure et la course spatiale de toute une vie nous emmène bel et bien au-delà de la Lune, jusqu'à ce qu'on nous rappelle ce pour quoi on se bat pour se dépasser et ce pour quoi on se sacrifie !

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Du western comme on en voit peu de nos jours. La violence est si crue qu'on en ressent chaque impact de balle ou de flèche traversé notre humanité. Le conflit fait hommage à la cohabitation dont on essaye hardemment de valoriser et ce voyage en terrains hostiles nous invite à une grande introspection sur son prochain.

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Sensoriel au plus haut point, ce huis-clos nous enrôle dans une tâche passive, à savoir espérer que tout rentre dans l’ordre. L’empathie, la colère, la frustration, le doute s’emparent de nous avec une dynamique très angoissante. Notre écoute et notre mental forgeront l’imagination nécessaire à l’acceptation de cette aventure hors norme, qui aura raison de notre impuissance face à l’écran.

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Mise en scène de grande qualité ! On se laisse entrainer dans un ping-pong romantique et poétique en noir et blanc, revoyant aux conflits entre deux extrémités dans un couple qui se cherchent désespérément. On y découvre les cicatrices d’une Pologne renaissante et pleine de vie, mais surtout un amour impossible dont on espère voir la fin des déchirures avec passion. Quelques images à peine cristallisent tout le discours qui s’impose comme le compromis de la moitié.

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Légendes urbaines, alcool, sexe, tabac… Los Angeles ! On fantasme constamment sur les récits extraordinaires d’un personnage qui (re)découvre les vices d’une société, dont il contribue également à la rendre aussi lugubre et complexe. L’immersion est évasive et garantit une expérience sensationnelle.

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Grande présence aux Oscars, ce film ne démérite pas toutes les louanges à son égard. Un domino de haine s’abat sur une ville et les misérables vies qui l’entourent. C’est en succédant les mauvaises décisions qu’on y découvre la véritable nature de l’humanité et de la tendresse, si chères et si convoitées dans un monde qui ne partagent que la rage, le pouvoir et un soupçon d’espoir.

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Laugier passe sur un tremplin de qualité en lançant une bête aux yeux de tous. Ghostland est une aventure intemporelle, qui perce les secrets d’un mal-être dont on cherche désespérément à s’émanciper. Au milieu d’un conte horrifique et d’une épopée littéraire, nous nous aventurons, avec finesse, dans une maison tutoyant la nostalgie et le dépassement de soi.

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La surprise héroïque de l'année. C'est une renaissance certaine pour l'homme-araignée et l'avènement ingénieuse d'un Spider-Verse qui fonctionne à merveille. L'animation bluffe, flirtant sur la frontière du réel, de la fiction brut et du comics.
On réconcilie alors tous les lecteurs et les cinéphiles autour d'une nouvelle origin story, plus intelligente qu'il n'y parait. Ce film ne peut faire que le bonheur de tous, à commencer d'un Sony qui a joué toutes ces cartes sur ce projet ambitieux et réussi !

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Le gros princement de coeur de l'année. L'émotion prend son envol sur scène, entre le vice-versa entre la reine de la pop et un jeune réalisateur. Ce film constitue également une grande aventure musicale, entre l'ascension d'une jeune star et la chute d'un artiste oublié, mais dont le coeur résonne encore dans les chansons qu'il compose avec passion. A voir, à vivre, à partager.

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Plus mature, plus déjanté, l’équilibre est de rigueur dans cette suite qui s’est fait attendre ! Résultats ? Retour gagnant pour une famille soudée ! En mettant en avant les femmes dans cette nouvelle aventure, pseudo-super, pseudo-espionnage, nous assistons à des échanges très vigoureux entre la justesse d’un discours universelle et le plaisir gourmand de (re)découvrir un film d’animation d’une qualité visuelle irréprochable.

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Le biopic qui cristallise les discours d’un Winston Churchill fatigué et énervé ! La guerre est un acte diplomatique qui entraine des horreurs, mais c’est en se plaçant face aux bons interlocuteurs que l’on parvient à véhiculer les valeurs d’une nation qui revendique bien plus que sa liberté et son indépendance. La prestation de Gary Oldman bluffe, comme pour son maquillage qui étouffe les traits qui lui permettent ainsi d’enfiler le costume d’un ministre aux grandes ambitions. Ce film frappe juste et frappe fort !

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"The Room" est à voir au préalable. De préférence, entre amis pour plus de plaisir.

La prestation de James Franco est vraiment bluffante. Il s'efface derrière Tommy Wiseau, homme qui révait dans un cocon. Entre toutes les anecdotes qui touchent la réalisation de "The Room" et la complicité entre deux "frères" comédiens, on finit par démasquer du génie dans ce biopic bien mené.