Les meilleurs jeux vidéo de 2023 selon Frakkazak

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Lâché au bout d'une vingtaine d'heures

Le titre parfait pour faire ses premiers pas dans la franchise de baston de Capcom. Le contenu est extrêmement généreux, et s'accompagne d'un parcours didactique bien pensé. Le mode histoire, sorte de Yakuza-light, est franchement agréable et déroule sa progression en tenant le néophyte par la main pour qu'il apprenne à bien mettre des mandales. Chapeau Capcom.

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Des mondes dans le creux de vos mains

Bénéficiant de la visibilité de Jeppe Carlsen, ancien game designer chez Playdead parti fonder son studio, Cocoon est une petite perle de puzzle game, vous proposant d'enchevêtrer des mondes dans des mondes et de les transporter dans d'autres mondes jusqu'à vous faire des nœuds au cerveau. Mais par l'intelligence de sa construction, on ne bloquera jamais longtemps sur une énigme car tout est à portée de main (on brisera les ponts derrière vous par exemple, pour pas que vous ne fassiez fausse route dans votre résolution d'énigme). Intelligent et épuré, il manque toutefois un supplément d'âme au premier jeu de Geometric Interactive pour lui permettre d'atteindre les sommets d'Inside ou de Limbo. Mais ça donne tout de même sacrément envie de voir la suite pour le studio. Et le mieux dans tout ça, c'est qu'on a à priori quand même un Playdead dans les tuyaux pour 2024/2025.

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Not Famous II

A l'instar du premier volet, Blasphemous II se pose comme un metroidvania solide avec une ambiance et une direction artistique marquées. Mais comme son prédesceur, son manque de précision dans ses mécaniques, ses boss peu marquant, et d'un point de vue purement personnel, son esthétique froide, l'empêche de trouver grâce à mes yeux et de briller proprement. Efficace, mais manquant d'un souffle mécanique qui le projetterait à côté d'un Hollow Knight ou d'un Metroid.

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Hogwart's Legacy propose un système de combat solide, et une exploration grisante lorsque l'on arpente les couloirs de l'école, mais qui fait vite déchanter lorsque l'on se trouve à l'extérieur, tant la construction de cet open world est d'une banalité affligeante. Heureusement, le traversal est agréable dès que l'on a le balais en mains. Un jeu assez bien foutu mais lambda dans sa construction donc, que seul le filtre nostalgique Harry Potter viendra redorer. A conseiller aux personnes qui, comme moi, ont grandi avec la saga, et sont heureux de lancer toute une panoplie de sorts, de chevaucher un hippogryffe, de collecter des créatures fantastiques dans son sanctuaire, et surtout, de parcourir les dédales d'Hogwarts.

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Outre la refonte graphique d'excellente facture et quelques ajouts de mises en scène (dont une voix pour Isaac), il n'y a pas vraiment de différences entre les deux versions du jeu. J'aurais donc les mêmes éloges que pour l'original: un level design solide, une intégration de l'interface dans la diégèse du jeu appréciable, et un panel d'armes originales et en parfaite cohérence avec ce que l'on nous raconte. Mais j'aurais également les mêmes déboires : le scénario est inintéressant, et surtout, la direction artistique est faible. Impossible de distinguer les zones du vaisseau entre elles dans cette bouillasse marron franchement laide.
Un bon remake donc, d'un jeu qui ne m'avait pas laissé de souvenir impérissable en premier lieu.

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Gageure du groupy con

Je l'avais commencé à sa sortie, et ça ne m'avait pas emballé. Le gameplay est inattaquable, mais c'est juste pas ma came. Je n'aime pas le format en missions de 2-3 minutes, je n'aime pas les méchas, je n'aime pas l'ambiance terne post-apo, et je n'aime pas passer des heures dans les menus pour tester les différentes combinaisons possibles. La seule raison pour laquelle je me suis procuré le jeu, c'est bien évidemment le label FromSoftware, car même si aucun des éléments ne m'attiraient, je me disais que la maîtrise du studio suffirait à me plonger dedans corps et âmes. J'y ai donc passé une dizaine d'heures, arrivant vers le milieu du chapitre 3, puis l'ai laissé de côté pour d'autres titres (dont un certain BG3). Quelques mois plus tard, j'ai voulu lui redonner sa chance, j'ai oublié comment jouer, et vu l'exigence du soft je me suis fait rouster. Peut-être le recommencerais-je un jour, dans quelques années. En attendant, je ne le noterais pas.

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