Les meilleurs films de l'âge d'or du cinéma japonais

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LE film de l'âge d'or japonais, chef d'œuvre de Kurosawa avec ses deux acteurs fétiches (Toshiro Mifune et Takashi Shimura), qu'on ne présente plus. Même avec 8,5 de moyenne sur Senscritique, il est sous-coté.

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L'autre film emblématique de l'âge d'or du cinéma japonais qui truste les premières places de tous les classements des meilleurs films de tous les temps. Là aussi, Yasujiro Ozu réunit ses deux actrice et acteur fétiches (Setsuko Hara et Chishu Ryu).

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Le film qui a fait connaître le cinéma japonais à l'occident, en remportant le Lion d'or à Venise en 1951, et qui inspire encore de nombreuses œuvres, jusqu'à Anatomie d'une chute dernièrement.

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Première collaboration entre Yasujiro Ozu et Setsuko Hara. Premier chef d'œuvre de Yasujiro Ozu, qui a pourtant déjà des dizaines de films à son actif, et qui marque son entrée dans l'âge d'or.

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Dernière collaboration entre Akira Kurosawa et Toshiro Mifune, également dernier film en noir et blanc et dernier film de la première partie de carrière du réalisateur (mais pas son dernier chef d'œuvre). Preuve que l'âge d'or dure plus longtemps que les seules années 1950.

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Fin d'automne est comme un hommage de Yasujiro Ozu à Setsuko Hara, à qui il offre un rôle miroir de leur premier film ensemble, Printemps tardif, et dans lequel elle joue l'un de ses plus grands rôles.

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Dernier film de Yasujiro Ozu, qui décèdera quelques mois plus tard. Un de ses films les plus émouvants, et sans doute un de ses plus intimes, dans lequel Chishu Ryu joue une sorte de reflet du réalisateur à bien des égards.

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De cette période, entre le ciel et l'enfer est le meilleur film d'Akira Kurosawa qui se passe à l'époque contemporaine. Drame, thriller, enjeux sociaux et psychologiques : tout est là pour un grand film, avec bien sûr l'éternel Toshiro Mifune dans un rôle détonnant.

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Pour moi, le meilleur film de Kenji Mizoguchi, dans lequel il traite son sujet favori (le poids de la société dans les relations amoureuses) dans un jidai-genki romantique, le tout avec des plans sublimes en noir et blanc.

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Autre chef d'œuvre de Kenji Mizoguchi, autre jidai-genki des plus originaux, vaste fresque sociale, historique et fantastique autour de l'incontournable Kinuyo Tanaka.

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Première collaboration entre Akira Kurosawa et Toshiro Mifune. Le casting de la future vedette, terrorisant le jury par son jeu, est devenu mythique. Le film, déjà abouti, comporte les graines du talent du réalisateur et de l'acteur qui ne feront que se développer mutuellement.

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Transposition audacieuse de Macbeth dans les montagnes et forêts inquiétantes d'un Japon féodal fantasmé, l'un des meilleurs jidai-genki du maître du genre.

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Sans conteste l'un des films les plus modernes d'Akira Kurosawa, qui traite avec subtilité et grâce de la grande question existentielle de l'être humain, la vie et son sens, avec une critique politique savamment dosée et un Takashi Shimura plus émouvant que jamais.

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Un des plus gros succès commerciaux de Kurosawa, parangon du film d'action historique qui sera purement et simplement copié par Sergio Leone dans Pour une poignée de dollars.

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Autre chef d'œuvre de Kenji Mizoguchi, fresque familiale au Japon du Moyen-Âge. L'un de ses films les plus déprimants, toujours avec Kinuyo Tanaka.

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Un film légèrement sous-coté de Yasujiro Ozu, un peu à part dans sa filmographie, peut-être le plus réaliste et sans concession sur des sujets encore très modernes (oui, montrer un adultère dans les années 1950 au Japon, c'est audacieux).

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Un des films emblématiques de la Nouvelle vague japonaise - et oui, on est déjà vers la fin de l'âge d'or du cinéma japonais, avec l'affirmation de nouveaux grands réalisateurs comme Masahiro Shinoda. Un film dont l'onirisme fera le succès.

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Le film le plus clairement politique d'Akira Kurosawa, qui se confronte avec succès à ce genre de film, le tout accompagné d'une des critiques les plus virulentes contre le système politique japonais d'après-guerre.

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Jidai-genki par excellence, faut-il encore présenter La Forteresse cachée, qui a inspiré La Guerre des étoiles de l'aveu de George Lucas, et notamment le personnage de Dark Vador.

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Mélodrame à la sauce Yasujiro Ozu, film faussement simpliste sur la duplicité et la différence entre sphère publique et sphère privée, entre le discours et les actes, et bien sûr toujours sur le mariage des filles.

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Miss Oyu marque l'entrée de Kenji Mizoguchi dans l'âge d'or, avec un triangle amoureux et familial qui, comme toujours chez lui, ne finit pas super bien. Non pas la première collaboration entre le réalisateur et Kinuyo Tanaka, mais la première des meilleures, assurément.

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Film le plus noir de la filmographie de Yasujiro Ozu, drame sans espoir et sans concession sur la difficulté et la dangerosité des liens familiaux.

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Suite directe de Yojimbo et reprenant les mêmes codes. A retenir surtout la scène de fin, très surprenante, signature d'Akira Kurosawa (encore dans Ran) et qui inspirera un réalisateur comme Quentin Tarantino.

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Deuxième collaboration entre Yasujiro Ozu et Setsuko Hara, un ton en-dessous de Printemps tardif, mais toujours envoutante et émouvante.

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Enième drame familial de Yasujiro Ozu sur les errements d'un couple, à la subtilité gâchée par un deus ex-machina en toute fin de film.

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Film un peu bizarroïde dans la filmographie d'Akira Kurosawa, avec un Toshiro Mifune grimé et méconnaissable. Original, il constitue l'une des critiques les plus virulentes contre la Guerre froide et le risque nucléaire, qui a déjà traumatisé le Japon à deux reprises.

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Troisième collaboration entre Akira Kurosawa et Toshiro Mifune, qui se cherchent encore après l'excellent Ange ivre. Course-poursuite autant policière que sociale, le film se perd dans quelques errements et longueurs.

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Bon film noir de Yasuzo Masumura qui traite de l'espionnage industriel : un sujet intéressant, une ambiance réussie, mais un scénario trop attendu et lisse.

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Transposition de la pièce de Gorki dans le japon féodal, qui passe un peu à coté de son sujet à mon goût. Heureusement qu'il y a Toshiro Mifune.