TOP perso Films sortis en 2023

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Le moins que l'on puisse dire c'est que Babylon porte bien son nom !

Le film est une plongée dantesque dans un Hollywood aussi fantasmé que documenté à l'heure du passage du cinéma muet au cinéma parlant.

Si le même sujet avait été formidablement bien traité par Michel Hazanavicius dans "The artist", Damien Chazelle nous le présente par un prisme diamétralement opposé.

Avec une mise en scène époustouflante tout en couleurs et en mouvements , Damien Chazelle, le nouveau tycoon du Hollywood actuel, nous offre une déflagration de plus de trois heures durant lesquelles s'entremêlent la démesure , la flamboyance, le vice d'une ville et d'une industrie ou les excès les plus glamour et les plus sordides sont érigés comme arts de vivre .

Les destins , les espoirs, les succès et les illusions perdues de quatre protagonistes s'étant jetés à corps perdus dans l'ouragan du show business hollywoodien du cinéma d'avant guerre servent de fil conducteur à ce gigantesque barnum ou rien ne nous sera épargné.

Techniquement le film est un tour de force impressionnant de maestria ou s'entrechoquent et s'accouplent la virtuosité narrative, esthétique, visuelle de la camera de Chazelle avec la musique jazz éclatante de Justin Hurwitz , et les incroyables performances des comédiens.


Margot Robbie et Brad Pitt offrent tout simplement les meilleures et les plus impressionnantes prestations de leurs carrières en se mettant au service de la chorégraphie millimétrée de Damien Chazelle.

Si tout cela nous offre un grand film de cinéma, ce n'est pourtant pas un chef d'œuvre, mais plutôt un film culte.

Si certaines scènes et plans sont totalement géniaux, Babylon souffre de sa démesure, de ses excès , et d'un coté trash parfois gênant . Telle une gigantesque pièce montée bombardée d'une surabondance de chantilly, il pousse parfois le spectateur jusqu' à l'indigestion, voir même à l'overdose comme certains personnages du film.

Si l'on ne s'ennuie pas une seule seconde, certaines péripéties, certains personnages et certains pans de l'histoire auraient pu nous être épargné . Cela aurait, selon mon avis, rendu le film plus fluide, digeste et le propos du film plus profond.

Ce n'était sans doute pas la volonté de Damien Chazelle, dont l'objectif était probablement d'offrir un condensé d'ivresse orgiaque incontrôlée et incontrôlable...
De ce point de vue, le résultat est époustouflant !
On ne saurait cependant que conseiller aux âmes sensibles et aux moins de 16 ans de s'abstenir tan

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Arrivant à un âge désormais respectable , Steven Spielberg se retourne vers son passé et nous offre avec "the fabelmans" un film que l'on pourrait aisément assimiler à un roman autobiographique.

En plongeant le spectateur dans l'Amérique de son enfance, celle des années 50/60, il nous raconte l'éclosion de sa vocation et de sa passion pour le cinéma dans un contexte familial et social ou se mêlent une multitudes de sentiments et la complexité qui forgent le destin d'un homme lors de sa construction.

En adoptant le parti pris d'un récit romancé teinté d'une certaine nostalgie, il dépeint à la fois une image d'Epinal de l'Amérique des années 50 à travers une photographie et des décors de toute beauté, et la transposition des grandes émotions de son enfance et de son adolescence par une narration cinématographique formidablement maitrisée qui emmènent le spectateur vers des grandes scènes et des climax qui sont de très grands moments de cinéma.

Techniquement , le film est une masterclass !
Tout y est parfait , de la réalisation au montage en passant par la photographie la musique et la direction des acteurs.
Spielberg y fait preuve d'une subtilité qu'il n'avait jamais autant mise en avant dans sa formidable filmographie.
En transformant un récit intime en un très beau moment de cinéma, "the fabelmans" , dans un registre qui lui est propre, s'inscrit dans la lignée des plus grands films de son auteur.

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Oppenheimer par Christopher Nolan est assurément un grand film de cinéma malgré une densité et une exigence assez lourde à assumer par le spectateur.
Nous sommes en effet sur un film de 3H, sur un sujet plutôt austère ou s'entremêlent Physique quantique, Hiroshima, Chasse au sorcière, lutte de pouvoir, orgueil et tournants historique majeur.


Pour raconter la vie du "père fondateur" de la bombe atomique, Nolan réinvente les codes du Biopic tout en restant fidèle à ses obsessions et ses marques de fabrique narratives (Temporalités qui s'entrechoquent, vision subjective différentes selon le point de vue personnages...) auxquelles vient s'ajouter une formidable photographie, une mise en scène époustouflante et une musique totalement prenante.
Tout cela est porté par un casting 5 étoiles formidablement dirigé, d'où ressortent performances sidérantes de Cillian Murphy et de Robert Downey junior dans un contre-emploi absolu, au service d'un scénario tout en dialogues fort d'une multitude de personnages.

Nolan arrive à nous offrir un film à grand spectacle que l'on pourrait qualifier de Blockbuster d'auteur, que l'on pourrait comparer dans sa forme au JFK d'Oliver stone ou au Lincoln de Spielberg.
Les scènes les plus prenantes, marquantes et spectaculaires se déroulent dans une pièce de 10 mètres carré sur fond de discussions scientifiques et politiques et prennent cependant le spectateur au trippes .


Bref ce nouveau Nolan est une fois de plus un formidable tour de force qui rappelle que son auteur est le plus grand metteur en scène de sa génération, et le seul à pouvoir (avec Damien Chazelle) s'assoir à la table des vétérans toujours actifs comme Spielberg, Scorcese, Scott.
Bref Oppenheimer mérite plus que le déplacement !

Il est cependant recommandé aux inconditionnels des comédies à la Tuche et Ontoniente, aux amateurs de Fast and furious et de marvel de passer leur chemin et aux addicts des comédies sentimentales de netflix de passer leur chemin ....

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Avec 3,6 millions d'euros, il est possible de faire des films magiques.
L'astronaute en est un exemple éloquent, sans que l'on est à justifier son budget pour lui trouver des qualités !
Basé sur le fantasme d'un ingénieur Français de concevoir le premier vol spatial amateur, l'astronaute plonge le spectateur dans la réalisation de ce rêve.
Si le film fonctionne c'est avant tout car c'est une bonne histoire.
Mais si cette histoire fonctionne si bien, c'est parce que Nicolas Giraud s'est entouré d'une pléiade de bons acteurs . Kassovitz est une nouvelle fois très juste et donne à son role la subtilité et l'intensité nécessaire . Hélène Vincent propose un personnage plus que touchant . Hyppolite Girardot propose autant de nuances que de justesse dans un vrai personnage secondaire .
La photographie, les effets spéciaux et la musique apportent leurs pièces à l'édifice de ce film qui en plus de nous faire fantasmer, nous entraine dans cet odyssée de passionnés qui refusent de se fixer des limites .
Chaque personnage a son importance et ses motivations . Toutes les embuches sont présentées comme des défis et une invitation à poursuivre le rêve pour surtout ne pas avoir de regrets.
A cela s'ajoute une poésie subtile et de belles émotions.
L'astronaute est donc un vrai bon film qu'il serait dommage de passer sous silence, tant son ambition et son résultat font honneur à ce que peut être le cinéma Français dans ce qu'il a de meilleur .

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A l'approche de la sortie de ce cinquième opus des aventures du légendaire archéologue aventurier l'appréhension était plus que de mise .
L'âge avancé d'Harrison Ford conjugué au désistement de Steven Spielberg et au passage de la production sous le pavillon Disney suscitaient de très sérieux doutes, pour ne pas dire des craintes, à l'heure ou la saga Star wars, traitée sous les mêmes hospices, a sombré dans des abymes de médiocrité.
C'est donc tremblant mais malgré tout curieux et impatient, que je prenais place , comme il se doit, le jour de la sortie devant un grand écran pour retrouver le héros et le personnage qui m'a fait le plus rêver durant mon enfance.
2H34 plus tard, je quittais la salle en n'ayant pas vu une seconde le temps passer et assez enthousiaste du spectacle qui m'avait été offert.
Si le film n'atteint bien évidemment pas le niveau des aventuriers de l'arche perdue , qui reste 40 ans après le mètre étalon absolu et inégalé du blockbuster d'aventures, cette quête du cadran de la destinée recèle tous les ingrédients qui font la recette d'un vrai film d'Indiana Jones.

En premier lieu le film nous offre un scénario décomplexé en mode bande dessinée, plein de rythme, de rebondissements, d'action et de fantaisie que l'on évitera de spoiler dans cette chronique.
Si Harrison Ford est très vieux , son charisme et sa présence restent intacts . On ne peut de toute façon imaginer personne d'autre à sa place tenir le fouet et porter le chapeau d'Indiana jones.
Le film nous fait voyager de manière trépidante de New York à Syracuse en passant par la Grèce et la France en 'avion, en train , à cheval, en tuck tuck, en voiture, en bateau ou sous les mers au rythme de la musique de John Williams.
Et bien sur les méchants sont d'horribles nazis qu'on aime detester et à qui Indy donne du fil à retordre.

Tout cela nous donne un vrai blockbuster d'action et d'aventures bien jouissif comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma .
Il ne manque finalement pas grand chose pour que ce cinquième opus puisse se ranger sans complexe à coté des opus 2 et 3 de a saga ( le 1er étant hors concours).

On laissera les grincheux , les pisse-froid et les apôtres du "c'était mieux avant" avec leur mauvaise foi en les envoyant se consoler avec "fast and furious", "Marvel", "uncharted", " les tuches" ou de le dernier Dany Boon jusqu'à ce que mort s'en suive et avec interdiction de se plaindre!

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Alexandre Arcady est depuis plus de 4 décennies le cinéaste officiel des pieds noirs algériens .

Avec le coup de Sirocco, le grand carnaval, Ce que le jour doit à la nuit, il s'est maintes fois penché sur l'Algérie Française et l'exil des pieds noirs.
A près de 76 ans, il en livre une vision plus autobiographique puisque le petit blond de la casbah, c'est lui ....

Comme dans les chansons d'Enrico Macias, il plante le décors d'une Algérie transfigurée par le soleil méditerranéen qui éblouit les ruelles d'Alger la blanche, d'où s'échappent des effluves d' oranges amères et d' épices mélangées aux clameurs chaleureuses d'un "vivre ensemble" aujourd'hui disparu.
C'est dans ce décor qu'évolue le petit blond de la casbah , bercé par la bienveillance pittoresque d' une famille modeste et aimante, qui vit dans un Ryad ou se côtoient dans une même ferveur des familles juives, Kabyles et Catholiques.

On y suit, en mode Cinéma Paradisio, le coup de foudre de ce petit Blond pour le cinéma et l'éveil d'une vocation qui le mènera vers la gloire, et qui lui permettra bien des années après de revenir sur les traces de son enfance algéroise.

Mais, en marge de cette enfance idyllique et insouciante, Arcady décrit l'émergence du malheur et de la violence de l'indépendance algérienne qui brisera l'image d'Épinal d'une enfance au paradis en poussant le petit blond et sa famille vers un exil forcé et traumatique.
Comme dans" le jardin des Finzi Contini" de Vittorio de Sica, la montée des évènements d'Algerie est d'abord traité en filagramme sans que rien ne vienne bouleverser le quotidien de la petite histoire de cette famille, qui finira progressivement par être rattrapée et marquée au fer rouge par la cruauté et les conséquences de ce conflit fratricide.

Tout cela donne un film nostalgique et émouvant plein de larmes, de chaleur bienveillante et de youyous.
Arcady s'appuie pour cela sur un casting solide d'habitués de sa filmographie et sur ses souvenirs qui mélangent probablement fantasme, nostalgie autour de ce pays qui n'existe plus.

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Palme d'or du dernier festival de Cannes , récompensé au Golden Globes, multi-nommés aux Oscars et aux Cesars, le film de Justine Triet semblait être le grand film Français de l'année .
Au départ son sujet ne m'avait clairement pas attiré.
C'est donc avec une séance de rattrapage que je découvrais ce film évènement.

A l'arrivée, force est de constater que cette anatomie d'une chute est un bon film.
Justine triet nous propose l'analyse d'un fait divers et du procès d'une femme accusée d'avoir défénestré son époux.
Si le sujet ne brille pas par son originalité , le traitement cinématographique qui nous en est proposé est quand à lui plus qu'intéressant.
Loin de toute emphase , Justine Triet nous propose une approche clinique , méticuleuse et extrêmement travaillée de son sujet.
En adoptant le vieux principe de "Rashomon" , (le film d'Akira Kurosawa qui en 1950, proposait la vision d'un même crime par plusieurs personnes qui en donnait une conclusion différente en fonction de la perception qu'ils en avaient eu), Justine Tiriet implique et joue avec le spectateur en lui suggérant de se faire son idée sur le fait divers, puis en la faisant évoluer au fur et à mesure du film et des différents prismes proposés.
A cela s'ajoute une mise en scène maitrisée et très subtile, qui d'un premier abord réaliste et très simple, finit par se muer une narration visuelle assez audacieuse et inventive.
A cela vient s'ajouter une direction des acteurs particulièrement juste qui s'inscrit dans la ligne droite de l'ambition de donner au film un ton et une vision cliniques, denses et criants de vérité.

A l'instar de certains groupes de musiques qui semblent proposer une musique pour musiciens , ce film est probablement un film pour cinéastes pour qui la narration et la mise en scène pourraient facilement faire école.
C'est sans doute pour cela que le film marque tant les professionnels du cinéma et les festivals dans lesquels il est projeté et récolte une pluie de nominations.
Je suis en revanche moins convaincu par l'impact qu'il peut susciter sur le grand public, qui trouvera probablement le film long, austère et peut être même sans surprises.

Ce n'est pas mon cas, car le film est objectivement brillant et mérite sa palme d'or, même si ce ne sera pas une palme d'or de celles que l'on retient comme Apocalypse now, Pulp Fiction, le Guepard, les parapluies de Cherbourg, Taxi Driver,ou mission ...

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Il est en temps ou l'honneur se disputait à la pointe de l'épée .
On était près à mourir ou à tuer pour une insulte ou une raillerie.
Vincent Perez choisit de s'intéresser à ce sujet de manière habile et convaincante grâce à une mise en scène soignée , un scenario efficace et un casting solide.
Au 19ème siècle, on suit le drame d'un jeune homme tué par un officier pour une histoire de jalousie .
Son oncle, un maitre d'arme chevronné, cherchera lui aussi à laver son honneur , puis à venger son neveu en bouleversant le carcan très codifié de ces duels d'honneur.
De l'honneur, à l'égalité et au féminisme, il n'y a parfois qu'un pas.
Le film de Vincent perez traite de tout cela avec brio et s'impose comme une belle surprise . On souhaiterait voir d'avantage de film comme celui-ci plutôt que la litanie sans fin des comédies bas du front que le cinéma Français nous inflige à longueur d'année.
Une affaire d'honneur n'est pas un chef d'œuvre inaltérable mais c'est un vrai bon film !

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Les Trois Mousquetaires est le roman d’aventures français par excellence.
Il y est question d’honneur, d’histoire, de complots, d’amour, de trahison, de batailles épiques, d’amitié et de panache.
Bref tout ce qu’on aime et que l’on a envie de voir au cinéma !!

L’industrie du cinéma l’a d’ailleurs bien compris, car nous devons à Armand Melies la première transposition à l’écran du livre de Dumas dès 1903.
Depuis, une trentaine d’adaptations sur grand écran auxquelles il faut ajouter une dizaine d’adaptations télévisée, surent toucher le public et perpétuer la figure héroïque du plus grand héros Français : D’Artagnan

Le moins que l’on puisse dire, c’est que même si elle n’est pas parfaite, cette nouvelle adaptation tient bien ses promesses.
En premier lieu, le casting et l’incarnation des personnages sont au rendez-vous.
Francois Civil nous offre un très bon D’Artagnan plein de charme, d’énergie et de panache.
Les 3 mousquetaires ne sont pas en reste grâce à Romain Duris, Vincent Cassel et Pio Marmai, qui, chacun dans leur style, font mieux que de répondre présents.
Eva green campe une Milady vénéneuse à souhait. Louis Garrel incarne un Louis XIII assez savoureux.
L’un des points forts de cette adaptation réside dans une très bonne direction artistique. Les costumes et la musique sont réussis et les décors sont très beaux et impressionnants. Le fait de se donner la peine de tourner en France au louvre , aux Invalides ou à Fontainebleau donne toute suite une certaine majesté au film.
Le fait de rester assez fidèle au roman garantit une très bonne histoire et le rythme de la narration qui nous en est proposé nous offre un film épique, plein de suspens et de morceaux de bravoure.

Le film souffre cependant, à mes yeux,de quelques carences.
Elles sont principalement dues à la réalisation de Martin Bourboulon, dont certaines limites et travers étaient déjà apparus lors de son précédent film (Eiffel).
En premier lieu,cette mauvaise manie de proposer un parti pris esthétique fait d’un abus de plans serrés, d’un montage clipesque et d’une photographie avec une luminosité trop obscure.
A cela vient s’ajouter ce choix étrange de filmer les combats presque uniquement en plans serrés avec une caméra portée . Si cela retranscrit bien leur nervosité, ils peinent du coup à être lisibles et spectaculaires .
Mais ne boudons pas notre plaisir, cela reste du très bon divertissement!

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Cette Préquelle de Charlie est la chocolaterie en mode comédie musicale est une réussite.
Cette réussite est due au fait que c'est Paul King et son équipe ,à qui l'on devait déjà les 2 Padington, qui sont aux manettes.
Il nous offre un film plein de rythme , de charme et d'imagination qui ravira les petits et les grands. L'univers proposé est différent de la version de Tim Burton mais il fait mieux que tenir la route
Le film est porté avec brio par Thimoté Chalamet qui incarne un Willy Wonka à la fois candide, dynamique et charmeur .
Hugh Grant , qui incarne un Oompa Loompa; est hilarant dans un contre emploi plein de fantaisie .
Les chansons sont gaies, sympas et plus que réussies à condition de voir le film en VO ( la VF est effroyable)
A l'arrivée Wonka s'impose comme un vrai film familial de Noel qui aura probablement une vraie postérité.

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Ce deuxième épisode des Trois mousquetaires à les mêmes qualités et les mêmes défauts que sa première partie, et aurait probablement gagné à être diffusé plus rapidement après le 1er opus.

D'un coté on y trouve, une bonne histoire, du rythme, de l'ambition , des moyens des personnages bien écrits portés par de bons acteurs, de superbes décors et de magnifiques costumes.
De l'autre, il souffre de la réalisation de Martin Bourboulon .
Le costume était sans doute un peu trop grand pour lui pour œuvrer à la mise en scène d' un tel projet.
Sa narration visuelle est assez plate et entachée par une accumulation de plans serrés. Sa photographie se complait dans l'obscurité alors que le film bénéficie de superbe décors et aurait gagné à en montrer bien d'avantage .
A cela s'ajoute le traitement des scènes d'action filmées en gros plans , caméra à l'épaule avec un montage épileptique qui sont clairement en dessous de ce qu'on était en droit d'attendre.

Si le film reste plaisant , il n'atteint malheureusement pas le niveau du Bossu de de Broca, qui aurait du servir de matrice à la mise en œuvre de ce projet.
On espère que les producteurs en retiendront la leçon pour l'adaptation du comte de Monte Christo qu'ils viennent de mettre en chantier, ou pour une troisième partie des aventures de d'Artagnan que cette fin trop ouverte nous laisse espérer.

Ne boudons cependant pas notre plaisir car cette Milady vole malgré tout bien plus haut que 80% de la production cinématographique française actuelle.

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On ne peut pas remettre en cause les qualités du film de Thomas Cailley.
C'est en effet très courageux de s'attaquer à du "cinéma de genres" en France.
En se frottant au fantastique à travers la description de l'apparition d'une mutation qui frappe les hommes de notre monde actuel et qui les transforme progressivement en animaux, Thomas Cailley s'engouffre sur un sujet bien casse gueule .
Il s'en sort avec les honneurs car son film fait plus que tenir la route.
Il arrive à instaurer une ambiance qui maltraite le spectateur en instaurant un climat troublant, énigmatique et insidieux pour finir par le prendre à la gorge.
La réalisation et la photographie mélangent cinéma intimiste et effets spéciaux dans un esthétisme dépouillé, réaliste et plutôt équilibré qui ajoute un coté assez fascinant à un ensemble , dans lequel on peut même se surprendre à discerner plusieurs degrés de lecture.
Tout cela apporte une dimension morale, humaniste et sociétale à un film qui va finalement bien plus loin que le simple exercice de style qu'il semblait véhiculer.


Si Vincent Duris, toujours excellent, semblait sur le papier tenir le rôle principal, c'est en réalité le jeune Paul Kircher qui est le personnage central du Film .
Il livre une performance d'acteur impressionnante qui donne au film toute sa crédibilité et sa véracité et qui devrait à coup sur lui valoir un césar .
Comme dans 80% des productions française, on retrouve une fois de plus Adèle Exarchopoulos ...Cette fois ci c 'est dans un second rôle qu'elle apporte une nouvelle fois son style et son phrasé particuliers .
On a l'impression qu'elle ne joue jamais la comédie, mais elle arrive à être crédible dans la globalité des nombreux rôles qui lui sont offerts. Serait ce la différence entre une actrice et une comédienne ?


Fort de tous ces éléments, le Regne Animal est un film ambitieux et plus que réussi.
Pour autant, je ne peux pas dire que je l'ai aimé tant j'ai ressenti la pression d'une atmosphère malaisante, inquiétante et déstabilisante.
C'était certainement un des buts recherchés mais je n'avais pas forcément envie et besoin de cela ....

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C’est avec impatience et une envie non dissimulée que l’on prenait le chemin d’une belle grande salle de cinéma pour savourer, comme il se doit, le nouveau film de l’auteur de Taxi driver, des affranchis, de Casino, de Raging bull, du loup de wall Street ….

Les lumières s’éteignent et nous voilà projetés au début du XXeme siècle dans la réserve des Indiens Osages dans un coin perdu de l’Oklahoma qui leur a été offert par l’administration Américaine à l’issue des guerres indiennes.
Ce que n’avait pas prévu les politiques, c’est que cette terre était gorgée d’or noir et que les Indiens Osages allaient se muer en une peuplade de milliardaires.
Depuis la nuit des temps, la richesse rime avec convoitise, avidité, cupidité et génère inévitablement drames et violences.
C' est autour de ces éléments que va s' articuler le théâtre du drame qui va se jouer devant nos yeux pendant près de 3H30….

Ces 3H30 seront longues et même trop longues pour inscrire ce film au panthéon des œuvres de son auteur. Et cela malgré une photographie, une atmosphère, un esthétisme et une mise en scène remarquables que très peu de cinéastes sont en mesure de générer.
L' intrigue, qui par bien des aspects pourraient être une version américaine revisitée de Jean de Florette au pays du pétrole, va enchainer une multitude de péripéties avec une gallerie de personnages autour d'une histoire dramatiquement authentique.

Le duo De niro / Di caprio incarne avec maestria (même si Di caprio frise parfois le surjeu) des personnages aussi épouvantables que pouvaient l’être le Papet et Ugolin dans l’œuvre de Pagnol. Ce numéro de duettistes est indéniablement l’un des gros atouts du film.

En revanche, la romance du film nous laisse un peu au bord de la route.
Si l’on comprend bien que Scorcese veut laisser planer une ambiguïté sur celle-ci, on ne ressent pas assez l’alchimie entre le personnage de Leo di caprio et celui interprétée par Lily Gladstone dont le jeu et le regard terne peine à émouvoir
S’ajoute à tout cela une conclusion étrange dont l’originalité du traitement m’a personnellement un peu désarçonnée

Si killers of the Flower moon reste un magnifique objet de cinéma comme on en fait peu, il
s’accommode mal avec la durée du film qui au final est le vrai écueil de ce film.

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Après l'excellent Pupille, Jeanne Herry donne , avec ce nouveau film social, un coup de projecteur sur la "justice réparatrice".

Cet outil social propose d'encadrer et de favoriser le dialogue entre des victimes de délits (ou de crimes) et leurs auteurs.


Le chemin psychologique qu'il engendre permet de favoriser la compréhension, l'acceptation, la réparation, la prise de conscience de l'impact d'un crime ou d'un delit sur les vies des différents protagonistes , victimes ou auteurs.

Testée en France depuis 2014 et mise en place comme un outil du code de procédure pénale depuis 2020, la justice réparatrice méritait d'être connue d'avantage par le grand public.

Ce film en est une formidable publicité !

Travaillé sur un mode clinique et porté par des acteurs impliqués d'une très grande justesse, le film nous confronte à une multitude d'émotions ou se mêlent dégout, pitié, cruauté, optimisme et espoir à travers les échanges d'un groupe de victimes et de condamnés dans un cadre carcéral , et du cheminement de réparation psychologique d'une femme victime d'un viol incestueux .


Présenté comme cela, le sujet semble lourd et lugubre .


Pourtant jeanne Herry arrive dans à en faire émerger de l'espoir, de l'humour et de beaux sentiments tout en nous captivant de la première à la dernière minute de son film .

On quitte la salle assez secoué mais en ayant envie de croire à cette justice réparatrice et à ses vertues, et étonnamment porté par une brise d'optimisme et d'espoir.

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Cette mise en scène clinique du procès de Pierre Goldman est diablement efficace .
Portée par des acteurs investis et efficaces , elle captive de la première à la dernière minute le spectateur .
La personnalité insoumise et ingérable de Pierre Goldman est le vecteur principal de cette retranscription.
Son attitude et des provocations mettant à mal toutes les stratégies de défense de ses avocats finissent par transformer ce procès en une tribune militante .
En clamant son innocence, il attaque frontalement la société, l'antisémitisme et le racisme institutionnel latent des années 70.
On y retrouve une masterclass des films de procès avec les interrogatoires de témoins sous tensions , le procureur incisif et les plaidoiries enlevées, l'évolution de la perception de l'affaire et la fragilité de son socle dans un film qui semble nous transformer en un membre du jury.

Annotation :

Le moins que l'on puisse dire c'est que le film de Maiwenn sur la courtisane Jeanne Du Barry ne manque pas d'ambitions.
Dès le premier plan , on sent une volonté de se placer sous l'inspiration du Barry Lyndon de Stanley kubrick à travers une voix off lancinante et une superbe photographie.
Il faut dire que l'itinéraire de Jeanne du Barry et de Barry Lyndon ont une forme de cousinage quand on compare leurs ascensions, leurs grandeurs et leurs décadences respectives.
Bien sur Maiwenn n'est pas Stanley Kubrick mais elle arrive à donner un très beau cachet à son film grâce à une très belle direction de la photographie, de superbes costumes et des décors fabuleux ( le film est quasiment entièrement filmé au château de Versailles, ce qui facilite les choses ...)

Le choix aventureux d'offrir à Johnny Deep le rôle de Louis Xv peut être critiquable puisqu'il n'est pas francophone. A mes yeux , c'est un pari gagné car Deep livre une prestation assez phénoménale . Son charisme , ses regards , son sourire rentré, sa noirceur confère au Louis Xv de Maiwenn une singularité pleine de subtilité et d'autorité.

Maiwenn, au travers de son personnage, apporte une fraicheur révolutionnaire dans un Versailles représenté comme un écrin rempli de convenances et de cruauté .

La relation entre du barry et Louis XV fonctionne assez bien, mais elle se heurte à une atmosphère et à un scénario en mode nature morte. On est assez loin du coté épique de Barry lyndon ou du Coté virevoltant et enlevé du Ridicule de Patrice Leconte.

Bref , il ressort de ce film un esthétisme léché qui justifie pleinement sa présence sur un grand écran de Cinéma, mais il manque un peu d'âme, ce qui l'empêche de passer du stade de bon film à celui de grand film .

Annotation :

Nakache et Toledano se sont imposés légitimement comme les grands spécialistes du Feel good movie , notamment grâce à une capacité à amener de l'optimisme, de la naïveté et de faire rire, sourire ou émouvoir sur des sujets plutôt graves ou casse gueule ( handicap, autisme, Migrants, Sur endettement ...)

Parfois cela donne de grands crus (intouchables, tellement proches, Hors normes ...), mais parfois cela débouche juste sur un bon cru.


C'est le cas de cette " année difficile" à laquelle il manque un petit quelque chose dans la narration et notamment dans la conclusion pour accéder au cap supérieur.

Pour autant, traiter du surendettement et de l'activisme écologiste sont de bonnes idées initiales . Elles fonctionnent d'ailleurs très bien grâce à une série de péripéties picaresques, des dialogues qui font mouches, une bonne mise en scène et une belle complicité entre des comédiens excellents et très bien dirigés .

On rit de bon cœur et on s'attache plus que facilement aux personnages et on passe un bon moment "Feel Good" . On pourrait penser que le contrat est rempli, mais il manque cependant un petit quelques chose : le liant

Le pont entre les 2 sujets traités dans le film semble un peu artificiel , un peu forcé .

On a aussi l'impression que Nakache et Toledano ne savaient plus comment donner une fin à leur film, car la conclusion qu'ils proposent, même si elle reste sympathique, est un peu téléphonée.

Je ne voudrais cependant pas que cette critique soit perçue comme trop négative, car "une Année difficile" s'inscrit dans ce qui se fait de mieux en terme de Comédies en France et merite le détour vers une salle de cinéma . On est clairement dans le haut du panier et à des années lumières des consternantes productions comiques produites à la chaine qui nous sont offertes quasi toutes les semaines (Les tuches, la filmographie de kev adams, la bande à fifi, les films d'ontoniente, les cachetonnages multiples de Jugnot, bourdon , Laroque, Clavier, Lhermitte...)

Annotation :

La version cinéma du roman autobiographique éponyme de Sylvain Tesson est d'avantage une adaptation fidèlement inspirée qu' une transposition linéaire du livre à l'écran. Pour des besoins scénaristiques et des nécessités de narration, la temporalité et le déroulé prennent des distances avec le livre même si son esprit est scrupuleusement respecté.

Pierre, après un accident qui l'a sérieusement handicapé en lui ayant fait frôler la mort, se lance dans la traversée de la France à pied au mépris des avis des ses proches et de ses médecins.
Ce cheminement se mue en une thérapie introspective qui lui permettra de renaitre en redécouvrant la liberté et son âme après avoir compris ce qui l'a poussé à frôler la mort.

L'introspection est toujours délicate à retranscrire à l'écran .
Grace à un scenario et un montage savamment ciselés , le film de Denis Imbert parvient à retranscrire cette métempsychose tout en offrant au spectateur une ballade dans les paysages magnifiques du Mercantour, du massif central et de la creuse.

On regrettera cependant que le film n'aille pas plus loin . On aurait aimé que les contacts du personnage principal avec les habitants de ces territoires hyper-ruraux soient d'avantage étayés car il y avait certainement beaucoup plus à en dire que les petites esquisses qui nous en sont proposées ( déserts médicaux, simplicité , exode rural, abandon ...).
Il en va de même sur les tronçons de marche que Pierre fait avec sa soeur, son ami ou des rencontres passagères. Ceux-ci auraient mérité d'être d'avantage développé car ils offrent de jolis moments de partage et d'humanité .
Ces éléments auraient donné d'avantage de saveur et de vie à cette adaptation cinématographique sans la dénaturer.


Si Jean Dujardin est de tous les plans et porte le film avec talent, justesse et sobriété, il n'est pas évident qu'il ait été le meilleur choix pour ce rôle.
Le personnage de Pierre reste indissociable de la personnalité et du physique de Sylvain Tesson, l'auteur du roman. Peut être aurait il fallu qu'il tienne lui même son propre rôle ... Mais ce n'était sans doute pas sa volonté.


Malgré ces quelques réserves, "Sur les chemins noirs" reste un très beau film qui nous offre de jolis moments d'évasion, de dépaysement et de réflexions philosophique sur la liberté et le gout de la vie au travers de la beauté du monde et de la simplicité de l'essentiel .
Et bien sur, tout cela est bon à prendre !

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Mayday est un film comme il y en avait beaucoup dans les années 80/90 , à l'époque ou Stallone, Norris, Willis , Russel, Schwarzenegger, van damme, Gibson, Seagal et Christophe Lambert dézinguaient tout ce qui bougeait à coup de clés de bras , de gun fight ou de coup de pied sautés.

Depuis quelques années, si certains font de la résistance, ces films de pur distraction ont été supplantés par le gavage effroyable que nous font subir Marvel ,DC comics et les épouvantables Fast and furious sur ce créneau.
Les amateurs de piege de Cristal et d' ultime décision pourront néanmoins se consoler avec ce Mayday, réalisé efficacement par Jean Francois Richet.
Porté par Gerard Butler, celui que l'on appelle quand Liam Neeson et Jason Statham ne sont pas disponibles, c'est une serie B qui n'invente rien mais diablement efficace et jouissive pour les amateurs du genre.

Après avoir échappé à un crash d'avion sur une ile près des philippines, les rescapés sont pris en otages par de sanguinaires guerilleros séparatistes philippins sans la moindre pitié . Le commandant de bord Torrence, incarné par Butler, décide d'aller libérer ses passagers, avec l'aide d'un passager criminel et ancien de la légion qui etait dans le vol pour se faire extrader.

A la fois film catastrophe et film d'action dans la jungle, Mayday coche toute les cases de l'exercice de style et nous fait passer un bon moment ... On entend les balles siffler, il y a de la clé de bras et c'est globalement bien joué et bien réalisé .
Bien sur mayday ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais en attendant on ne s'est pas ennuyé une seconde !

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Portrait d'une mère, quadragénaire et veuve qui consacre son temps , sa vie, son energie à l'éducation de ses 5 enfants.
Alors que ceux -cis commencent, pour certain, à être en âge de s'émanciper et de quitter le Foyer Familial, Toni voit sa raison d'être s'effriter et cherche à s'offrir un nouveau départ à plus de quarante ans.
Si le sujet du film est assez universel, le traitement qu'en donne ce film est assez réaliste et fin . Cela est en très grande partie du à la prestation de Camille Cotain qui incarne le role principal avec énergie, fragilité et justesse.
Bien sur, si ce film ne révolutionnera pas l'histoire du 7eme art , il reste un joli témoignage sur l'évolution de la maternité

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Par définition les choses simples ne bouleverseront pas l'histoire du cinéma !!

Cela ne retire absolument rien à ce film qui nous offre un film de divertissement sympathique , léger, drôle et parfois même émouvant.

L'opposition classique entre un rat des villes et un rat des champs est un postulat classique et éprouvé . Grace à Lambert Wilson et Gregory Gadebois, au meilleur de leurs talents, il fonctionne à plein régime dans ce film.

Si l'on ajoute à cela la présence d'une marie Gillain pleine de charme dans un second rôle, une jolie photographie, de beaux paysages de montagne, une réalisation et un tempo efficace et un scénario sans surprises qui en réserve malgré tout quelques unes ... "Les choses simples" s'impose comme un vrai bon "feel good movie"!
(https://www.senscritique.com/liste/feel_good_movies/3417828)

Si on va le voir en y attendant rien, et il n'y a pas grand chose à en attendre... On sera plus qu'heureusement surpris par l'esprit positif et rafraichissant de ce film.

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Cette farce caricaturale se concentre sur la trajectoire de Bernadette Chirac pendant les mandats de son mari ne manque pas de sel.

Si le trait est souvent volontairement forcé, nombre d'éléments clés de ces 12 ans passés à l'Elysée sont bien abordés dans le film (L'élection, la dissolution, la mort de lady di, Le Pen au second tour, l'avc de Chirac, la montée de Sarkozy ...) de manière plutôt légère et drôle.


Ce film est à la gloire de Bernadette , qui se rebelle contre son image d'aristo coincé de l'après guerre, grâce à son humour cinglant, son sens politique et un tempérament à la fois revêche et revanchard qui n'épargne personne , et surtout pas son mari

Chirac y est montré comme un neuneu, Claude Chirac comme une enfant gâtée incompétente, Villepin comme un serial looser prétentieux, Sarkosy comme un ambitieux...

On s'amuse autant que Catherine Deneuve à l'air de s'amuser dans cette farce légère, caricaturale et gentiment irrévérencieuse, qui ne marquera cependant pas l'histoire du cinéma francais...

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La guerre des Lulus est l'adaptation assez réussie de l'excellente BD de Regis Hautière et hardoc.
Tels des films comme l'école buissonnière, les choristes, un sac de billes, les 3 guerres des boutons ou les récents Belle et Sebastien, c'est un film qui cible les enfants de 7 à 13 ans et leurs grands parents (qui préfèrent nettement les accompagner pour ce type de film que pour un marvel ou un animé de bas étage).
C'est un spécialiste du genre, Yann samuell, qui avait déjà commis un remake réussi de la guerre des boutons qui en assure la réalisation.
Les résultat est réussi et répond pleinement au cahier des charges attendu
Que l'on ait 7 ans ou 70 ans, on suit avec plaisir l'odyssée de ces enfants plongés dans les tumultes de la guerre de 14/18.
On y retrouve des valeurs universelles comme l'amitié, l'espièglerie, le courage, l'éveil du sens de la responsabilité au service d'une grande aventure !
Apres , nous sommes sur un film ultra classique et académique et sans la moindre surprise...
Si le contrat est rempli, il ne s'inscrit pas dans les tous meilleurs films de ce genre .
On lui préfèrera les Choristes ou la guerre des boutons , même s'il n'a pas à rougir en face de l'école buissonnière, un sac de billes ou Belle et sebastien ...

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L'idée de porter à l'écran le vie de Florence Arthaud était un pari aussi risqué qu'intéressant.

Personnalité atypique, fille de famille à l'allure de lionne, éprise de liberté, de rébellion, d'indépendance, compétitrice acharnée mais aussi emprunte à ses vices et démons ( alcool , sexe , drogue et rock and Roll), elle a marqué d'une marque indélébile l'histoire de la voile et de la course au large en devenant à jamais la première femme à gagner la route du Rhum.
C'est tout cela que tente de nous raconter le biopic réalisé par Géraldine Danon.

Si les intentions sont ambitieuses et nobles le film qu'elle nous livre est assez inégal et manque un peu d'équilibre.
La grande réussite du film est incontestablement l'incarnation de Florence Arthaud par Stéphane Caillard. Elle porte le film et incarne admirablement Arthaud tant dans ses fulgurances que ses fêlures . Le charisme et sa beauté incandescente transforment donc un essai qui était très loin d'être évident.

Malheureusement , malgré une jolie photographie, une reconstitution réussie des années 70/80, de belles images de mer, le film s'égare trop sur les avatars de la vie sentimentale rock and roll de la navigatrice.
On aurait aimé d'avantage que le film soit plus axé sur la course au large, la voile, l'entrainement, la compétition , le combat permanant pour trouver des sponsors et améliorer encore et encore un bateau.

Si tous ces éléments sont présents dans le film ils passent malheureusement un peu trop au second plan alors qu'ils auraient du représenter la quintessence du film.
C'est ce déséquilibre entre la grande et la petite histoire de cette formidable personnalité qui finit par rendre le film un peu décevant et lui fait perdre son intérêt puisqu'il ne nous emmène pas là ou l'on aurait aimé qu'il nous emmène .

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Coup de projecteur en mode feel good movie réaliste sur le métier de professeur des collèges, un métier sérieux se laisse voir avec plaisir.

Tout d'abord car il est porté par un casting d'acteurs chevronnés et plus que sympathiques qui donnent leur meilleur dans des personnages plutôt bien ciselés .

Le film nous offre grâce à eux une multitudes de regards, de prismes sur le métier de prof.
Certains sont drôles, d'autres touchants ou sévères et parfois même désespérés ...
Il en ressort qu'aujourd'hui les profs sont d'avantage guidés par leur volonté et par un professionnalisme qui rime souvent avec passion et humanité.

Ils semblent en revanche être délaissés par une administration dépassée et défaillante, sans armes , ni moyens face aux défis qui se présentent à elle chaque jour.

Ce film a donc tout d'un regard instantané comme a pu l'être en son temps
sur le même sujet le film "le maitre d'école"de Claude ZIDI au début des années 80 .
On le regardera donc dans 20 ans comme un témoignage des années 2020....

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Ce film Exclusif à la plate-forme Amazon prime est à la fois assez réussi tout en étant l'incarnation de tout ce que l'on exècre.
Déjà un film qui ne sort pas au cinéma sur grand écran, ca m'énerve!
Ca m'énerve d'autant plus quand c'est un film qui aurait pu mériter un passage via le grand écran au vu de son casting et de la qualité de son écriture .
Et je m'énerve encore d'avantage quand ce film a plus de succès sur une plate-forme qu'il n'en aurait eu au cinéma !

C'est vrai que l'histoire qui fait que Nike est devenu Nike par le biais de son partenariat avec Michael Jordan fut un coup de pied dans la fourmilière du monde du sportwear méritait d'être racontée.
Amazon n'a pas lésiné sur les moyens en embauchant le duo Ben Affleck, Matt Damon pour donner de la crédibilité à cette gigantesque pub pour Nike de près de 2 heures.

A l'arrivée , c'est assez efficace , bien écrit et réalisé .
Mais l'esprit libéral assumé de film donne rapidement la nausée .
Ca parle d'oseille de manière décomplexée et vénale en célébrant une certaine forme d'avidité immorale qui semble pourtant rimer avec réussite dans l'esprit d'un américain moyen.
Les dialogues sont un assortiment de punchlines typiquement eighties qui oscillent entre ridicule et vulgarité.
Ca se checke de partout pour symboliser une coolitude exacherbée quand elle est accompagnée de billets verts et d'une bande son de rock Fm eighties du pire effet.
La vision de la vie en entreprise et de la réussite sentent bon la naphtaline et une certaine forme de beaufitude moyenne.

Et le pire c'est que tout cela fonctionne plus que bien. On ne s'ennuie pas une seule seconde et à peine le générique de fin enclanché , mon fils de 14 ans me demandait de lui offrir une paire de Air Jordan pour Noel !
Ils sont vraiment trop forts !!!!

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Souvent traitée dans la littérature classique (Hugo, Balzac...) ou dans l'univers de la BD (Dampierre), la chouannerie et les guerres de vendée ne le sont que rarement au cinéma. On se souvient toutefois de Chouans de Philippe de Broca en 1987 et d'un très vieux film avec Jean Marais.

Avec l’adaptation de l’épopée de Charrette face aux troupes de la république pendant les guerres de Vendée, on se prenait à rêver d’une grande fresque historique à grand spectacle comme ont pu l’être en leur temps des films comme « Braveheart », « Mission », « los christeros » ou « Alamo » sur des sujets similaires ou cousins.

Malheureusement, malgré de bonnes intentions, de très beaux costumes, le charisme certain d’Hugo Becker, "Vaincre ou Mourir" souffre d’un manque de moyens critique pour assumer son ambition cinématographique.
Si l’histoire de Charrette reste passionnante, l’accumulation de plans serrés, de voix OFF et d’ellipses scénaristiques font office de cache-misère, auxquels viennent s’ajouter une direction d’acteurs parfois limite et des décors plus que minimalistes.
A l’arrivée « Vaincre ou Mourir » ressemble d’avantage à un téléfilm de France 3 qu’à un grand film historique comme « illusions perdues » ou « Cyrano de bergerac ». Et c’est bien dommage !!

Malgré tout cela, « Vaincre ou Mourir »ne méritait certainement pas l’accueil critique effroyable dont il a fait l’objet par une presse plus inquisitrice que critique sous prétexte d’idéologie politique mal placée …
Ce serait oublier que chaque semaine, sortent sur les écrans de bien plus mauvais films que « vaincre ou mourir » et que les plateformes de streaming sont inondées d’épouvantables navets pseudo historiques qui ne suscitent aucun émoi alors qu’ils le mériteraient tout autant , si ce n'est plus !

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Oui ce nouvel opus de Mission Impossible nous en donne pour notre argent !!

Il nous propose des scènes d'actions et des cascades incroyables formidablement bien filmées, rythmées et mises en scène.


Tom Cruise et le reste du casting ne ménagent pas leur peine, et en plus de très bien jouer, ils courent, sautent , tombent, flinguent en restant assez cool et glamour .

Tout cela est bien joli mais cela ne fait pas un chef d'œuvre pour autant .

Le scenario qui consiste à rechercher et à se disputer avec plusieurs équipes similaires une clé pouvant stopper une intelligence artificielle meurtrière tient sur un ticket de métro .

De plus il fait désormais fi de toute psychologie des personnages et du moindre soupçon de vraisemblance et de crédibilité ...

En comparaison, un James bond ferait figure de cinéma d'auteur à tendance documentaire ancré dans le réel ...

Bref cette course poursuite, qui dure quand même près de 3h, finit par être assez creuse et parfois un peu longuette et n'apporte strictement rien de plus qu'un effet "Waouh" à consommer en instantané, et très vite oublié .

Cet opus de mission impossible est au cinéma ce qu'un Burger King est à la gastronomie : Un bon gros Junk movie bien gras qui rassasie efficacement mais qui n 'a rien à voir avec toute notion de Cinema au sens noble du terme.. ( et je ne parle pas de films d'auteurs et de cinema d'art et d'essai...)

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Depuis toujours, Ridley Scott est fasciné par l'époque Napoléonienne.
Son premier et formidable film de 1977 , les duellistes, était une fresque magnifiquement mise en scène et photographiée qui traversait déjà les guerres Napoléoniennes.
45 ans plus tard , fort d'une des plus belles filmographie du cinéma contemporain et doté de moyens financiers conséquents, sa vision de l'épopée Napoléonienne était la plus grosse attente cinématographique de cette année 2023.

Le premier constat que l'on peut tirer du film , c'est que Scott a choisit l'option de nous offrir un film de cinéma et pas un documentaire historique.
En instaurant un fil conducteur centré sur la relation de Napoléon et de Joséphine, il s'affranchit assez rapidement de certains faits et s'arrange aussi avec l'histoire pour nous proposer une vision romanesque.
Cela n'empêche pas le film de Scott de traverser tous les moments historiques de la trajectoire de l'empereur: Le siège de Toulon, le consulat, le sacre, Austerlitz, l'abdication, La retraite de Russie, les 100 jours, Waterloo, Sainte Hélène ...
La photographie , la mise en scène, les costumes et les décors sont magnifiques.
Scott retranscrit à l'écran avec brio les toiles légendaires des grands peintres napoléoniens comme David, Vernet, et Turner.
Les batailles, à défaut de réalisme historique, sont spectaculaires.
Esthétiquement le film est donc une très belle réussite.

En revanche, cette succession d'incroyables images souffre d'un manque de liant , d'explications, d'intrigues et de fond.
Les enjeux géopolitiques sont réduits à une peau de chagrin.
Les grands personnages historiques , que ce soit la famille de l'empereur, son état major, ses ennemis, ses ministres sont quasiment inexistants
Mais , à mes yeux, le gros point faible du film est l'incarnation de Napoléon par Joaquin Phoenix .
Trop vieux pour le rôle, il incarne un Napoléon taciturne, emprunté, rustre, maladroit, attentiste et impuissant....
A aucun moment on ne perçoit l'aura, la puissance et le charisme d'un homme qui fut l'un des plus grands chefs d'état et de guerre de l'Histoire.
Son génie intellectuel, sa puissance de travail et sa formidable intuition sont absents du film de Scott et de l'interprétation de Phoenix.

Ce Napoléon 2023, s'il reste techniquement et esthétiquement un bel objet cinématographique, n'est pas le film que l'on attendait.

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L'abbé pierre est une figure emblématique, charismatique et inattaquable de la France de la deuxième moitié du XXème siècle.
Son itinéraire qui le conduisit d'une enfance bourgeoise vécue dans une famille d'industriels lyonnais en passant par la vie monastique, la prêtrise, la résistance, la politique pour devenir l'étendard de la lutte contre la misère et la fatalité est édifiant .
Il devint ainsi une figure médiatique incontournable et le bâtisseur infatigable d'une multitudes de structures de charité et d'aide aux plus démunis.
C'est ce parcours hors normes que tente de nous raconter le film de Frederic Tellier.


Incarné avec brio et force par le formidable Benjamin Lavernhe, c'est un Abbé Pierre charismatique et plus vrai que nature qui occupe l'écran de la première à la dernière minute du film .
Son charisme, sa colère et sa révolte permanente portées par une volonté en acier trempé , mêlés à l'intransigeance d'un rejet permanant de la fatalité sont saisissants et particulièrement bien retranscrits.
C'est le gros point fort d'un film qui malheureusement n'en aura pas beaucoup d'autres....


Si les règles élémentaires du "Biopic pour les nuls" sont bien présentes dans cette production qui , contrairement à ses protagonistes, ne semble pas manquer de moyens, le résultat n'imprime malheureusement pas .
Les personnages secondaires sont survolés, réduits à une peau de chagrin et privés de la moindre trace de profondeur par un scenario plus que manichéen.
L'aspect religieux du personnage principal est plus que survolé dans un film qui finit paradoxalement par mettre en valeur des prises de positions anticléricales.
La photographie est une accumulation de plans serrés bringuebalants baignés par une lueur hivernale lugubre et permanente qui ne s'éclairera jamais dans un recit qui s'étend pourtant sur plus de 50 années ( qui ont pourtant toute eu un été et un printemps).
Bien sur Aznavour chantait qu'il lui semblait la misère est moins pénible au soleil, mais de là à ne la retranscrire que dans le gris, la pluie verglacée et des arbres sans feuilles , il y a quand même un parti pris de mise en scène aussi cliché qu'il est limité .

Le résultat de ce biopic consacré à l'Abbé Pierre est à des années lumières des mêmes exercices de genres consacrés à Cousteau , Mesrine ou Claude François qui ,au delà du parcours de leurs leurs personnages, étaient aussi de vrais bons films de cinéma.
On lui préfèrera d'ailleurs, Hiver 54, l'autre film consacré à l'Abbé Pierre av