En route pour le western italien

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Le classique des classiques avec ses scènes entrées dans l'histoire du cinéma. Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale et Jason Robarts dans une histoire de l'Ouest américain vue par l'Italie. Du grand art avec la BO mythique d'Ennio Morricone.

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Le film où Sergio Leone commence à être totalement maître de son art avec un trio qui fera des petits dans le western italien. Clint Eastwood tient enfin parfaitement son personnage de l'Homme sans Nom dans cette aventure riche en péripéties et en scènes marquantes. Ennio Morricone livre une grande BO.

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Un western à l'Italienne plutôt convaincant qui bénéficie d'une très belle atmosphère, de chouettes personnages et d'un thème musical remarquable. Un bon divertissement.

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Un western qui joue avec les codes du genre avec de nombreux clins d'oeil au classicisme américain porté par un joli duo et de belles scènes de gunfight. Le récit est convenu mais on trouve vraiment quelque chose à raconter derrière.

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Pas le plus connu et le plus côté des westerns de Sergio Corbucci, l'ensemble est pourtant parfaitement tenu grâce à un récit malin, une vision pessimiste parfaitement illustrée, des acteurs convaincants et une chouette musique signée du maître Ennio. À réhabiliter.

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Pur film d'ambiance, ce western profondément original est une belle émanation du film gothique. Motifs sonores et visuels lancinants, portrait spectral de son personnage principal, vengeance cruelle au coeur d'une nuit balayée par une tempête, Antonio Margheriti vise juste et signe un western original qui sort du lot. Le scénario et les péripéties sont minces, mais l'essentiel est ailleurs.

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Un western à l'italienne qui jouit d'une ambiance surnaturelle vraiment à propos qui prend le pas sur une intrigue maigrichonne et déjà vue. Avec sa photo qui vise une vision iconique de son personnage et sa chouette musique, le film se pare d'une identité soignée. Un divertissement parfois maladroit mais généreux et réalisé avec soin.

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Le début est remarquable avec une parfaite entrée en matière mais le récit est ensuite trop décousu pour emporter entièrement l'adhésion. Reste une atmosphère merveilleuse et un Franco Nero parfait avec son regard bleu turquoise.

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J'ai vu le film en deux fois et le moins qu'on puisse dire est que la deuxième partie ne vaut pas la première. Trop loufoque, trop pétaradante, elle gâche un peu l'ambiance que le réalisateur avait réussi à mettre en place dans la première heure. Cependant, c'est très divertissant, les acteurs et leurs personnages tiennent la route, la musique de Bruno Nicolai fait son effet et la photographie est soignée même si les paysages n'évoquent que trop peu le cadre du western. Sympathique mais un peu gâché à mon sens.

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Il faut creuser un peu pour découvrir ce personnage de Sartana dans l'histoire du western italien. Il est pourtant totalement iconique grâce, notamment, à l'interprétation sans faille de Gianni Garko, un personnage bien défini et une réalisation qui épouse totalement tous ses partis-pris. Ce n'est certes pas du grand cinéma mais la saga entamée ici propose une belle variation autour du héros traditionnel de western italien. Entre western, comédie, fumetti et eurospy, ce "Sartana" a vraiment de l'allure dans l'histoire du genre.

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Des personnages intéressants (surtout celui de Lee Van Cleef), une belle réalisation et un discours social évident mais l'ensemble est un peu décevant, hésitant parfois entre aventures picaresques et crash politique.

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Gianni Garko reprend pour la dernière fois son rôle de Sartana. Comme les précédents opus, on trouve à boire et à manger. Si l'ambiance reste toujours aussi plaisante, le récit est en revanche trop embrouillé pour passionner. Sympathique cependant.

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Mal aimé, ce western est davantage une déception qu'un ratage. Sergio Corbucci commence à perdre la main pour mener un récit passionnant mais il met en scène avec un véritable intérêt la situation politique de l'époque. Renvoyant dos à dos nantis et révolutionnaires (et même les hippies qui en prennent pour leur grade), le discours politique est franchement intéressant. Le film manque certainement de scènes marquantes mais les décors donnent une atmosphère particulière à l'ensemble. Pas un grand western italien mais un résultat tout à fait honorable et un casting au top, Johnny s'en sortant plutôt pas mal dans le rôle principal.

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Enzo G. Castellari prend le western à l'italienne comme prétexte pour réaliser une sorte de déclinaison des "Douze salopards". Cela pétarade de partout et le film est un pur concentré d'action mais c'est franchement très fun avec des acteurs solides, des décors de premier plan et une réalisation soignée. Un peu répétitif mais efficace.

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Un western de série plutôt sympathique avec une véritable identité esthétique et une belle exploitation d'un faible budget. Le héros principal fonctionne à 200%.

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Parmi les derniers westerns européens, ce titre tient parfaitement la route. Avec son atmosphère lugubre (boue, brouillard), ses personnages fouillés et son intrigue qui réinterroge l'éternel thème de la vengeance, ce film est particulièrement solide. Porté par une interprétation de premier plan et une musique sympathique (même si parfois un peu hors-sujet), Michele Lupo vise plutôt juste et trouve un équilibre plutôt convaincant.

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Si le récit ne tient pas la longueur avec des épisodes qui n'ont aucun sens, la réalisation est soignée et le final particulièrement réussi dans une tempête de sable. Gianni Garko, comme à l'accoutumée, tient parfaitement la baraque et la musique fait le job. Bancal mais plaisant.

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Dans le sillage de Sartana, Lee Van Cleef s'éloigne de ses habituelles figures pour s'amuser dans le western gadget. Second degré, humour et action font plutôt bon ménage dans ce pur divertissement mal dégrossi mais sympathique. Pas aussi pertinent que Sartana mais le résultat est agréable.

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Pour ce deuxième opus, Giuliano Carnimeo s'empare du personnage et livre une oeuvre légère qui s'inspire aussi bien de l'eurospy que du fumetti. Gianni Garko dans le rôle-titre est toujours aussi impeccable et le résultat est un divertissement plutôt réussi. Mention au générique inaugural et son clin d'oeil au héros de Ian Flemming. Le scénario est, comme toujours, un peu foutraque mais le divertissement est au rendez-vous.

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Je ne parviens pas à me décider définitivement sur ce qu'on peut considérer être le dernier western européen des années 1970. À la fois opéra shakespearien digne des meilleurs Sergio Leone et effort vain pour renouveler le genre, "Keoma" est aussi enthousiasmant qu'agaçant par ses partis-pris. On mettra à son crédit la réalisation très aboutie d'Enzo G. Castellari avec des idées à la pelle mais aussi des symboles terriblement lourdingues. Ultime chef d'oeuvre du genre ou ultime sortie de route d'un genre essoré ? Dans le doute, on va rester entre deux eaux.

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Plutôt que de s'engager dans un western pétaradant (même si l'amateur de règlement de comptes sera servi), Massimo Dallamano déroule un récit écrit sous le sceau de la tragédie entre trois personnages aux relations sans cesse rebattues. Si le récit connait quelques trous d'air en milieu de partie, l'introduction et la dernière ligne droite sont de belle qualité. Les acteurs font vraiment le job.

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Marchant dans les pas de Sartana, l'ensemble est moins cohérent et jouissif mais a des arguments pour lui. L'aspect thriller, les séquences de nuit et une enquête touffue font le sel de l'ensemble. Dommage que le personnage de Klaus Kinski soit secondaire et que le résultat mélange trop de tons dans un même projet. La présence de Gianni Garko est une véritable plus-value.

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Un faux western mais davantage une plongé célinienne dans la nuit de l'humanité dans ce récit initiatique promis au pire. Le projet est louable et le propos nihiliste à souhait mais la démonstration est quelque peu trop appuyée et pas toujours convaincante. Les acteurs font le job et l'ensemble mérite le détour pour ce qu'il représente dans l'histoire du western européen.

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Un peu déçu par ce western qui peine à convaincre quand il aborde le volet politique avec une intrigue inutilement tarabiscotée. L'ambiance demeure agréable, la musique, la photo et les acteurs de qualité, mais l'intrigue ne parvient pas à transcender pleinement son audacieux sujet.

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La distribution est pour beaucoup dans le capital sympathie qu'inspire ce petit western faussement original qui récite ses habituels gammes. Écrit à cinq mains, le scénario souffre d'un manque évident d'unité et de rigueur, des passages dramatiques côtoyant des moments annonçant les parodies à venir. Le divertissement est cependant globalement assuré.

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Première incursion de Lucio Fulci hors du cinéma burlesque et déjà un film où le sadisme trouve sa place avec une très belle scène de fouet. Appartenant à la grande fournée de 1966, ce titre n'est pas aussi important que d'autres, la faute, certainement, à un défaut d'atmosphère qui aurait certainement été un plus évident (au niveau musical notamment). On apprécie, en tout cas, la qualité du casting et un script rondement mené.

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Reprenant le schéma classique des westerns américains, ce titre de Ferdinando Baldi creuse cependant le sillon qu'est en passe de réaliser certains cinéastes italiens. Avec sa dimension mélodramatique propre au cinéma latin, il offre un film à la croisée des chemins qui montre que le pur western à l'italienne n'est pas encore tout à fait né.

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Seule incursion d'Umberto Lenzi dans le western, l'ensemble laisse un petit goût de déception. De nombreux thèmes (celui des fous, la figure du témoin de Jéhovah qui prend les armes, la religion, l'amour interdit, etc.) sont mis sur la table mais jamais totalement exploités. Il en résulte un western nerveux et facile à suivre mais qui refuse, en quelque sorte, d'aller au bout de ses intentions critiques. Dommage.

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Petit western à l'italienne qui ressasse les clichés du genre et qui n'offre pas de moyens de les transcender. L'histoire est classique, l'interprétation honnête et l'exécution sérieuse mais ce titre n'a rien à offrir qui lui permette de sortir du lot de la grosse production de ces années-là. Pas mauvais mais anodin.

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Le manque d'unité du film est très préjudiciable au résultat qui oscille entre scènes cruelles et séquences légères. Annonçant le buddy-movie à la Terence Hill et à la Bud Spencer, le film a tendance à se déliter au fil de la pellicule avec des aspects de plus en plus légers qui contredisent le tempérament du duo principal. Cela se regarde mais les brusques changements de ton d'une scène à une autre déconcertent très souvent.