Non non, je pleure pas, j'ai un truc dans l'oeil... |FILMS]

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Suite au climax, Brad Bird redéfinit les rapports entre ses personnages et livre un moment d'émotion qui frappe en plein coeur. Une ou deux larmes à peine, mais je les ai généreusement versées.

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Le meilleur Dupontel depuis Bernie, si percutant qu'il a réussi à m'arracher une larme avec une silhouette dans un parking.

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La danse muette sur fond de "Nights in White Satin", soit la plus anachronique mais aussi la plus belle veillée funèbre que j'ai vue sur un écran de cinéma. Ca m'a terrassé.

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Les adieux mutiques lors d'un enterrement qui évoque étrangement les rites funéraires viking. Ou quand une comédienne haute comme trois pommes peut faire passer des émotions infiniment plus complexes et variées qu'une enfant de son âge peut d'habitude en exprimer.

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Celle-là je l'ai vraiment pas vue venir...

Après 30mn où la narration prend soin des tout petits, le voyage mène à un final bouleversant où les concepts fantastiques font écho aux enjeux dramatiques dans un ballet visuel désarmant de beauté.

A quoi bon résister ? C'est tout ce que j'aime dans le cinéma d'animation familial.

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Depuis combien de temps j'avais pas été ému par l'incertitude affective d'un personnage ? Sexe et amour traités à part égales, avec la même intelligence sensitive. Et quelles comédiennes...

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Pas un torrent de larmes, mais le long dialogue qui rythme le climax de cet incroyable poème visuel aura clairement eu raison de ma résistance. Les comédiens y sont pour beaucoup.

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En termes émotionnels, le chef-d'oeuvre de Darren Aronofsky. On qualifie parfois son cinéma de prétentieux, or peu de ses films dépassent l'heure quarante. Une belle preuve d'humilité en soi quand on considère les thèmes brassés par ses longs-métrages, et leur opulence naturelle. Cette histoire d'amour en trois temps, hantée par la peur du deuil, m'arrache toujours des larmes lorsqu'arrive sa conclusion, laissant au piano de Clint Mansell le soin de conclure le voyage.

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A l'image du "Labyrinthe de Pan", un exemple édifiant de fantastique tourné vers l'enfance où celle-ci est une somme de souffrances et d'épreuves. Le baiser final continue de me mettre sur les rotules.

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Le film dans son entier est un métissage culturel flamboyant. Mais ce second opus m'a fendu le coeur à partir de l'épilogue, lorsque l'héroïne passe des larmes au rire. Et j'ai continué de pleurer, d'admiration cette fois, lors du magnifique générique final. Revu onze ans plus tard, et c'est toujours aussi puissant...

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Au diable sa poignée de plans ratés pour cause de fonds verts abusifs : 3h de spectacle total dont le final m'a mis à genoux. Un "last look" aussi poignant entre un amas de pixels et une comédienne, ce n'est pas si courant.

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Le final où deux espaces scéniques contradictoires sont liés par une simple idée d'éclairage, alors que l'héroïne embrasse définitivement son destin. Vision après vision, ça ne loupe pas, je m'effondre.

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Pari risqué : commencer un film par son pinacle émotionnel. Audace payante, "Là-haut" y gagne une humanité qu'aucun gag génial (et ils sont légion ici) ne saura amoindrir.

Totalement muette, la parenthèse qui résume la vie du héros, ses regrets et ses espoirs, est la preuve que ce film-là à tout compris à son sujet. Magnifique !

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Difficile de résister à un film aussi brutal et incarné. Depuis combien de temps au juste j'avais pas été réellement ému par un film de super-héros ? Au diable ses quelques maladresses, ce film-là contient à peu près tout ce que j'aime et défend dans le genre.

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Arrivé à une telle intensité dramatique, vient forcément un moment où l'on craque, d'autant que les personnages, eux, font tout pour rester forts. Et quelle mise en scène ! Un des sommets de la carrière de Miller.

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Alors que la scène opère un changement de ton progressif qui met une pression terrible, une chaîne stéréo crache la sublime chanson Nights in white satin entre les murs de la maison. Lors des ultimes notes, le cinéaste choisit un long plan fixe où, à travers l'encadrement d'une porte, on observe les kidnappeurs entraver leur proie impuissante. Un putain de direct au coeur où grammaire filmique et choix musical m'ont mis par terre....

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Sans surprise, c'est le climax exclusivement émotionnel de ce revenge movie qui a le don de me mettre en morceaux, comme toutes les personnes sensibles à cette association Helgeland-Scott.

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Pas une seconde où je n'ai pas été sous tension, à la fois terrifié et ému pas ce que je voyais. J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises, mais c'est le générique final qui a fini par m'achever...

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La dernière scène, rencontre tant attendue entre deux êtres esseulés, qui malheureusement arrive trop tard.

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Le prodigieux climax en crescendo, rythmé par le "I can't stop loving you" de Ray Charles. Sublime, pas moins.

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J'avais 11-12 ans, et jamais auparavant je n'avais ressenti une empathie aussi forte pour un personnage. Le denier quart d'heure m'a juste bouleversé. Première fois que je pleurais devant un film d'ailleurs, ça ne s'oublie pas !

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Le flash-back final, où deux personnages relâchent la pression en faisant face au drame qui les a unis et brisés.

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Un regard passionnant et poignant sur des femmes contraintes de vendre leur corps suite au passif politique du Cambodge. Entre images évocatrices, témoignages à fleur de peau et sobriété admirable, un chef-d'oeuvre de documentaire.

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Le plus beau dans cette adaptation méprisée d'avance (et poliment évitée à sa sortie par votre serviteur), c'est que j'ai été très ému par la partie qui prend des libertés avec le bijou d'Antoine de Saint-Exupéry, plus précisément ses dernières minutes.

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Ca n'a duré quinze petites secondes : émotion qui monte à la gorge et deux larmes qui s'échappent, trois fois rien. A l'écran, un personnage solitaire en plein questionnement. Crescendo intimiste, empathie totale, la SF à fleur de peau. Puissant.

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Des années que je n'avais pas autant pleuré devant un film. 1h30 de réalisme domestique, sans joie ni pathos pour autant, qui vous emmène doucement vers un sommet d'émotion brute. Pudique et terrassant.

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Difficile de me souvenir exactement tant ce maelström d'émotions fortes m'a cloué au sol 136mn durant.

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En direct des abattoirs de Paris, un documentaire dont la voix-off, centrée sur la dureté du métier, laisse autant de place à la terreur et à la souffrance animale. 22mn difficiles à encaisser.

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Le Roi du Rohan dit adieu à son fils sous le regard bienveillant de Gandalf : "Un père ne devrait jamais avoir à enterrer son enfant" dit-il au magicien, alors que s'étend un paysage sauvage à perte de vue. Un mélange parfait de gigantisme et d'intimisme.

Plus tôt dans le film, la "résurrection" du même roi sous les yeux émerveillés d'Eowyn. Un de ces moments où on se dit "Mince, c'est pas censé me toucher à ce point, je vais être le seul neuneu...". Mais ce court passage est d'une candeur et d'une sincérité qui me retournent la tête.

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La charge des Rohirrims. J'avais 15 ans à l'époque, je ne m'en suis pas remis. Ou quand un spectacle aux proportions inédites procure une émotion qui l'est tout autant. Aujourd'hui encore, ça me laisse béat.

Aragorn se prosternant devant Frodon, puis les adieux de ce dernier aux gens de la Comté lors de la dernière scène. Plus digne et sincère, tu meurs.