Dites polar à l'italienne

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Un des films les plus célèbres du poliziottesco et certainement un de ceux qui ressemble le moins au genre. Fernando Di Leo emprunte davantage à Melville qu'au néo-réalisme italien mais le résultat est tendu et carré. Du très bon cinéma.

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Très bonne illustration de la période des années de plomb, un poliziottesco malin qui respecte les codes tout en dressant un joli tableau politique de l'époque. Du bon cinoche.

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Un bon poliziottesco avec une belle distribution et d'excellentes idées de mise en scène du côté de Stelvio Massi dont c'était la première incursion dans le genre. La fin est remarquable et la bande son aux petits oignons.

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Le meilleur polar d'Enzo G. Castellari qui, plutôt que de pomper des films américains, propose ici une synthèse de ce qui fait de plus efficace dans le cinéma ricain en y ajoutant une bonne dose de générosité propre au cinéma italien. Le récit est limpide, l'atmosphère sauvage et les séquences excessives nombreuses. Porté par un Fabio Testi parfait et un joli casting, l'ensemble est un agréable propos rentre-dedans qui flirte avec le vigilante et le film de commando. Un classique du genre.

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Entre le film d'exploitation et le film d'auteur, Sergio Sollima livre un poliziottesco qui sort largement du lot, entre thèmes du western, thriller politique et atmosphère paranoïaque. Porté par un Oliver Reed particulièrement convaincant dans un récit qui évolue intelligemment, voilà un film à découvrir. Amateur du polar italien ou pas.

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Parfois bancal, surtout lors de sa première partie, le film est porté par plusieurs séquences parfaitement orchestrées, un sujet vraiment intéressant et une interprétation emballante. Si on ajoute le score très inspiré de Luciano Michelini, on obtient un savant mélange de poliziottesco et de giallo très original.

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Loin de ses habituels films rentre-dedans, Enzo G. Castellari propose une réflexion ambigüe sur le positionnement des citoyens lambdas pendant les années de plomb. Rejetant dos à dos truands et policiers, il semble tout aussi indécis quant au choix de son personnage principal. Serait-ce un rêve ou un cauchemar si les citoyens s'engageaient eux aussi dans la voie de la violence ? La qualité de la réalisation, de la musique et la subtilité du propos derrière un discours qui paraît pourtant des plus bourrins démontrent que le polar italien n'est pas qu'un simple déferlement de la violence même si les scènes d'action d'Enzo G. Castellari sont, comme à l'accoutumé, d'une extrême efficacité.

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Contrairement à d'autres poliziottescos, ce film verse davantage dans la tragédie et tourne le dos à la surenchère. Il en résulte un film avec moins d'action que d'habitude mais avec un discours plus riche et moins caricatural. Très intéressant.

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Fernando Di Leo boucle avec efficacité sa "Trilogie du Milieu" dans un film nerveux et sans complaisance sur le monde de la Mafia. La qualité de la réalisation, de l'interprétation et de la musique composent une réelle alchimie qui fonctionne à fond.

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Ce poliziottesco flirte avec le drame social avec cette peinture d'une jeunesse désorientée qui file tout droit vers la mort. Interprété avec talent (Tomas Milian y est remarquable), l'ensemble est parfaitement conduit. La musique est un petit bémol évident.

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Moins équilibré que "Milan calibre 9", le résultat demeure d'une belle efficacité avec un soin particulier apporté au récit et aux personnages qui le traversent.

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Un film grisâtre qui hésite entre le thriller et le drame pour livrer un portrait décrépi de la société milanaise. Antithèse du giallo et annonciateur du poliziottesco.

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Un poliziottesco malin qui, sans oublier les codes du genre, dresse le portrait d'un homme lâché par tous dont la trajectoire est appelée à s'achever tragiquement après avoir été fulgurante. Porté par Antonio Sabato et une réalisation nerveuse, le film est un témoignage social malin sur les années 1970 en Italie avec un final percutant.
Pas du grand cinoche, c'est clair, mais vraiment un titre très soigné.

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Porté par un joli casting (Enrico Maria Salerno en tête) et une musique obsédante, le film s'intéresse avec efficacité à la question des enlèvements durant les "années de plomb". Policiers, juges, politiques et familles concernées se retrouvent à présenter leur façon de régler ces exactions avec une certaine subtilité. En effet, contrairement à beaucoup d'autres titres du genre, il faut attendre les vingt dernières minutes pour voir le récit s'emballer et l'action s'inviter.

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Si l'ensemble est bancal, c'est parce qu'il oscille entre plusieurs genres sans vraiment faire de choix. Notons que c'est aussi cette absence de choix qui en fait son originalité. Pas un film mais un polar italien à l'américaine qui se défend, nerveux et porté par de très bons acteurs.

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Umberto Lenzi joue plaisamment avec la ligne jaune: femmes dénudées accrochées à un lustre, gamin exécuté, poursuite dans la ville caméra à l'épaule et règlements de comptes sanglants rythment cette pellicule particulièrement violente où Tomas Milian en fait des caisses. Le récit est, une nouvelle fois chez Umberto Lenzi, parfaitement maîtrisé.

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Les bonnes idées ici ne manquent pas. La première est celle d’amener un flic à sortir de prison un truand pour l’aider à débusquer un sale type qui a enlevé une enfant malade. Difficile de ne pas penser à un autre duo mal assorti, formé à l’identique, qui sera le patient zéro du buddy movie, à savoir "48 heures". Avec ce qui est certainement une des meilleures BO du genre, un Henry Silva parfait en salopard de service et de belles scènes d'action, Umberto Lenzi confirme ses prédispositions pour le genre.

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Beaucoup plus convaincante que "Rome violente", cette suite des aventures du commissaire Betti réalisée par Umberto Lenzi trouve le juste équilibre entre action, intrigue et place des différents personnages. L'ensemble, très mouvementé, est maîtrisé avec des scènes d'action toujours lisible et un récit cohérent. Maurizio Merli n'est pas un grand acteur mais son engagement dans les scènes viriles lui donnent une certaine crédibilité. À la musique, Franco Micalizzi permet de souligner avec efficacité le rythme de l'ensemble.

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Porté par un récit cohérent qui ne s'éparpille jamais, Luc Merenda plutôt convaincant et une musique de premier plan, ce titre de Sergio Martino qui joue avec soin sur les codes de l'excès est un polar franchement divertissant.

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Adepte d’un style direct qui vise l’efficacité, Umberto Lenzi multiplie les ellipses dans son récit principal et les digressions pour rendre l’ensemble plus nerveux, quitte à être parfois terriblement brouillon. On appréciera ici l’homogénéité de l’ensemble à défaut de sa clarté, une musique de tout premier plan et un rythme qui emporte tout avec deux des vedettes du genre.

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Plutôt que d'envoyer de la castagne à tout-va pendant 1h30, Romolo Guerrieri prend le parti de brosser le portrait de son personnage principal au coeur d'une enquête délicate avant de basculer dans une dernière ligne droite propre au genre avec une police justicière qui va à l'essentiel pour régler ses affaires. C'est habilement conçu (même si la première partie est parfois un peu molle) et le résultat est d'une profonde efficacité.

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Pour sa première incursion dans ce qui deviendra son genre de prédilection, Umberto Lenzi livre un bel bel hommage au film noir américain même s'il n'oublie pas d'utiliser les recettes du poliziottesco. Moins trépidant que certains autres de ses titres, celui-ci se présente comme une intéressante variation des figures du genre. Dommage que le récit ne soit pas toujours très bien tenu.

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On est ici davantage dans une ambiance très réaliste servie par une enquête menée par un commissaire respectueux des règles fixées par la justice même s’il les trouve peu en phase avec le contexte social et politique du pays. Film politique autant que policier, "Société anonyme anti-crime" ne sacrifie pas son intrigue à l’action. Et c’est peut-être regrettable que le film ne soit pas plus nerveux. Bavard, il expose bien les situations mais souffre d’un didactisme parfois maladroit.

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Un poliziottesco de fin de cycle qui fait l'impasse sur le discours politique et qui mise tout sur l'action. Rien de merveilleux mais le résultat est d'une belle efficacité.

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Un poliziottesco réputé pour sa violence qui décrit une jeunesse qui devrait être celle des voyous alors qu'elle exerce dans une unité spéciale de la police. Un propos très caricatural, comme toujours dans ces productions, et un récit assez lâche, mais l'interprétation est de qualité et certaines scènes sont vraiment très bien ficelées.

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Un poliziottesco plutôt classique rehaussé par une bonne distribution, la belle musique de Stevio Cipriani et de grosses cascades. Pas innovant mais très efficace.

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Un polar post-polizziotesco qui lorgne très clairement du côté du film noir avec tabassages en règle, enquête complexe, pépées traîtresses et résolution attendue. Enzo G. Castellari tente une remise au goût du jour du film noir avec une certaine efficacité, reprenant les codes du genre et tentant d'y apporter sa touche un peu rentre-dedans. Tout cela n'est pas totalement abouti mais le réalisateur italien livre un film honnête et distrayant avec un Franco Nero fidèle à lui-même.

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Moins turbulent que les précédentes réalisations d'Umberto Lenzi, le film hésite entre mise en scène plus soignée (le casse) et séquences expédiées (le final). L'ensemble est moins foutraque mais un peu moins jouissif qu'à l'accoutumée. À noter l'excellente partition de Franco Micalizzi.

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Un film sympathique qui annonce "Le Flingueur" de Michaël Winner. La première demi-heure aux États-Unis est très convaincante tandis que la deuxième en France évoque davantage "l'eurospy". Sympathique mais pas plus.

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Le résultat est, il faut en convenir, particulièrement brouillon et foutraque. L’intrigue tient sur un bout de nappe, l’objectif étant plutôt d’aligner les séquences mettant Betti en scène qui règles les affaires à sa manière. Premier rôle pour Maurizio Merli à qui il manque certainement un antagoniste marquant, le film tire partout et part dans tous les sens, laissant tomber au fur et à mesure de son récit les figures secondaires pour les remplacer par d’autres.