Mon anthologie des films d'horreur / épouvante

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Thématique : la machine, la nature, tout se confond
Le coupable : la compagnie
Tendance : épouvante / SF
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 5/5

Un film de chevet. Tout est réussi dans ce film : la tranformation graphique du vaisseau en matière quasi organique dans laquelle se font le xénomorphe avec talent, la lutte du bien et du mal, les références (2001, notamment). La peur, surtout. La peur viscérale, mythologique, labyrinthesque.
Et puis, le clou de l'histoire : un homme est mis enceint par la bouche. Sa fé réfléchir !!!

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Thématique : le mal vient-il des hommes ou d'ailleurs ?
Le coupable : alors ça. de l'intérieur, de l'extérieur ?
Tendance : thriller
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 5/5

Je n'avais pas revu ce film depuis longtemps. J'avais tort, il est exceptionnel. Les images qu'il projette, la montée glaçante en puissance de la folie, la cultissimité d'un nombre de scènes incroyable.
J'avais même oublié tout ce qui ajoute au sel de l'histoire, ce fameux "Shining". Immanquable.

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Thématique : l'amour, la mère, la mort. Le sexe aussi
Le coupable : un tueur psychopathe au dédoublement de personnalité
Tendance : épouvante / thriller
Visionnage : obligatoire
Récurrence : Alfred Hitchcok, Bernard Ehrmann
Niveau de peur : 3/5

Film chaud comme la braise pour 1960 aux states (Janet Leigh, quelle femme !). A confirmer au fil de l'allongement de cette liste, mais pour moi, plein de choses ont ensuite été utilisées, usées par nombre de films : le manoir en haut de la colline dans la nuit, la silouhette de femme à la fenêtre, le regard de Norman Bates par en-dessous...
Film en tension quasi constante. Pas de débauche d'hémoglobine, mais des images qui marquent.

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Thématique : l'appât du gain
Le coupable : le requin et le lobby du tourisme
Tendance : Epouvante et aventures
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

Le premier grand succès de Spielberg, bien sûr. Certains diront de ce film qu'il est simpliste, d'autres qu'il mêle habilement la peur ancestrale du requin géant sur fond de cupidité et d'histoires de mecs virils mais friables. Une aventure magnifiée par la mer et la musique de John Williams.

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Thématique : paranoïa justifiée
Le coupable : la bête immonde
Tendance : thriller / épouvante
Visionnage : obligatoire
Récurrence : John Carpenter
Niveau de peur : 3/5

Peut-être un peu moins connu que la Nuit des Masques aka Halloween du même réalisateur, mais pour au moins un cran au-dessus. Plus affiné, plus travaillé, avec un suspens montant plus pertinent. Et des effets spéciaux d'un bon niveau pour l'époque compte tenu de l'ambition et des moyens du bonhomme.
A voir pour comparer avec l'autre huis-clos qu'est Alien.

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Thématique : les hippies et la réalité
Le coupable : la société
Tendance : slasher engagé
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

A ce stade le film le plus politique de la liste. Réputation de slasher sanguinolent, ce film propose en réalité assez peu de violence gratuite. Le moment le plus insupportable (et il l'est) étant le moment où Leatherface suspend une de ses victimes (vivantes) à un croc de boucher. Dénonciation de la société américaine (capitalisme sans âme, guerre du Vietnam), film incontournable.

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Thématique : pamphlet de l'Amérique impérialiste et raciste
Le coupable : les morts vivants
Tendance : Epouvante
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

Encore un film culte pour les cinéphiles qui veulent s'échapper du cinéma conventionnel. Un bricolage de haut niveau, avec de vrais morceaux d'horreur dedans. Romero forever.

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Thématique : l'impitoyable lutte du bien contre le mal
Le coupable : Pazuzu, le démon
Tendance : Epouvante
Visionnage : obligatoire
Récurrence ;
Niveau de peur : 4/5

Film culte, fameux pour avoir généré de la pure peur pour les spectateurs de l'époque. Et pour moi lors du premier visionnage. L'enfants, le démon, la religion, triptique souvent gagnant.

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Thématique : petit traité de démonologie
Le coupable : le démon
Tendance : épouvante
Visionnage : optionnel
Récurrence : RAS
Niveau de peur : 4/5

Entre ici Sam Raimi, réalisateur débutant à partir de que dalle et qui réussit un superbe premier film. Sa science innée de la mise en scène est ici remarquable. Il comprend tout ce qu'un simple angle de caméra peut générer comme trouille. Ce petit jeu de massacre et de possession est captivant.

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Thématique : la mère et la fiancée, le bonhomme au milieu
Le coupable : les oiseaux, la mère, ou la fiancée ?
Tendance : épouvante / fantastique
Visionnage : obligatoire
Récurrence: Alfred Hitchcok, Bernard Ehrman
Niveau de peur : 3/5

Gros délire d'Alfred à partir d'un bouquin de Daphné du Maurier, auquel il rajoute ses obsessions particulières : le rôle néfaste des mères, les blondes dévergondées, les maisons isolées.
On ne saura jamais pourquoi les oiseaux ont attaqué, si ce n'est que le déclenchement est concomittant avec l'arrivée de Tippi dans le village. L'investissement "Oiseaux" dans le film est délirant et vraiment réussi.

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Thématique : la nostalgie de l'esclavage
Le coupable : les blancs
Tendance : thriller
Visionnage : facultatif
Récurrence : none

Sors de là, c'est le cas de le dire. Difficile d'en dire trop sans spoiler. Disons en tout cas que ce film nous dit que le racisme aux Etats-Unis, c'est dans les tréfonds de leur civilisation. Disons aussi que la tension monte très habilement. On commence tranquille, on passe doucement au bizarre voire à la gênance lors de la grande réception chez les beaux-parents. Ensuite, on accélère. La fin est peu "facile", mais ça ne gâche pas le plaisir.

Ma critique
https://www.senscritique.com/film/get_out/critique/creation/23068056

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Thématique : Frankenstein par lui-même
Le coupable : L'homme qui voulait être Dieu
Tendance : horreur / fantastique
Visionnage : obligatoire
Récurrence : none
Niveau de peur : 2/5

Film tellement marqué 80's, entre le mulet de Goldblum et la permanente de Davis. Pour le reste, on adhère complètement à l'histoire. La transformation, les différents stades de celle-ci, avec le maquillage, les masques, les FX qui vont avec, c'est bon. Et une nouvelle version de l'homme qui se voyait Dieu et qui finit par être dépassé.

Annotation :

Thématique : qui est Dieu ?
Le coupable : Dieu, les bigotes ou la société ostracisante ?
Tendance : épouvante
Visionnage : optionnel
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 2/5

King / de Palma, quel bel attelage. Dans ce film, pas d'abus du "fantastique", plutôt une vraie dénonciation d'une société à la fois bigote et normalisante, celle que King a toujours si bien décrit au fil de ses bouquins, sous couvert de (brillantes) histoires d'horreur.
Un finale dantesque et mémorable dans le déchainement de violence, pas vraiment effrayant, en réalité presque jouissif : les méchants sont punis et c'est chouette.

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Thématique : les jeunes filles et les sorcières
Le coupable : les sorcières, c'est simple
Tendance : épouvante / fantastique
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

L'histoire, ça compte, chez Dario, mais le plus important reste l'esthétique au service de l'effroi. On passe sans cesse d'une ambiance couleur à une autre, les jeux graphiques sont légion, dans cette ambiance art déco.
Je m'attendais à un objet un peu boursouflé. C'est certes bien chargé, mais ça n'est pas vain.

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Thématique : la transfiguration
Le coupable : les fous de Dieu
Tendance : horreur / thriller
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

Deux parties dans ce film, une claque à chaque fois. Difficile de trop en parler, tellement les deux chapitres sont distincts et tellement on ne nous permet de comprendre qu'en fin de chapitre. J'ai été happé par les deux parties, le souffle presque coupé.

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Thématique : quelle est la normalité ?
Le coupable : y en a-t-il un ?
Tendance : fable
Visionnage : optionnel
Récurrence : non
Niveau de peur : 3/5

Visuellement époustouflant, ce film fait face à un phénomène qui génère des hybridations entre toutes formes vivantes (des êtres humains et des arbres, un ours et une peur - oui une peur). Cinq femmes envoyées en mission pour comprendre ce qu'il se passe. Les 20 dernières minutes sont très puissantes.

Annotation :

Thématique : la transmission
Le coupable : la psyché du genre humain
Tendance : thriller
Visionnage : obligatoire
Récurrence : none
Niveau de peur : 4/5

Très bon film, inconnu de nos services avant visionnage. On ne sait pas où on va, mais on y va dans le bizarre d'abord, le malaise ensuite, la désorientation, et puis le finale inattendu. Réflexion sur l'hérédité, le deuil de l'enfant, la culpabilité.

Annotation :

Thématique : l'imagination, la mort
Le coupable : Va savoir. les fantômes ? Miss Giddens ?
Tendance : épouvante / psychologique
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

Films qui vise à nous faire mélanger la réalité de ce que l'on voit avec l'imagination des personnages. Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Enfants inquiétants, adultes peu nombreux, figures fantasmatiques. Tout ce petit monde, perdu dans un grand manoir, nous perd dans ces images en noir et blanc, finement ciselées et éclairées en clari-obscur.

Annotation :

Thématique : de la remise en cause de l'impérialisme américain
Le mal : l'homme ou la bête ?
Tendance : épouvante
Visionnage : optionnel
Niveau de peur : 2/5

Film très intéressant par son audace sur les effets spéciaux. Evidemment, ça a vieilli. On n'y croit plus, et c'est notamment un frein pour la thématique abordée. Mais je pense qu'à l'époque, ça fonctionne super bien.
L'histoire, mixant, aventure tendance épouvante avec gore pas complètement assumé. En revanche, la charge érotique (mais on reste en 1933 sur un film mainstream) est bien assumée. L'homme occidental gagne grâce à sa domination technologique, mais c'est le même qui avait foutu la merde à la base.

Annotation :

Thématique : l'homme peut-il remplacer Dieu ?
Le mal : l'irresponsable créateur
Tendance : épouvante
Visionnage : optionnel
Niveau de peur : 3/5

Un classique du genre, l'image de la créature de Frankenstein sera désormais celle-ci, cette incarnation d'un monstre rafistolé et laid par Boris Karloff. Les premières et dernières parties du film sont par ailleurs de belles réussites esthétiques, gràce aux jeux de lumières du clair-obscur la nuit.
Quelques incohérences ou raccourcis dans l'histoire, mais une créature, à la fois émouvante et terrifiante, puissante et impuissante, qu'on ne traite, à tort ou à raison, pas comme un homme comme les autres.
Et puis, qui est ce Frankenstein, complètement irresponsable, créateur d'un monstre n'en assumant pas les conséquences pendant les 2/3 du film ?
Et enfin, n'y a-t-il pas un problème à considérer que si on te greffe un cerveau d'assassin, tu deviens forcément un assassin ?

Annotation :

Thématique : l'amour qui sauve
Le mal : le vampire, évidemment
Tendance : épouvante
Visionnage : obligatoire
Niveau de peur : 3/5

Avec les moyens de l'époque en général et du réalisateur en particulier, restitution d'une ambiance assez réussie. Typique de l'expressionnisme allemand, jouant sur le clair-obscur, le maquillage et les ombres.
Trouvailles sans doute effrayantes à l'époque : les portes s'ouvrant et se refermant seules à l'entrée / sortie du vampire, les mains griffues en ombre sur le mur.

Annotation :

Thématique : sexe et zombies
Le coupable : la puritanité
Tendance : épouvante
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 4/5

L'horreur, c'est souvent une histoire de sexe et d'adolescents. Et de punition. Et de délivrance. Ici, tout est parfaitement coché. Pas d'abus d'effets spéciaux chelous, pas d'abus de violence. Un bien bon film, assez sobre et bien filmé. Si on ajoute le côté Detroit délabré par les crises diverses, on erre dans une civilisation qui ne tient plus qu'à un fil. Le début de l'apocalypse... Ca vaut presque 8.

Annotation :

Thématique : le diable, ce farceur
Le coupable : le diable ou ceux qui le réveillent ?
Tendance : horreur / parodie
Visionnage : obligatoire
Récurrence : Sam Raimi (Evil Dead), Bruce Campbell (Evil Dead)

Avec le succès du cultissime Evil Dead, Raimi et Campbell rempilent pour un non moins cultissime Evil Dead 2. Une dose d'horrifique, une dose de cartoonesque, genre Indiana Jones chez le diable par Tex Avery. Le clou du film, ce sont les mimiques de Campbell en gros plan. Toute la mythologie autour est extrêmement bien rendu, avec peut-être un peu plus de moyens, mais pas beaucoup.

Annotation :

Thématique : La chair est faible
Le coupable : les amants diaboliques
Tendance : thriller
Visionnage : facultatif
Récurrence : RAS
Niveau de peur : 4/5

Très belle montée en tension. Encore une fois, on est à la frontière de l'épouvante et du thriller. Mais j'ai eu peur. On se demande quand même pourquoi monter un coup aussi alambiqué.

Annotation :

Thématique : y a-t-il besoin d'un mobile ?
Le coupable : les slashers ?
Tendance : slasher parodique
Visionnage : facultatif
Récurrence : Wes Craven
Niveau de peur : 4/5

Film meta par excellence. Wes Craven s'autocite et cite aussi ses inspirations, Hitchcock, Carpenter, évidemment. Mais bien que parodique, le film propose une vraie histoire de slasher qui fonctionne et qui fait peur. Lillard, certes en surjouant, livre une belle partition de timbré.

Annotation :

Thématique : Dieu a bon dos quand les âmes sont faibles
Le coupable : le prêcheur et ceux qui le croient
Tendance : thriller
Visionnage : facultatif
Récurrence : RAS
Niveau de peur : 2/5

Film culte mais inégal. De très belles scènes effrayantes, un contexte de grande dépression qui explique que les gens soient perdus et les enfants orphelins. Le duel entre le prêcheur et son fils adoptif est prenant.
Regret : lors des scènes de fuite des enfants hors des mains du prêcheur, la mise en scène n'est pas crédible.

Annotation :

Thématique : tout le monde a le droit a un bébé
Le coupable : Satan et ses adorateurs
Tendance : fantastique / thriller
Visionnage : obligatoire
Récurrence : à voir
Niveau de peur : 2/5

Quand tout semble inoffensif, méfiez-vous. Le danger est partout. Film qui rend paranoïaque mais qui ne fait pas extrêmement peur en réalité. On comprend vite que Rosemary n'est pas en danger et que c'est son bébé que l'on veut.
Très belle montée en tension avec un final un poil grand guignolesque cependant. Après tout, on n'est pas forcément sur un cycle qui vise le pur réalisme...

Annotation :

Thématique : mais comment fait-il ?
Le coupable : le mal
Tendance : thriller / slasher
Visionnage : obligatoire
Récurrence : John Carpenter
Niveau de peur : 3/5

Tuer, c'est jouer. Quand John Carpenter dénonce la société américaine, il passe par la mort, violente de préférence, et sexuée évidemment. Un peu trop complaisamment ? Efficace et décevant par rapport à tout le mythe trainé par le film.

Annotation :

Thématique : de l'absurdité de la vie
Le coupable : saura-t-on un jour ?
Tendance : thriller
Visionnage : imprévu
Récurrences : Steven Spielberg
Niveau de peur : 2/5